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Cette fiche vous est proposée par : Doko libra Hadès 1743
Tout était redevenu calme. Après un long affrontement intense, où chacun des chevaliers avait repoussé son cosmos jusqu’à des limites insondables, jusqu’au sacrifice de leurs propres vies, seuls émergeaient encore du champ de bataille les deux dieux par qui tout avait commencé, et par qui tout se terminerait sans doute bientôt. Athéna, déesse de la guerre, faisait face à son ennemi de l’Olympe, Hadès, dieu de la Mort, sous les traits de Moros. Maintenant que Thanatos et Hypnos avaient disparu, il était difficile de dire qui de Moros ou d’Athéna possédait l’avantage. Le corps d’Athéna était recouvert d’égratignures, de bleus et de traces de coups, mais la déesse avait gardé une étonnante dignité qui lui permettait encore de se tenir debout, majestueuse, enveloppé de son cosmos divin doux et puissant, qui faisait onduler ses longs cheveux blonds dans le vent nocturne de la montagne. Autour d’elle, des cadavres désormais innombrables. Des chevaliers, des spectres, de tous rangs et tous horizons, qui avaient tous donné leur vie, dans un sacrifice héroïque et pourtant tellement absurde. Moros : Athéna…tu es encore debout…mais pourquoi te relèves-tu encore ? Tu aurais déjà dû comprendre…ce combat est désormais inutile…tu ferais bien de te rallier à moi… Et, d’un seul coup, sans crier gare, Moros lança une nouvelle salve d’énergie qui jaillit de sa main, sans incantation, en se déployant comme des rayons de lumière bleutés, qui menaçaient à nouveau la déesse de la Guerre. Athéna brandit son imposant bouclier de la main droite, sans crainte de ce qui arriverait, confiante en ses pouvoirs. Sa tête disparut derrière la puissante protection, et les rayons lancés par Moros vinrent se réfléchir dans le bouclier comme un miroir opaque qui renvoya l’attaque à son expéditeur en un éclair. Moros sauta sur le côté pour éviter les rayons qu’il avait lui-même générés, et retomba sur le sol en souffletant de fatigue légèrement, ce qui n’échappa pas à Athéna. Athéna : Mes chevaliers ont réussi à enfermer Thanatos et Hypnos dans un monde d’où ils ne pourront plus revenir…bientôt, ce sera ton tour d’être enfermé, et par mes soins cette fois ! Abandonne la partie, Moros !! Mais, au moment où il prononçait ces paroles, un râle sonore surgit des décombres aux alentours. Un corps se remettait en mouvement tout doucement. Avec la nuit et la multitude de corps entassés au sol, il était presque impossible de deviner de qui il s’agissait…très vite, le visage d’Alrisha, le chevalier d’or des Poissons, apparut aux deux dieux, et le chevalier se remit debout, prêt à se battre à nouveau ; il avança vers sa déesse et trembla en marchant, sans un mot, le regard tout droit dirigé contre le dieu de la Mort, avec une petite flamme de détermination brûlant dans chaque œil. Athéna : Alrisha !! Mais Alrisha, qui savait que sa déesse lui demanderait de s’abstenir de se battre, ne pouvait se résoudre à lui obéir, et l’idée de regarder Athéna se battre sans pouvoir l’aider, ne lui était pas supportable. Il attaqua donc de toutes ses forces, en faisant voler des dizaines de roses d’un rouge éclatant, qui jaillissaient de sa main. Les roses, en apparence inoffensives, atteignirent Moros à toute vitesse, qui se défendit d’un simple revers de la main. Un écran invisible et protecteur s’était formé devant lui et bloquait d’un coup la totalité des roses envoyées par le chevalier. Pourtant, alors qu’Alrisha avait une moue de dépit en constatant la vanité de son attaque, l’une des roses, une seule, parvint à transpercer le bouclier du dieu de la mort, et à l’atteindre au visage ! Moros poussa un petit cri en sentant une épine de la fleur lui égratigner la joue droite. Quelques gouttes de sang coulèrent de la coupure. Moros : Agh !! Comment est-ce que…(essuie le sang et le regarde, incrédule) Tu as… !! Alrisha fut balayé comme une feuille morte sur le point de se craqueler ; il retomba au sol lourdement et son visage fut envahi par un sang de la même couleur que ses roses flamboyantes. Il se releva en tremblant et grimaçant : il n’en démordait pas et décida d’attaquer