Dégel est stupéfait de retrouver Unity vivant, mais plus encore de le voir revêtu d’une écaille, l’habit sacré des marinas de Poséidon. Le chevalier d’Or comprend que son ami projette d’utiliser le corps de sa sœur en tant que réceptacle du dieu des Mers. Unity réitère sa proposition : Dégel doit libérer l’âme de Poséidon, il doit le faire pour Blue Graad, il le lui avait promis lorsqu’ils étaient enfants.
Unity sort alors un vase portant le sceau d’Athéna et Dégel a tôt fait de comprendre : il s’agit de l’urne sacrée renfermant l’âme de Poséidon. En contrepartie, le général du Dragon des Mers lui propose l’orichalque, la seule matière au monde dans laquelle Poséidon a déversé sa force divine, le métal qui permettra aux troupes d’Athéna de vaincre l’armée des spectres.
Devant le refus du chevalier du Verseau, qui enrage de voir son ancien ami piétiner l’âme de Seraphina, Unity emploie la force. Sa technique de coraux attaque le système nerveux de Dégel, qui voit sa main bouger indépendamment de sa volonté et se rapprocher irrémédiablement de l’urne tendue par le marina, prête à ôter le sceau… C’est alors qu’une voix résonne en Dégel, où les souvenirs d’Unity lui sont désormais visibles. Il y voit le futur général du Dragon des Mers se lamenter du sort ingrat réservé aux habitants de Blue Graad, son ascension au rang de serviteur de Poséidon, le meurtre de son propre père, qui avait tenté de l’empêcher de libérer un fléau sur Terre…
Face à tant d’indignité, le chevalier d’Or est pris d’une colère froide, son cosmos s’intensifie et les coraux éclatent sous l’effet glacial qu’il déclenche. Dégel lève alors un regard éploré sur un ami qu’il ne reconnaît plus et déclenche le poing de sa fureur contre lui…
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