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Cette fiche vous est proposée par : Doko libra Hadès 1743
au soir de ma vie, n’aimant que la paix
Le mont Kunlun plongeait peu à peu dans la pénombre de la nuit naissante. Un paysage montagneux, aux reliefs courbes et pentus, noyait dans le ciel foncé ses cimes les plus élevées recouvertes de neiges éternelles. A cette altitude, toute trace d’habitation avait disparu depuis longtemps, et l’air devenait difficile à respirer ; pourtant, un immense temple, aux couleurs somptueuses et aux multiples toitures d’ardoise aux lignes incurvées, crevait la déserté des lieux, planté dans le décor en monument improbable. Le temple était vide mais c’était comme s’il était habité en permanence. La gloire du divin Auguste de Jade, dieu suprême de la Chine, rejaillissait dans les nombreuses statues ou effigies à son égard, et le lieu de culte restait ouvert à tout visiteur téméraire qui décidait de faire l’ascension. Abdel du Papillon : A présent, Taureau, les Fairy de la mort vont emporter ton corps loin d’ici !! Dans un lieu dont tu ne reviendras jamais…meurs !! Le corps de Gassama, le chevalier d’or du Taureau, avait été soulevé de terre par des fils invisibles étonnamment solides tant le chevalier à la peau noire était grand et robuste. Gassama se débattit de toutes ses forces mais ses efforts ne faisaient que redoubler la tension exercée sur ses muscles. Il garda les yeux ouverts et vit le paysage défiler à toute vitesse, en l’éloignant de plus en plus de la scène du combat. Et puis la montagne disparut, le ciel, tout ce qui s’offrait à ses yeux, et un nouveau décor sombre et ténébreux, fait d’une brume laiteuse indéfinissable, prit le relais. Gassama sentait son corps de plus en plus comprimé, par des étaux invisibles qui allaient lui briser les articulations si cela continuait. La douleur était de plus en plus vive, il voulait que cela cesse…au loin, à une distance proche et infiniment loin à la fois, un grand trou noir apparaissait, et paraissait aspirer à lui tout ce qui s’en approcher. Etait-ce cela, la mort ? La fin de toute chose… Gassama (pensant) : C’est fini…je n’ai pas pu réchapper à cette ultime attaque…adieu, mes compagnons… Un cosmos doré brilla soudain dans le tunnel sombre et sinistre, en rompant d’un coup la froideur qui y régnait. A la surface de la terre, non loin de l’immense et inquiétant Puits aux Morts qui surplombait la pagode de l’Auguste de Jade, le spectre du Papillon croisait les bras, fier de lui, en contemplant le casque de l’armure d’or du Taureau, que Gassama avait perdu en s’élevant dans les airs. Abdel : Mmm…l’un des chevaliers d’or vient à nouveau de rendre l’âme…et je ne sens plus les cosmos des autres, qui s’affrontaient à côté…(regarde au loin, dans plusieurs directions) Se pourrait-il que… ?? Il chercha du regard les autres spectres qui étaient parvenus avec lui jusqu’au mont Kunlun, sur ordre d’Eaque, pour y affronter les derniers chevaliers d’Athéna survivants, mais ne sentit aucun de leur cosmos, pas plus que ceux des chevaliers de bronze et d’argent impliqués. Se pouvait-il qu’ils fussent tous morts ? Abdel : Peu importe, après tout…cette Guerre Sainte va bientôt pouvoir se terminer, maintenant…(regarde le casque du Taureau) Je vais amener ce casque à maître Eaque, pour lui montr… Une aura dorée apparut dans les airs, devant lui, et, dans une explosion de lumière, des dizaines, peut-être centaines de papillons, multicolores et en même temps phosphorescents, tombèrent au sol, en disparaissant au contact de la pierre. Devant eux se tenait le colosse à l’armure d’or et à la peau d’ébène, le regard courroucé. Abdel : Mais…comment as-tu pu réchapper aux papillons de la mort ?? C’st impossible !! Gassama se pencha un peu vers l’avant puis fonça littéralement vers le spectre du Papillon, comme pour le pulvériser d’un coup. En piétinant le sol, des nuages de poussière se soulevèrent et se dispersèrent derrière le puissant chevalier d’or…mais le spectre du Papillon resta les bras croisés, sans sourciller ni tenter quoi que ce soit, les paupières légèrement baissées, comme en signe de relative indifférence. Lorsque Gassama entra en contact avec le spectre du Papillon, celeui-ci disparut, et le chevalier du Taureau traversa un corps complètement transparent, qui disparut aussitôt !! Il avait utilisé toute sa puissance pour finalement ne brasser que de l’air. Il tourna sa tête vers l’arrière, hébété, pour comprendre. Avant qu’une goutte de sueur n’ait fini de traverser son visage de haut en bas, Abdel réapparut devant lui, en surgissant de nulle part. Abdel : Est-ce moi que tu cherches ?? Par l’Explosion de Lumière !! La nouvelle attaque, inédite, éblouit Gassama et le fit tomber au sol, sur le dos, les bras et les jambes levées comme une tortue renversée. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il sentit de très vives douleurs le piquer un peu partout sur le corps. Du sang coulait un peu partout, le long de ses bras, de ses bras, de son visage, de sa poitrine… Gassama : Agghh !! Mais…comment ?? Mais Gassama n’avait déjà plus la force de répondre. Il se vidait réellement de son sang et tout son corps, allongé sur le ventre, ne semblait déjà plus qu’une immense carcasse sanguinolente agitée par des spasmes de douleur. Des centaines de petits papillons, toujours aussi phosphorescents, s’agitaient et s’activaient tout autour de son corps. Pourtant, le chevalier d’or était parfaitement conscient, lucide, et de nombreuses pensées l’assaillaient. Gassama : Mourir ainsi serait ridicule…quelle fin absurde…je ne dois pas… Cette fois, l’appel venait d’une personne bien vivante : Adam, le chevalier de l’Horloge, s’était relevé de son combat contre le spectre du Crocodile, aux côtés d’Aritaki, le chevalier de bronze de Pégase, et tous les deux, bien que légèrement blessés par le combat, avaient senti les cosmos de Gassama et d’Abdel qui brûlaient encore non loin de là. Ils découvrirent la scène, catastrophés de voir l’un des chevaliers d’or mis à mal, mais néanmoins déterminés sur l’attitude à adopter. Abdel : Vous êtes venus assister au service funèbre de votre compagnon ?? Toujours aussi impétueux, le chevalier de Pégase attaqua le spectre sans vraiment réfléchir, le poing en avant, brûlant d’un cosmos bleuté d’une puissance étonnante. Des rafales de vent ponctuèrent l’attaque en faisant virevolter au vent les mèches brunes du chevalier et briller ses yeux de même couleur remplis d’une volonté farouche. Pourtant, une nouvelle fois, Abdel du Papillon ne bougea pas, et se contenta d’esquisser un sourire. Le poing d’Aritaki transperça un corps à nouveau transparent, en s’évanouissant un peu plus loin. Le chevalier de Pégase se retourna avec dépit et rage, et aperçut son adversaire, qui venait de réapparaître derrière lui. Aritaki : Grr !! Tu ne perds rien pour attendre !! Mais, à ce moment précis, un petit bruit de craquellement suspect se fit entendre. Abdel regarda le plastron de son surplis, qui se fissura nettement d’un coup, en faisant tomber au sol des miettes de la protection ! Il tomba au sol à genoux, en portant une main à son ventre, surpris par la douleur. Abdel : Aghh !! Misérable !! Je n’arrive pas à le croire… Le choc fut violent, mais malheureusement, le rapport de force tourna à nouveau favorablement en faveur du spectre, et le chevalier de bronze de Pégase, pris dans son élan fougueux, tomba au sol en saignant en de nombreux endroits. Sa protection, régénérée pourtant par le sang des chevaliers d’or, s’était elle aussi fissurée au niveau du plastron, en y laissant une commotion semblable à une toile d’araignée. Abdel se releva sans trop de mal, et approcha du chevalier de bronze, près duquel Adam de l’Horloge s’était désormais penché pour s’enquérir de son état. Abdel : Bien essayé…mais ton coup n’est pas assez rapide pour m’atteindre et me surprendre à nouveau…une fois, mais pas deux !! A présent, tu vas subir le même sort que… Gassama venait de se relever, en faisant brûler sa puissante aura dorée autour de lui, si puissamment qu’elle enveloppa bientôt les deux chevaliers, impressionnés par une telle chaleur. Mais le corps du chevalier du Taureau était parcouru de nombreuses blessures, que la chaleur dégagée par le cosmos parvenait à peine à cautériser. La fatigue grandissante des combats passés le rattrapait peu à peu. Mais il faisait honneur à son rang. Sa détermination était intacte, et une lueur de détermination, peut-être même de colère, brillait dans ses yeux. Abdel : Pourquoi te relèves-tu ?? Tu n’en as plus pour longtemps, de toutes façons… Les deux cosmos, surpuissants, brûlèrent, et les deux adversaires, désormais face à face, ne prêtèrent plus attention à Adam et Aritaki, qui observaient la scène, impressionnés par de telles énergies qui dépassaient de loin les leurs. Rien n’existait plus autour d’eux, à part le combat qu’ils étaient en train de mener. Abdel : Alors tu veux tenter une dernière fois de m’attaquer…c’est courageux de ta part…mais mes papillons vénéneux ont déjà accompli leur œuvre. Ils auront bientôt sucé tout le sang qui te reste, et ton cœur va cesser de battre !! Mais les deux adversaires n’entendirent pas leurs dernières supplications, et Adam et Aritaki les regardèrent, impuissants, se lancer l’ultime assaut. Abdel : Par l’Explosion