à nouveau, sur le champ. Alrisha : Roses Piranhas…attaquez votre ennemi !! Cette fois, des roses noires comme le surplis des spectres jaillirent des mains du chevalier d’or, et se dirigèrent à nouveau vers leur cible, à toute allure. Moros n’eut aucune inquiétude mais anticipa malgré tout le risque que le chevalier parvienne à l’atteindre une seconde fois ; il se déplaça donc à grande vitesse non loin de là, en s’étirant dans les airs comme un rideau tiré sur le côté. Les roses noires tombèrent à terre et se perdirent dans l’obscurité de la nuit. Cette fois, Alrisha n’avait rien pu faire… Alrisha : Non…je n’ai pas pu rééditer mon exploit…pourtant, le pouvoir des roses noires est plus grand… Moros sentit une vive douleur dans son bras droit. Il regarda et aperçut une nouvelle blessure qui le faisait légèrement saigner. A nouveau, à ses pieds, une rose noire trônait à ses pieds, et témoignait de la réussite de l’attaque d’Alrisha ! Moros : Misérable… !! Comment as-tu encore pu…cette fois… Moros concentra son cosmos mais d’une façon violente et subite qui n’avait plus rien à voir avec le début du combat. Ses forces décuplaient littéralement, avec une telle violence qu’on aurait pu croire qu’il détruirait les montagnes toutes entières à la prochaine attaque. Alrisha s’inquiéta, tout comme Athéna. Alrisha : Mmm…cette puissance…j’ai réveillé la colère du dieu… Il y eut une explosion de lumière. Alrisha fut balayé avec une grande violence mais il ne sombra pas dans l’inconscience et s’étonna même de pouvoir encore se relever à l’issue de l’attaque. Il comprit rapidement pourquoi : Athéna s’était interposée entre lui et Moros, et avait tenté de parer l’attaque à l’aide de son bouclier, mais, même armée de cette façon, elle avait été projetée à plusieurs mètres elle aussi, et n’avait pas pu se rétablir. Que la déesse elle-même ait eu du mal à résister témoigna au chevalier des Poissons de la puissance que Moros avait utilisé. Il se culpabilisa aussitôt d’avoir mis en danger Athéna, et accourut à ses côtés pour s’enquérir de son état. Alrisha : Athéna !! Mais le chevalier des Poissons se sentit désormais contraint de répondre à la provocation de Moros. Il savait parfaitement qu’affronter un dieu pour le vaincre était chose quasi impossible pour lui. Mais les traits du visage de son ancien compagnon, Ménélas du Cancer, le motivaient à poursuivre le combat. Non, il ne devait pas désespérer et perdre espoir. Même s’il n’avait aucune chance de tuer le dieu de la Mort, il pouvait au moins espérer réveiller le chevalier qui sommeillait sans doute encore en lui ! Les deux failles qu’il avait causées à l’aide des roses rouges puis noires lui donnaient envie d’aller jusqu’au bout. Il prit donc une décision, tandis que Moros déployait autour de lui, à nouveau, son cosmos divin, puissant et menaçant. Moros : Tu as l’air décidé, chevalier…et il vaut mieux pour toi, car il te reste peu de temps à vivre ! Et Alrisha fit apparaître, du bout de ses doigts, une magnifique et somptueuse rose d’un blanc éclatant, que personne, pas même Athéna, n’avait jamais vu auparavant. Moros : Mais !! Encore une rose ?? Qu’espères-tu encore me faire ?? Ce fut un tourbillon déchaîné qui emporta le chevalier des Poissons en le soulevant du sol sans qu’il ne puisse rien faire. Athéna elle-même dut s’abriter derrière son bouclier pour ne pas risquer d’être emportée à son tour. Alrisha ne vit pas ce qui se produisait à l’origine du tourbillon. La puissante rose blanche remontait le courant d’air comme un poisson nageant à contre-courant, en se rapprochant de Moros, de plus en plus dangereusement…arrivée à quelques centimètres à peine du cœur du dieu, elle se figea sur place…puis fit demi-tour, violemment, à vive allure, vers le chevalier des Poissons, qui gisait maintenant au sol, terrassé, allongé sur le dos. Il eut à peine le temps de distinguer la fleur qui fonçait sur lui. Son arme se retournait contre lui. Il n’avait rien put faire… Alrisha (se regarde agoniser) : Aggh...A….Athénaaaa…. Mais les retrouvailles entre Alrisha et sa défunte élève, chevalier de la Rose, échappa à Athéna et à Moros. Alrisha, chevalier d’or des Poissons, n’était plus de ce monde. Athéna s’effondra sur le corps de son chevalier, en se laissant gagner par quelques larmes de tristesse. Elle n’avait rien pu faire et avait assistée, impuissante, à la mort de l’un de ses plus puissants chevaliers… Athéna : Grr…Moros !! En disant cela, plusieurs bras commençaient à bouger dans les décombres du champ de bataille. Plusieurs corps se remettaient en mouvement, derniers soubresauts de vie dans un paysage dévasté par les combats menés…des corps redressés émergèrent Doko, chevalier de la Balance, Iolaos, chevalier du Scorpion, et Hippolyte, chevalier du Verseau…un peu plus loin, presque côte à côte, c’était au tour de Adam, chevalier de l’Horloge, et Aritaki, chevalier de Pégase. Ces deux derniers étaient plus blessés que les autres, et leurs protections, bien moins puissantes, étaient presque entièrement réduites à néant. Seule la force de leur volonté les maintenaient encore tous debout…malgré la différence de cosmos évidente qui existait entre eux tous, cinq nouveaux chevaliers entourèrent à nouveau la déesse Athéna. Athéna : Je ne suis pas seule…plusieurs chevaliers du Zodiaque se sont encore relevés…et même s’ils sont les derniers, nous nous battrons, ensemble…et nous t’enfermerons !! Moros !! Des deux mains levées de Moros, un éclair jaillit à l’horizontale et parcourut le ciel d’est en ouest, en éclairant d’un coup la montagne comme si le jour s’était levé, puis le calme retomba quelques instants. Lorsque la nuit fut totalement retombée, deux autres éclairs, cette fois verticaux, s’abattirent tout près des cinq chevaliers survivants, en les effrayant sans les menacer. A l’endroit où les éclairs étaient tombés, se tenaient maintenant deux êtres, tout de noirs vêtus, avec une cape noire dans le dos, sans armure. Le premier était un homme aux traits asiatiques, aux cheveux noirs mi-longs et à la moustache longue et fine. Le deuxième était une femme au grand chignon élégant, qui lui ressemblait beaucoup. Athéna parut totalement surprise : à l’évidence, elle ne les avait jamais vus, tout comme la plupart des chevaliers. Seul Doko reconnut très vite l’homme parmi les deux êtres. Doko : Quoi… ?? Mais…Fu Xi ?? Mais, avant que les autres n’aient eu le temps de comprendre qui ils étaient et ce qu’ils faisaient là, Moros reprit la parole. Moros : Je suis désolé de vous avoir fait revenir…mais vous savez ce que je souhaite. Effectuez la dernière tâche que je vous demande et vous pourrez régner aux côtés de l’Auguste de Jade sur le nouveau monde qui émergera des décombres de cette Guerre Sainte… D’un seul coup, sans prévenir, Nu Güa lança une rafale d’énergie par un simple mouvement du bras, sans prononcer d’incantation, qui balaya Athéna en arrière et la fit s’écraser dans les cailloux, en lâchant son précieux bouclier qui roula près de Moros. Les cinq chevaliers survivants, saisis d’effrois, accoururent auprès de leur déesse, sonnée par l’attaque. Iolaos : Athéna !! Fu Xi : Qui es-tu, jeune impertinent à l’armure brisée ?? Sais-tu à qui tu t’adresses ? Les deux cosmos s’entrechoquèrent en provoquant une explosion de lumière bleutée, toutefois, la différence naturelle entre le dieu d’un côté et le chevalier de bronze de l’autre, apparut très nettement. Pourtant, Aritaki ne s’était pas effondré sur le sol, et tentait, à la hauteur de ses moyens, de contenir toute la puissance de Fu Xi entre ses mains !! Une boule de lumière, infiniment dense et brûlante, était logée entre les paumes de ses deux mains, et le chevalier de Pégase grimaçait douloureusement, mais se tenait toujours debout. Aritaki : Arrghh…agghh… Aritaki lâcha prise, les brûlures sur ses mains étant trop vives. Une nouvelle entaille se forma dans le reste de son plastron, d’où coula un filet de sang, et le malheureux chevalier s’effondra au sol. Doko et les autres essayèrent d’accourir. Fu Xi : C’est ce qu’il en coûte de…mais…Ohh !! Fu Xi regarda le bout de ses doigts et y aperçut une égratignure d’où coulaient quelques gouttes de sang. L’un des météores de Pégase avait atteint le dieu et l’avait touché !! Même très faiblement atteint, Fu Xi se mit aussitôt dans une colère noire et se rapprocha à grands pas du chevalier de bronze, qui gisait au sol sans réaction. Fu