de Lumière !! Un fracas de vent et de poussière fit voler dans les airs des nuages de cailloux, de branches arrachées, et même de boules de neige presque fondue qui s’étaient détachées des pentes abruptes de la montagne non loin de là. Il était impossible de distinguer quoi que ce soit à l’endroit où se tenaient le spectre et le chevalier d’or. Adam et Aritaki durent se protéger les yeux, et perdirent en même temps l’équilibre en tombant à la renverse sans regarder où ils tombaient. Lorsqu’ils purent se relever, ils constatèrent qu’ils étaient à une vingtaine de mètres l’un de l’autre. Ils se rejoignirent et tentèrent d’apercevoir quelque chose. La poussière se dissipa enfin. Adam : Gassama !! Adam et Aritaki accoururent, mais, au moment où ils arrivèrent à la hauteur de leur compagnon, les morceaux désunis de l’armure d’or du Taureau tombèrent du ciel et s’assemblèrent en quelques instants pour reformer le taureau doré dans toute sa majesté. Ils comprirent alors, et ne purent réprimer tous les deux quelques larmes d’émotion. Adam : Gassama s’est battu jusqu’au bout…il m’avait raconté son histoire…il a perdu tous les siens il y a longtemps, dans des conditions atroces…puisse t-il désormais les retrouver, et reposer en paix… Les deux chevaliers, seuls survivants désormais des combats sanglants du mont Kunlun, contemplèrent le ciel de nuit désormais illuminé par la Voie Lactée au-dessus de leurs têtes, dans laquelle les étoiles de la constellation du Taureau brillaient avec une intensité inhabituelle. Loin de là Dans un monde inaccessible au commun des mortels…et pourtant quelque part, en Grèce…dans les profondeurs abyssales de l’océan, ou plutôt de la mer méditerranée…c’était un lieu dont nul être ne pouvait soupçonner l’existence. - Mmmm…ce sont eux… D’un seul coup, aussi brutalement, le rayon de lumière disparut, et l’urne se referma d’elle-même, le sceau détruit se recomposant instantanément sur son couvercle. Les lieux retrouvèrent leur quiétude, comme si rien ne s’était passé. Le Giudecca La scène du combat venait de changer. Devant Moros, l’Empereur des Ténèbres, incarnation du dieu Hadès, se tenaient l’ensemble des chevaliers d’or survivants de la Guerre Sainte. Sion du Bélier et son maître Jason de Heinstein, Janus des Gémeaux, Siddartha de la Vierge, Doko de la Balance, Iolaos du Scorpion, Abel du Capricorne, Hippolyte du Verseau, Alrisha des Poissons…tous portaient les marques des nombreux et terribles combats qu’ils avaient eu à mener contre les plus puissants des spectres d’Hadès, tous ressentaient la fatigue grandissante de cette guerre sanglante qui avait vu tant des leurs périr des coups reçus, depuis des jours, des semaines désormais…mais tous ne souhaitaient qu’une chose désormais, vaincre leur ultime ennemi, celui pour lequel leur déesse était revenue à la vie à cette époque, et pour lequel ils s’étaient tous réunis à ses côtés. Athéna se tenait maintenant auprès d’eux, auréolée de sa gloire et de son cosmos divin, et la douce chaleur qu’il dégageait leur apportait le réconfort dont ils avaient besoin en pareil instant. Peut-être que tous n’y survivraient pas parmi eux…peut-être certains ne reverraient plus jamais la lumière du jour…mais, ils le savaient, Hadès serait vaincu. Même si tuer un dieu était chose impossible pour un mortel, Athéna saurait renfermer le mal là d’où il était revenu à la vie. Moros : Mmm…tous les chevaliers d’or sont ici…enfin non…pas tous… D’un seul coup, sans crier gare, Moros leva la main droite vers le plafond du temple et y concentra un disque d’énergie d’une lumière bleutée, puis baissa la main d’un coup en visant la déesse de la Guerre. Athéna n’eut que le temps de dégainer son bouclier massif, qui, bien que puissant, ne l’empêcha pas d’être repoussée vers l’arrière et de retomber lourdement sur le sol, sous les yeux inquiets de ses chevaliers d’or, qui s’attroupèrent autour d’elle pour s’enquérir de son état. Abel : Athéna !! Des dizaines de lames acérées jaillirent de la poitrine du chevalier du Capricorne, en zébrant la salle comme des éclairs à l’horizontale. Tous attaquèrent Moros en provoquant une explosion qui le fit disparaître dans un nuage de poussière. Tout le monde retint son souffle mais, lorsque le nuage se dissipa, Moros était non seulement debout, sans une égratignure, mais les rayons de lumière firent demi-tour et se retournèrent contre Abel ! Le chevalier du Capricorne dut sauter très vite sur le côté pour les éviter, de même qu’une partie des chevaliers d’or, menacés par l’attaque. Tous tombèrent au sol violemment, sans pouvoir se rétablir. Abel grimaça et constata que l’une de ses propres lames l’avait