Xi : C’est…c’est une chose impardonnable !! (concentre son cosmos) Pour la peine, tu endureras les pires souffrances dans ton agonie…Meurs !!! Mais, au moment où Fu Xi allait abattre sa main sur Aritaki et l’achever avec la plus grande facilité, un souffle de vent caressa le visage de toutes les personnes présentes, en leur faisant tourner la tête vers l’origine du vent. Trois boules de lumière s’étaient formées dans le ciel, et descendaient lentement vers le sol. En touchant celui-ci, trois êtres se matérialisèrent…deux d’entre eux portaient une armure dorée, et le troisième une autre toute blanche, réplique identique de l’une des deux premières. Athéna : Vous êtes vivants !! La scène du combat prit une nouvelle configuration. Plusieurs affrontements distincts se formèrent presque spontanément : Janus, Sion et Jason avaient compris qu’Hadès avait fait appel à deux nouveaux dieux, et rejoignirent Doko et les autres pour leur prêter main forte, tandis qu’Athéna s’isolait un peu plus loin, devant la pagode de l’Auguste de Jade, seule face à son ennemi de toujours. Huit chevaliers survivants se tenaient encore debout devant les deux dieux impériaux. Trois combats distincts eurent lieu : Doko, Janus, Aritaki et Adam affrontaient Fu Xi d’un côté, tandis que les deux chevaliers du Bélier, Iolaos et Hippolyte affrontaient pour leur part sa sœur Nu Güa. Fu Xi : Quatre chevaliers pour moi seul…j’en suis flatté…mais, malheureusement, comme vous l’a dit Moros, vous allez vivre vos derniers instants…à commencer par celui-là !! (montre Aritaki) Des dizaines de dragons jaillirent du poing brandi de Doko et se précipitèrent sur leur cible à abattre…mais, au moment crucial, ils se heurtèrent à un mur invisible, et la plupart tombèrent au sol, frappés de plein fouet, en disparaissant aussitôt. Doko : Aghh !! Il a bloqué mon attaque ! Doko fut violemment projeté en arrière et il ne dut son salut qu’à son armure d’or ; le dieu avait manifesté un cosmos d’une grande puissance et hostilité, qui n’était pas sans lui rappeler celui de Moros lui-même. Aritaki et Adam avaient perdu l’équilibre ; seul Janus restait debout, devant son adversaire, sans avoir été inquiété. Fu Xi : Tu as résisté à l’Ecume de la Vie ?? Quel est ce prodige ? Fu Xi tendit les deux bras joints devant lui et ouvrit la paume des mains pour y contenir l’attaque du chevalier d’or. Bien qu’une pluie de météorites semblait s’abattre sur lui, le dieu ne fut nullement touché, comme si les projectiles étaient naturellement déviés de leur trajectoire en se rapprochant de lui. Fu Xi : Reçois ta propre attaque, à présent !! L’Explosion Galactique !! Tout se passa si rapidement que Janus n’eut pas le temps de comprendre ; juste celui de sentir sa propre technique de combat se retourner contre lui !! Il retomba violemment sur une étendue caillouteuse, tête la première, et sembla perdre ses esprits un instant. Fu Xi marcha calmement près de lui et s’adressa alors à lui, bras croisés. Fu Xi : Tu devrais le savoir, pourtant…vous devriez tous le savoir, désormais…c’est ce qui arrive lorsqu’on attaque un dieu…sa technique se retourne contre soi !! Vous pourrez me lancer toutes les attaques que vous voudrez, vous ne parviendrez jamais à m’atteindre… Aritaki avait poussé son cosmos jusqu’à son paroxysme ; jamais il n’avait semblé si puissant et lumineux, en dépassant, depuis bien longtemps déjà, le niveau du chevalier de bronze qui était le sien à l’origine. Pourtant, Fu Xi n’eut aucun mal à bloquer tous les météores, un à un, en bougeant les mains à vive allure. Chaque météore provoqua une petite étincelle blanche en heurtant les mains du dieu, qui ne bougea pas d’un cil. Fu Xi : C’est tout ce que tu as à me proposer ?? Meurs !! Ecume de la Vie !! Doko surprit l’attaque du dieu en attaquant à son tour, mais Aritaki fut malgré tout projeté loin en arrière, tout près du Puits aux Morts, qui ne se trouvait plus très loin de là ; en retombant, l’un de ses bras glissa sur le bord du Puits en y pendant dans le vide. L’attaque de Doko, en surprenant son adversaire, avait eu pour effet de diminuer l’intensité de l’Auguste Châtiment, sans quoi le chevalier de bronze de Pégase aurait été tué sur le