atteint aux cuisses. Il eut le plus grand mal à se redresser et se remettre debout. Abel : je vais…(regarde Moros) Je vais… En soulevant les deux mains, Moros fit apparaître une boule lumineuse qui ressemblait de plus en plus à un récipient. Il abattit les mains et une puissante cosmoénergie, sans commune mesure avec celle des chevaliers d’or, déferla sur la déesse. Cette fois, une lumière surpuissante aveugla l’ensemble des chevaliers, et les força à se cacher les yeux. Lorsqu’ils les rouvrirent, ils virent Athéna qui maintenait son bouclier fermement devant elle, et se concentrait, mais sans manifester la moindre intention hostile d’attaquer à son tour. D’un coup, le coup lancé par Moros, qui avait semblé s’évanouir au début, rejaillit du bouclier en le faisant briller intensément, et retourna vers Moros. Pour la première fois, contrairement à toutes les attaques lancées auparavant par les chevaliers d’or, le dieu des Enfers se déplaça, et fit un bond prodigieux pour échapper à son propre pouvoir !! Il sembla léviter dans les airs, à un mètre du sol, sa robe flottant dans le vide, pendant quelques instants…et joignit les deux mains devant lui, confiant, pour en contenir toute la puissance. Pourtant, la déferlante de cosmos était si puissante qu’elle le fit retomber sur le sol…en le projetant vers l’arrière. Moros retomba vers le sol, derrière son trône, le dos en premier, et s’écrasa dans une chute violente. Tous les chevaliers d’or ouvrirent de grands yeux étonnés…Moros se releva bientôt, d’un coup, mais du sang coulait sur son visage. Son expression fut autant celle de la surprise que de la souffrance, qu’il ne parvenait plus à masquer. Moros : Argh…misérable Athéna… Sans prononcer le nom d’une attaque, Moros fit brûler un nouveau cosmos qu’il concentra cette fois dans tout l’ensemble de son corps, et qui l’enveloppa…les chevaliers d’or furent saisis d’effroi, en réalisant combien ce cosmos dépassait le leur, et ne pouvait guère leur permettre d’aider leur déesse. Pourtant, ils eurent peur pour Athéna, qui se contentait de brandir encore son bouclier, sans chercher à attaquer d’elle-même. Sion : Quelle puissance…Pourvu qu’Athéna… L’attaque fut cette fois simultanée, en tous les endroits de la salle en même temps, et l’explosion du cosmos de Moros en fit trembler les murs violemment, et détacha même de petits fragments de pierre des murs, qui tombèrent en petits cailloux sur le sol. La plupart des chevaliers d’or furent soulevés du sol et, n’ayant nul endroit auquel se raccrocher, furent repoussés contre le mur de la salle du côté de l’entrée, contre lequel ils s’écrasèrent sur le dos. Athéna avait tenu bon, abritée derrière le bouclier de la Justice, bien que repoussée une nouvelle fois vers l’arrière. Et, pour la seconde fois, l’attaque se retourna vers Hadès, en faisant trembler à nouveau les murs de la salle, sans menacer cette fois les chevaliers. On entendit les mêmes bruits de pierre qui se mouvaient légèrement, dans un craquement inquiétant. Doko et Iolaos, notamment, regardaient fixement le plafond de la grande salle avec crainte, en se demandant si la pièce, sans fenêtre ni autre issue que la grande porte du devant, allait tenir le coup. Ils assistaient maintenant, en spectateurs impuissants, au combat divin qui se déroulait une vingtaine de mètres devant eux. Doko : Athéna tient bon…mais quelle violence dans le cosmos de Moros… Devant eux, indifférents depuis quelques instants aux discussions inquiètes des chevaliers, Athéna faisait face à son ennemi, lequel était à nouveau tombé à terre, soufflé par la puissance du cosmos, qui s’était retourné contre lui. Le visage de Moros devenait inquiet, et retrouvait un peu plus l’expression caractéristique de douceur du chevalier d’or du Cancer. Lorsqu’il se releva, du sang coulait à nouveau le long de son visage et, en s’essuyant, il constata que sa robe était déchirée par endroits. Elle ressemblait de plus en plus à un haillon. Athéna : Comme tu le vois, tes coups se retournent contre toi. Toute la force que tu emploieras contre moi fera de même ! Je ne suis pas n’importe quel adversaire, et tu le sais ! Le coup fut encore plus violent et plus lumineux que la première fois. Cette fois, il dégagea un tel souffle de vent et de lumière, que la salle fut entièrement dévastée par des rafales qui balayèrent la totalité des chevaliers d’or présents, les projetèrent tous en les dispersant dans différentes directions, et les faisant tous s’écraser, à nouveau, contre des murs de la salle ou directement à même le sol. Des bruits de casques d’armures détachés et tombés à terre résonnèrent simultanément. Personne ne put voir ce qui se