coup. Fu Xi : Cette attaque…c’est celle du chevalier du Dragon… Mais le dieu avait déjà fait usage de la même technique à plusieurs reprises, et Janus avait eu l’occasion, déjà, de pouvoir l’analyser un peu. Lorsque la boule lumineuse d’énergie s’abattit sur Janus, celui-ci ne bougea pas d’un iota. L’attaque lui traversa le corps et ressortit de l’autre côté, en continuant sa route et s’évanouissant dans le vide !! Fu Xi : Mais !! Qu’est-ce que… Le chevalier d’or des Gémeaux s’était matérialisé en quatre personnes distinctes, distantes de quelques mètres les unes des autres, et l’attaque de Fu Xi avait traversé l’un des faux Janus. Fu Xi : Je vois…dans ce cas, je vais m’y prendre autrement…L’Ultime Savoir !! Des caractères chinois brillèrent dans les airs d’une lumière blanche aveuglante…Un souffle de vent surpuissant s’abattit sur le sommet du Mont Kunlun…le souffle grandit et devint une tempête, puis bientôt un véritable ouragan…la puissance qu’il dégageait était si grande que tout le monde perdit pied et s’envola dans les airs ; les quatre chevaliers des Gémeaux se matérialisèrent à nouveau en un seul, et tout le monde vint s’écraser au sol ; le chevalier de Pégase, qui ne bougeait déjà plus, le chevalier de la Balance et Janus à ses côtés. Tous les trois ne bougeaient plus et du sang était visible autour du visage renversé du chevalier des Gémeaux. Aritaki, toujours inconscient, était retombé exactement au même endroit qu’auparavant, et gisait près du Puits aux Morts, un bras pendant dans le vide du puits. Il ne lui manquait plus que quelques centimètres pour glisser de manière fatale et tomber pour de bon… Fu Xi : J’aurais dû commencer par là…avec vos blessures, si je vous précipite tous dans le vide, vous n’aurez aucune chance de pouvoir revenir du Puits aux Morts…je vais donc commencer par celui-là (regarde Aritaki). Allez ! Meurs !! (lance le pied vers lui) Le chevalier d’argent de l’Horloge, le visage en sang, et l’armure totalement éclatée, s’était relevé, seul, et se remettait, en tremblant, dans une position de combat aussi déterminée que désespérée. Fu Xi : Quoi ?? Tu n’en as pas encore assez ?? Tu veux encore te battre ? Adam se mit à tourbillonner à toute vitesse autour de son adversaire jusqu’à devenir invisible, puis ne plus être qu’une langue de feu tournant à un rythme effréné. Fu Xi essaya de percevoir ses mouvements, qui ne pouvaient dépasser une grande vitesse…pourtant, les déplacements échappaient à sa perception, et il ne parvenait pas à voir autre chose qu’un fil doré tourbillonnant autour de lui…d’un coup, des petites boules de feu jaillirent de tous les endroits du cercle en même temps…le dieu fut assailli et ne pouvait échapper à l’étau qui se resserrait… Fu Xi : Grr…comment as-tu osé ? Adam ne put cette fois rien faire et fut balayé comme un fétu de paille ; il retomba tout près d’Aritaki, non loin du Puits aux Morts ; et manqua d’y sombrer à son tour. Doko et Janus, un peu plus loi, gisaient eux aussi au sol, sans connaissance… Sion : Voici une puissante adversaire…mais nous avons réussi à enfermer Thanatos et Hypnos. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas rééditer ce miracle ! Un rayon de lumière rouge s’échappa du doigt tendu de Iolaos en filant vers la déesse de l’Humanité. Mais celle-ci ferma simplement les yeux, sans bouger, et le rayon parut s’évanouir dans les airs en éclatant d’un coup. D’un seul coup, Nu Güa rouvrit les yeux et le rayon réapparut en faisant demi-tour vers Iolaos. Le chevalier du Scorpion ne pouvait plus bouger, pétrifié par une douleur qu’il n’imaginait pas si grande ; son visage prit une expression d’immense souffrance. Iolaos : Agghhh !!! AAArrghhh !! (s’effondre au sol) Le chevalier du Verseau généra un souffle froid surpuissant entre ses deux mains puis l’abattit sur Nu Güa, qui ne bougea toujours pas…elle ferma à nouveau les yeux, dans une expression de sérénité presque inquiétante. Le fluide glacé fonça sur elle et se heurta, à nouveau, à une sorte de barrière invisible dans les airs. Mais, dans le même temps, Hippolyte n’avait pas relâché son attaque et continuait d’exercer une puissante pression de ses deux mains pour tenter de percer la barrière invisible. Les muscles de ses bras, usés par les années passées, se contractèrent à la limite se rompre, et le chevalier du Verseau serra les mâchoires…puis, à la surprise de tous, le fluide bleuté craqua finalement le mur qui le bloquait et s’abattit sur Nu Güa ! La déesse de l’Humanité fut engloutie dans une avalanche de glace, qui la fit disparaître puis recouvrir d’une épaisse couche de glace. Prisonnière d’un énorme cube glacé, la déesse restait immobile, les yeux et la bouche grands ouverts d’étonnement. Sion et Jason étaient admiratifs quoique circonspects. Sion : Hippolyte…tu as réussi… ??! Mais, pendant qu’ils parlaient, une fissure se creusa le long du bloc de glace, puis deux, puis une multitude de failles qui craquelèrent peu à peu la surface en dessinant des toiles d’araignée gigantesques…les trois chevaliers d’or encore debout prirent une expression d’effroi et n’eurent pas le temps de reculer…d’un seul coup, le bloc de glace explosa et des milliers de minuscules fragments de glace jaillirent vers eux en se pulvérisèrent instantanément, les projetant violemment au sol tous les trois. Sion, Jason et Hippolyte : Agghhhh !!! Mais Hippolyte ne répondit rien, comme s’il n’avait pas entendu les paroles de la déesse, ce qui était en fait la réalité, ses tympans crevés le rendant totalement sourd. Il se contenta de faire brûler son cosmos de toutes ses forces, prêt à attaquer à nouveau, sans démordre de la première fois. Hippolyte : Par l’Exécution de l’Aurore !! Les deux attaques s’entrechoquèrent avec violence, tandis que Sion et Jason se relevaient et que Iolaos restait toujours au sol, comme inconscient. Cette fois, l’attaque lancée par Nu Güa ne laissa aucune chance à l’attaque du chevalier du Verseau, qui fut balayé comme une feuille morte pour aller s’écraser non loin de l’endroit où les deux chevaliers du Bélier s’étaient relevés. Sion et Jason ne purent qu’assister, impuissants, à la nouvelle déroute de leur compagnon. Sion : Hippolyte !! Une vive douleur assaillit la déesse de l’Humanité : à la hauteur de sa taille, une violente piqûre glacée lui causa une vive douleur. Hippolyte avait réussi à atteindre Nu Güa, une fraction de seconde ! Nu Güa : Mais…comment ?? Son Exécution de l’Aurore m’aurait finalement… ?? Sans que Sion et Jason n’aient pu l’en empêcher, Nu Güa lança un rayon de lumière bleuté pas plus gros que celui de l’Aiguille Ecarlate, qui alla toucher le visage du chevalier du Verseau, désormais immobile sur le sol, et fit apparaître des cercles concentriques blanchâtres qui s’échappaient de son front. Sion et son maître ne comprirent pas ce qui se passait. C’était il y a longtemps, très longtemps, peut-être plus d’un siècle. Hippolyte, chevalier d’or du Verseau, était présent, dans une grande salle toute en pierre, sans fenêtres, le visage beaucoup plus jeune qu’aujourd’hui. A ses côtés, plusieurs chevaliers, d’or mais pas seulement, que Jason connaissait pour certains. Il y avait là Anatol, chevalier de bronze du Dragon, ancien maître de Doko ; Ivan, l’ancien grand pope et chevalier d’or des Gémeaux ; et deux chevaliers d’argent, de la Lyre et du Lézard, que Jason n’avait jamais vus. Un peu plus loin, les chevaliers du Taureau et du Cancer gisaient au sol, et, bien que ne pouvant plus se battre, paraissaient encore en vie. Plus loin encore, dans une autre pièce, Archinoald, chevalier d’or de la Balance, affrontait Rhadamanthe du Wyvern dans un combat acharné qui semblait échapper aux lois du temps et de l’espace, sans se soucier de ce qui se passait à côté. Athéna : Hadès, ça suffit. Presque tous tes spectres sont morts. Abandonne le combat ! Tous les chevaliers survivants, emmenés par Hippolyte, firent brûler leur cosmos simultanément, entourant Athéna qui, elle-même, fit un pas vers Hadès, qui se cachait sans nul doute sous les traits d’un des chevaliers d’or dont il avait emprunté le corps. Son visage paraissait beaucoup moins serein que ne l’était, aujourd’hui, celui de Moros : ici, en l’an 1556, Hadès était seul, totalement isolé, face à une douzaine de chevaliers qui avaient héroïquement survécu. Hippolyte : Hadès !! Je vais t’enfermer dans le mur de glace éternelle…dont tu ne te réchapperas