passait vraiment…Athéna s’était pour la énième fois abritée derrière son bouclier, mais le courant d’air était si puissant qu’elle ne put bientôt plus tenir fermement sa protection et que le bouclier lui échappa des mains ! Le précieux disque de métal roula au sol vers Moros, tandis que la déesse, livrée à l’attaque, fut balayée comme ses chevaliers. Athéna : Hhhiiiiaaaaaaa !!! Les chevaliers d’or étaient tous à terre, la plupart allongés sur le ventre, encore engourdis par la douleur du choc contre la pierre, et ne pouvaient que regarder, impuissants, Athéna tomber à son tour dans le milieu de la pièce. D’autant que, cette fois, Moros vit le bouclier dont il parlait arriver à ses pieds. Il lui suffit alors de se baisser pour le ramasser. Il le prit dans ses mains, avec un regard avide et curieux. Moros : Le voilà donc, ce fameux « Bouclier de la Victoire »…c’est ce qui te permettait jusque là de retenir mes coups, et même de me les renvoyer…voyons ce que tu feras…(lève la main droite)sans ce bouclier !! Yaahh !! Il y eut un éclair de lumière, qui aveugla tout le monde. Lorsque la scène redevint visible, le chevalier d’or du Capricorne se tenait debout, devant Moros, une large fente toute rouge fissurant le plastron de son armure d’or. Le bouclier d’Athéna roula à terre et résonna sur le sol dans un silence sinistre. Quelques gouttes de sang accompagnèrent sa chute dans des floc toujours aussi inquiétants. Abel du Capricorne tomba à la renverse, sur le ventre, et ferma les yeux. Une tache rouge commença à l’entourer progressivement… Doko (accourt) : Nonn !!! Abel !! Réponds !! Nul ne savait si le coup reçu à la place du bouclier lui avait été fatal, mais le chevalier du Capricorne, mal en point, referma à nouveau les yeux, tandis qu’Athéna se remettait à nouveau debout face à Moros, le regard courroucé. Doko se tenait à ses côtés, suivi bientôt par Siddartha de la Vierge, qui gardait toujours les yeux fermés, mais percevait malgré tout chaque détail de la scène qui se déroulait devant lui. Athéna : Tu ne détruiras pas le bouclier de la Victoire !! Moros !! Athéna brandit à nouveau son collier de perles, qu’elle tenait autour du cou, à l’intérieur de son armure, et constata, comme les autres, que de nouvelles perles avaient noirci depuis le début des hostilités. Il ne restait plus désormais que deux perles rouges sur la totalité des 108 du collier ! Athéna : Tu vois ?? Tu n’as plus que deux spectres à tes côtés !! Reconnais au moins cette première défaite de ton armée ! Toi qui veux régner sur ce monde, ta froideur et ta haine des hommes te rendent incapable de rassembler des hommes et de diriger une armée…ni de diriger qui que ce soit ! Tu es isolé, et tu ne peux plus faire face !! Et, d’un coup, Moros écarta les deux bras, fit exploser d’un seul coup son cosmos divin, et balaya à nouveau la totalité des chevaliers, et Athéna en même temps, en les repoussant vers l’arrière. En retombant, le choc leur fit de plus en plus mal, et des traces d’impact étaient désormais visibles sur le sol. Des fissures apparaissaient ci et là dans le plafond de la grande pièce, et de nouveaux gravillons se détachaient dangereusement de l’édifice…certains chevaliers d’or en reçurent sur la tête et réalisèrent l’imminence du danger. Mais presque aucun ne parvint à se relever, et la fatigue et l’épuisement les gagnèrent. Il ne restait plus qu’Athéna face à Hadès / Moros. La déesse de la Guerre avait retrouvé son bouclier, et le serrait maintenant un peu plus fort. Sion (au sol) : Agghh…quelle force…c’est bien un dieu… Le dieu de la Mort leva la main droite, le doigt pointé vers le plafond, et concentra une partie de son cosmos. Mais les cercles concentriques qui commençaient à tourner autour de son doigt ne dessinèrent pas une attaque destinée à frapper d’un coup violent. Ils devenaient sombres, et une intense négativité s’en dégageait. Une force impure, infiniment ténébreuse, qui semblait vouloir aspirer la déesse à elle…Les autres chevaliers d’or, Doko en premier, comprirent ce que préparait Moros. Mais, cloués au sol, épuisés et à bout de forces, ils ne pouvaient rien faire. Doko (pensant) : Non…pas ce pouvoir…nous allons tous y passer… Mais, au moment où il allait prononcer la formule qui les entraînerait tous dans un néant certain, la grande double porte de l’entrée de la pièce se mit à grincer. Deux ombres longilignes se formèrent sur le sol, puis firent place à deux personnes que plusieurs des chevaliers d’or connaissaient déjà. Eaque, le Juge des Enfers, spectre du Garuda, était accompagné de Perséphone. Tous deux découvrirent sur le coup la scène du combat, en découvrant pour la première