plus, au moins pendant longtemps !! Le cosmos d’Athéna enveloppa tous les autres et un gigantesque cosmos, mosaïque de toutes les énergies présentes cumulées, s’abattit sur Hadès qui fit brûler son cosmos comme il le put sans pouvoir résister à une telle déferlante. Au bout de quelques instants, lorsque le calme revint dans la pièce, le dieu de la Mort gisait, pétrifié, dans un immense bloc de glace transparent qui trônait en lieu et place du siège impérial où Hadès s’asseyait habituellement. Au bout de quelques secondes, un sceau en parchemin se matérialisa au pied du bloc de glace, avec les cinq lettres grecques composant le nom d’Athéna. Athéna : Hippolyte…chevalier du Verseau…tu as réussi… Les images défilèrent à nouveau à toute vitesse…et le mont Kunlun réapparut, éclairé par la pleine lune, à nouveau en 1743. Nu Güa : Alors c’était donc ça…tu as survécu à la dernière Guerre Sainte…et à cette époque, avec l’aide d’Athéna, tu avais réussi à emprisonner Hadès dans un bloc de glace !! Mais le chevalier du Verseau, allongé au sol, ne bougeait toujours plus. Seuls Jason et Sion se tenaient encore debout, capables de se battre. Encore émus par les images qu’ils venaient de découvrir sur le dernier combat sacré, ils firent brûler tous les deux leurs cosmos dorés, puissants et presque identiques. Celui de Sion surpassait désormais légèrement celui de son maître. Nu Güa : Qu’espérez-vous encore, tous les deux ?? L’attaque fut plus puissante que jamais, et les deux chevaliers avaient poussé leurs deux cosmos jusqu’à leur paroxysme. Mais Nu Güa concentra cette fois le sien, décidée non seulement à se défendre elle aussi, mais aussi à attaquer. Nu Güa : Par le Fluide Vital !! L’attaque de la déesse surpassa rapidement les deux cosmos pourtant cumulés de Sion et de Jason, qui virent revenir vers eux les boules d’énergie qu’ils avaient lancées contre la déesse de l’Humanité. Ils allèrent s’écraser très lourdement au sol, sans véritablement comprendre comment ils pouvaient être si impuissants, eux, des chevaliers d’or. Sion : Aghh…quelle douleur… Tandis que Nu Güa concentrait son cosmos, sans doute décidée à donner le coup de grâce aux deux chevaliers du Bélier qui gisaient au sol, épuisés, sans pouvoir bouger, Athéna, plus loin, affrontait toujours Moros dans un combat acharné dans lequel elle utilisait maintenant la totalité de son cosmos divin, comme elle ne l’avait encore jamais fait. Elle avait lancé plusieurs fois son Châtiment Divin contre le dieu de la Mort, que celui-ci avait contré à chaque fois ; de même, lorsque Moros lançait le Calice Divin, Athéna le bloquait systématiquement à l’aide de son bouclier. Mais l’usure commençait à se faire sentir et, tôt où tard, l’un des deux adversaires finirait par lâcher le premier ; il ne faisait nul doute pour les chevaliers survivants qu’il fallait encore se relever pour aller aider la déesse dans son ultime combat. Nu Güa : J’ai été assez patiente jusqu’ici…mais maintenant, c’est fini pour vous. Mourrez !! Pour la première fois, la déesse de l’Humanité vacilla sur le côté, sans avoir eu le temps de lancer sa dernière attaque contre Sion et Jason. Iolaos du Scorpion était parvenu à se relever et, contre toute attente, avait lancé à nouveau le venin de l’Aiguille Ecarlate, cette fois avec succès. Nu Güa se tordit de douleur et tomba sur le côté, la main sur son ventre, là où Hippolyte l’avait touchée peu avant. Iolaos : Alors ?? Ca fait mal ?? C’est ce pouvoir dont tu te moquais tout à l’heure…et ce n’est qu’un début. Je vais te faire souffrir, de plus en plus, jusqu’à ce que tu te rendes vraiment compte de ce qu’est le pouvoir des plus puissants chevaliers d’Athéna…les chevaliers d’or !! Joignant le geste à la parole, Iolaos lança aussitôt les deuxièmes et troisièmes coups de l’aiguille écarlate, qui atteignirent à nouveau la déesse, avec une facilité pour la moins étonnante. Nu Güa s’effondra au sol, et sa vision commença à se troubler. Nu Güa : Mais…comment ?? Je suis…une déesse…tu ne peux pas… Sans pouvoir se défendre, Iolaos fut projeté en arrière par la nouvelle attaque de la déesse, plus puissante encore que la première, et les plaies de ses blessures lui causèrent à nouveau