fois la déesse Athéna devant un Moros aux cheveux ébouriffés, au visage ensanglanté et à la robe déchirée, qui paraissait douter de lui pour la première fois. Mais le dieu de la Mort, dans le même temps, fut interrompu par l’arrivée inopportune des deux personnes qui lui étaient encore attachées, et parut offensé de cette soudaine intrusion. Perséphone (air suppliant) : Majesté Moros !! Et d’un coup, sans crier gare, Athéna concentra son immense cosmos divin, le faisant briller d’une chaleur intense qui enveloppa la totalité des personnes présentes dans la salle, sans provoquer la moindre sensation de brûlure. La chaleur était si douce et si apaisante que chacun des chevaliers d’or sentait le poids de sa fatigue s’estomper peu à peu et vitalité et réconfort les remplir à nouveau. Le cosmos d’Athéna rayonna dans toute la pièce, en dégageant une telle lumière que c’était comme si tous se trouvaient en plein soleil, à la surface de la terre, au plus fort de l’été. Les corps de Moros, de Perspéphone et d’Eaque se figèrent sur place, les yeux et la bouche grands ouverts, comme si le temps s’arrêtait un instant. Lorsque tout cela cessa, les trois personnes concernées retombèrent au sol. Au bout de quelques instants, ils se relevèrent et se regardèrent, mais l’expression de leur visage avait changé, au moins pour l’une d’entre eux. Perspéphone : Où…où suis-je ?? Plusieurs des chevaliers d’or, qui se relevaient, retinrent leur souffle. Tous comprirent ce qui était en train de se passer. Moros n’avait été nullement touché par les rayonnements intenses du cosmos d’Athéna, et avait très vite retrouvé ses esprits. Mais la confusion la plus totale régnait maintenant dans la tête de Perséphone. Quant au spectre du Garuda, il se prenait le visage dans ses mains, pris de maux de tête très violents. Iolaos : Mmmm…ces maux de tête !! Je me souviens…Ce sont les mêmes que lorsque Ménélas a… Le coup, très violent, était parti d’un coup, en direction de Janus des Gémeaux, le premier à s’être relevé. Tous les espoirs d’Athéna et des autres chevaliers concernant Eaque, s’évanouirent en un instant. Janus n’eut que le temps de bondir sur le côté mais le coup le frappa néanmoins violemment dans l’estomac et il alla s’écraser avec douleur contre le mur qui se trouvait derrière lui. Perséphone, encore confuse, s’était accroupie, à genoux, dans un coin de la pièce, et observait toute la scène avec une curiosité mêlée d’hébétude. Janus : Aggh…ça n’a pas marché… Le coup partit à nouveau si violemment, et si brutalement, que personne n’eut le temps de réagir. Janus était toujours fiché dans le mur, qui s’était creusé dans son dos sous la violence de l’impact, et n’eut pas non plus le temps de se déplacer. Le coup porté par Eaque fonçait sur lui comme une flèche visant le cœur d’une cible…Il ne pouvait pas y échapper. Il ferma les yeux par réflexe… Iolaos : Abel !! Pourtant, le chevalier du Scorpion savait, pour l’avoir accompagné, que son compagnon avait été mutilé aux bras lors des combats contre les douze spectres du zodiaque, et qu’il était depuis incapable de les mouvoir même de quelques centimètres. Il ne s’expliqua pas que le chevalier du Capricorne parvienne malgré tout à effectuer un dernier geste…mais il finit par comprendre en voyant son cosmos brûler intensément. Eaque : Mais !! Comment peux-tu encore me retenir, avec tes bras…lâche-moi !! Ce ne sera pas difficile pour moi, de toute façon… Eaque brûla intensément son cosmos sombre, certain que la chaleur dégagée forcerait très vite Abel à le lâcher. Pourtant, plus la chaleur augmentait, plus Abel semblait resserrer encore davantage son étreinte. Il commença à se débattre en comprimant les muscles et serrant les mâchoires de toutes ses forces, mais rien n’y faisait. Eaque : Mais !! Comment… ?? Tous les autres sursautèrent et comprirent ce qu’Abel voulait faire. Hippolyte du Verseau, qui n’entendait plus rien, avait malgré tout compris ce qui se passait, et se remémora le combat durant lequel Caïn, chevalier du Peintre, le jeune frère d’Abel, était intervenu. Et son issue tragique. Athéna poussa un cri de supplication en voyant qu’Abel voulait en finir, mais ce dernier ne semblait déjà plus l’écouter. Moros, quant à lui, avait croisé les bras, et gardait ses distances avec la scène, sans la moindre réaction, le regard froid, mais néanmoins attentif. Abel recommença bientôt à brûler son cosmos doré…qui se mêla à celui d’Eaque pour former un seul cosmos aux nuances beiges qui les enveloppait tous les deux d’un seul tenant. Il brûlait vivement, comme un brasier ardent, et les deux combattants ne furent bientôt presque plus visibles sous le voile opaque qu’il formait. Tout le monde, dans la pièce, avait de plus en plus chaud. Eaque : C’est stupide !! Dans ton état, tu ne tiendras pas longtemps ! Le cosmos brûlant d’Abel explosa, et les deux combattants, le chevalier d’or et le Juge des Enfers, décollèrent du sol de la pièce, d’abord lentement, puis de plus en plus rapidement. Arrivés au plafond, une explosion se produisit et, en quelques instants, des blocs de pierre se brisèrent, et s’effondrèrent aux pieds d’Athéna et des chevaliers d’or, dans un fracas épouvantable, qui fit trembler dangereusement tout l’édifice du Giudecca. Au-dessus d’eux, par le peu de lumière qui se dégageait du trou creusé dans le toit, on ne distinguait déjà plus qu’une trace évanescente qui poursuivait sa route dans les airs, vers des cieux qu’elle n’atteindrait sans doute jamais. Il ne restait plus rien… Moros joignit ses mains au-dessus de sa tête et, très rapidement, reproduisit l’attaque qu’il avait maintes fois utilisée à l’encontre de ses adversaires. Cette fois, les chevaliers d’or ne tentèrent nullement de s’interposer entre lui et Athéna, en raison des instructions que leur avait données la déesse, mais aussi parce qu’ils savaient bien qu’ils ne pourraient être très utiles dans cet affrontement divin. De plus, la règle qui voulait qu’une même attaque ne marchait pas deux fois sur un chevalier d’Athéna, ne s’appliquait guère encore lorsque cette attaque provenait d’un dieu en personne. Iolaos : Le temple…le temple du Giudecca va bientôt s’effondrer si cela continue !! Cet aveu d’ignorance jeta le trouble parmi les huit chevaliers encore présents aux côtés de la déesse. Moros avait-il pu être déjà vaincu ? Ils n’avaient pas le temps d’y penser, et il leur fallait prendre rapidement une décision : s’ils ne faisaient rien, ils risquaient effectivement de tous périr ensevelis sous les décombres probables du temple du Giudecca. Siddartha : Tant pis, nous aviserons plus tard concernant Moros…ressortons du temple par l’entrée !! Janus : Hippolyte !! Le chevalier du Verseau était là, lui aussi, à ses côtés, et se redressait sur le sol en tremblant de ses vieux os. Un peu plus loin, Jason se relevait aussi, puis son élève Sion non loin de lui. Les huit chevaliers se retrouvèrent bientôt tous réunis, dans la même condition physique qu’à leur départ, sans trop comprendre où ils étaient. Athéna n’était pas à leurs côtés. Iolaos : Athéna…où est passé la déesse ?? Et pourquoi avons-nous quitté le monde des Morts…Sion !! Tous regardèrent subitement le chevalier du Bélier, et se rappelèrent un souvenir. Quelques mois auparavant, dans une situation identique, le combat contre Apollon, à Delphes, s’était conclu par une violente attaque qui avait menacé le temple du dieu de s’effondrer. Ils n’avaient alors dû leur salut qu’à l’intervention du chevalier d’or du Bélier qui, grâce à ses puissants pouvoirs de télékinésie, était parvenu à ramener tout le monde au Sanctuaire. Doko : Jason !! Ce serait toi qui… Deux voix résonnèrent au loin. Deux hommes accouraient vers eux. Lorsqu’ils arrivèrent tous vers eux, ils reconnurent Adam de l’Horloge et Aritaki de Pégase ! Doko : Adam !!! Aritaki !! Les chevaliers d’or comprirent alors instantanément à quel endroit ils s’étaient retrouvés : au sommet du mont Kunlun, non loin du Puits aux Morts, et donc de retour à leur lieu de départ. Adam et Aritaki guidèrent l’ensemble du groupe vers le Puits, sans que personne ne parvienne encore à comprendre comment et pourquoi ils s’en étaient sortis indemnes. Ils se racontèrent succinctement l’ensemble des combats qui avaient eu lieu depuis leur dernière séparation, la liste éprouvante des chevaliers qui avaient déjà perdu la vie…et, alors qu’ils arrivaient devant la gigantesque pagode de l’Auguste de Jade, en continuant de parler tout en marchant, ils se regardèrent tous un instant longuement avant de réaliser. Doko : C’est épouvantable…tant de sang a coulé… Mais, avant que quiconque d’entre eux n’ait pu répondre quelque chose à cette dernière réflexion, un cosmos surpuissant venu de nulle part, inonda toute la montagne où il se trouvaient, en se répandant comme d’immenses langues de feu balayant tout sur leur passage. Ils furent tous soulevés du sol en un instant et projetés violemment contre la pierre du sol rocailleux, des dizaines de mètres en arrière. Jamais ils n’avaient ressenti un tel cosmos. La haine de tous les hommes de la terre réunis semblait le remplir et le nourrir. Sion (au sol) : Aghhh…quel cosmos affreux…une haine épouvantable… Tous redressèrent la tête en même temps, à terre, et regardèrent dans la même direction, sur les marches menant à l’entrée de la pagode de l’Auguste de Jade. Un foyer de lumière d’où le cosmos avait été projeté, attira toute leur attention. Un homme se tenait sur ces marches…Revêtu d’une somptueuse robe de sacre noire et aux dorures brillantes…une cape pourpre dans le dos…le même homme qu’ils avaient affronté peu avant. Le blanc des yeux rougis, injecté de sang. Le regard furieux. Doko : Mo…Moros !!! Le dieu de la Mort se trouvait à nouveau devant eux, revenu en ce monde lui aussi, son cosmos plus puissant que jamais. Eux qui avaient eu la naïveté de croire, une fraction de seconde, que la disparition de son cosmos, dans le temple du Giudecca, signifiait qu’il était vaincu, étaient contraints d’admettre le contraire. Sa robe déchirée avait fait place à une nouvelle, plus somptueuse encore, et le visage autrefois angélique du chevalier d’or du Cancer, avait définitivement disparu sous des traits sombres et ténébreux, renforcés par la couleur de ses yeux et de ses cheveux, et l’impénétrabilité de son regard, dans lequel on distinguait de la haine malgré tout. Moros (les regarde tous se relever) : Alors, chevaliers d’or ? Cet endroit vous plait-il plus que le temple dans lequel je vivais, et que vous avez détruit de vos misérables mains ?? Doko avait une nouvelle fois attaqué de manière irréfléchie, gagné par une colère grandissante qui lui faisait perdre sang-froid et sens de la mesure. L’attaque fut à la hauteur des pouvoirs du dieu de la Mort : les dragons s’évanouirent au loin, dans les airs, en traversant le dieu sans même l’effleurer, et un souffle de vent surpuissant, véritable petite tornade miniature, le souleva de terre lui seul et le fit retomber lourdement au sol, dans un cliquetis de morceaux d’armure heurtant la pierre. Doko : AAAhhhhrrggh !! Le dieu de la Mort concentra une boule de lumière dans sa main gauche, en élevant doucement celle-ci à hauteur de son épaule, la paume grande ouverte, et le regard toujours aussi froid. Adam de l’Horloge et Aritaki de Pégase restèrent debout et immobiles, face à cet être divin qui avait pris les traits de l’un de leurs compagnons et qui les inquiétait de plus en plus. Aucun des chevaliers d’or n’avait envie de tenter de s’interposer, en sachant qu’il mourrait peut-être aussi…tous étaient paralysés par une peur irrationnelle…et pourtant compréhensible… Adam : Ce cosmos…quelle puissance…ce n’est plus, et de loin, celui de Ménélas du Cancer… Mais, au moment où ils croyaient être touchés mortellement, les chevaliers de Pégase et de l’Horloge retombèrent au sol, balayés par un souffle de vent qui n’avait fait que leur faire perdre l’équilibre. Devant eux se tenait Athéna, le bouclier en avant, qui avait bloqué une nouvelle fois l’attaque du dieu !! Tous : Athéna !!! Le petit groupe accourut auprès de la déesse, qui venait d’apparaître comme surgie de nulle part, sans vraiment comprendre. Mais l’heure n’était pas aux embrassades. La déesse de la Guerre avait maintenant un regard rempli d’une colère grandissante, et la compassion dont elle avait su faire preuve jusque là, à l’égard de son ennemi, tendait à diminuer. Moros : Déesse Athéna…tu es revenue, toi aussi, défendre ce lieu…pourtant, tu sais bien que c’est ici et maintenant que cette Guerre Sainte prend fin…à partir de cette nuit, le pouvoir d’Hadès va inonder ce monde, et le faire devenir sien !! A jamais !! Avant qu’Athéna n’ait pu poursuivre la conversation, un rayon de lumière jaillit de la main droite de Moros levée à la verticale, et s’éleva dans le ciel étoilé, à des kilomètres en un instant, en déchirant le ciel en deux et pourfendant les étoiles comme pour les faire exploser. Il y eut un grondement pareil à celui de l’orage, annonciateur de pluie…mais il n’en fut rien, et le calme et l’obscurité de la nuit revinrent. Alrisha : De nouveaux spectres !! Pourtant, le collier aux 108 perles indique que… Le coup fut dirigé contre Thanatos, mais, au moment où la minuscule aiguille allait transpercer la solide carapace du surplis du dieu, Iolaos fut pris de contractions musculaires violentes et irrésistibles, qui le firent se tordre de douleur dans tous les sens, et hurler, son visage déformé dans une grimace épouvantable. Iolaos : Aggh !!! AAAArrrrgghh !!! (retombe sur le sol) D’un seul coup, l’ensemble des dix chevaliers d’Athéna survivants fut balayé et tous retombèrent au sol à des endroits différents en heurtant le sol bruyamment. Du sang s’écoulait des blessures de Iolaos du Scopion, ainsi que sur le visage de la plupart des chevaliers, et des débris brisés de l’armure d’argent de l’Horloge, jonchant le sol, témoignaient déjà de la violence du coup porté.
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