de vives douleurs en se réveillant. De son seul œil encore valide, au sol, il regarda Nu Güa marcher vers lui calmement, l’air déterminé. Nu Güa : Effectivement, comme tu l’as dit, c’est un véritable miracle pour toi d’être parvenu à me toucher avec l’Aiguille Ecarlate…je t’ai un peu sous-estimé mais il est temps que ce combat prenne fin, et que vous n’ayez plus aucune chance, ni toi ni les autres, de vous relever…(concentre son cosmos) Je vais te tuer, de ce coup, Scorpion… !! Hippolyte du Verseau venait de se relever, une nouvelle fois, et de se remettre en position de combat devant Nu Güa, en brûlant tout le cosmos dont il était encore capable. Mais son épuisement était visible, et seule la puissance de sa cosmo–énergie le maintenait encore debout : il savait qu’il menait son ultime combat et qu’il n’y survivrait sans doute pas. Nu Güa : Alors, tu t’es finalement relevé, toi aussi ?? Mais vous auriez déjà dû comprendre, tous les deux…vous allez augmenter la souffrance de votre agonie inutilement, plutôt que de périr doucement, et de vous éteindre peu à peu… Mais Hippolyte n’eut aucune réaction à ces parole, ce que remarqua cette fois Nu Güa. Nu Güa : Que me vaut ce regard, Verseau ?? Tu veux donc que je te répète ce que je viens de dire ? Une nouvelle fois, l’attaque d’Hippolyte, surpuissante, fonça sur Nu Güa, qui tenta de résister sans riposter, en utilisant le même mur de protection que la première fois. Mais, dans le cosmos d’Hippolyte, d’autres énergies semblèrent se mêler à la sienne. Des roses rouges jaillissaient à présent, en même temps que la glace ! Lorsque Nu Güa remarqua cette curiosité, le mur de protection se craquela et la déesse fut projetée en arrière, cette fois beaucoup plus violemment que la première fois. Elle se releva en tremblant, son chignon défait, le visage maculé de sang, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. Nu Güa (essuie son visage) : Comment…as-tu pu…as-tu osé… Iolaos décida contre toute attente de changer de technique de combat, et un gigantesque scorpion apparut dans son dos, prêt à pincer la déesse pour lui inoculer son venin mortel…il savait qu’il n’avait que peu de chances d’y parvenir. Pourtant, en même temps qu’il attaquait, il sentit que d’autres forces se ralliaient subitement à la sienne. Aux côtés du scorpion, un puissant lion apparaissait à présent, la gueule grande ouverte, de même qu’un taureau, la tête baissée, les cornes en avant !! Nu Güa : Mais qu’est-ce que c’est que…plusieurs cosmos ?? Mais…aghhhh !!! Une nouvelle fois, Nu Güa alla s’effondrer au sol. Iolaos et Hippolyte, seuls à se tenir encore debout, retinrent leur souffle…plus loin, le corps de Gassama du Taureau, déjà blanchi et refroidi par la mort, n’avait pas bougé d’un millimètre, pourtant les deux chevaliers avaient senti son cosmos venir les aider au moment fatidique, une dernière fois, lui aussi. De même que Samsom du Lion depuis les Limbes des Enfers. Nu Güa : Mi…misérables…vous allez me le payer… Le chevalier du Verseau paraissait terrifié par ce qu’ils venaient de faire, et se demandaient comment ils pourraient désormais lutter à armes égales…le cosmos de Nu Güa augmentait à vue d’œil…plus loin, près de la pagode de l’Auguste de Jade, Moros et Athéna, qui avaient perçu ce qui s’était passé, avaient interrompu leur combat un instant pour regarder ce qui se passait…de même que Fu Xi, qui s’apprêtait à en finir avec ses quatre adversaires. Hippolyte : Iolaos…si la colère de cette déesse explose, alors la terre toute entière sera menacée…il faut prendre une décision, et vite !! Iolaos savait qu’il n’y avait plus rien d’autre à tenter désormais…emporter la déesse avec eux, dans un sacrifice ultime, celui de leur propre vie… Nu Güa (furieuse) : Chevaliers d’or !! Voici la fin de votre existence…et aussi celle de ce monde !! Que la déesse de l’Humanité reprenne la vie qu’elle vous avait donnée !! Mais, au moment où la déesse de l’Humanité allait libérer son cosmos, Iolaos et Hippolyte surgirent tous les deux sur elle et lui agrippèrent les deux bras, chacun d’un côté, en l’empêchant de bouger et de porter son coup. Nu Güa : Mais… !! Que faites-vous ?? Lâchez-moi !! Les deux chevaliers firent simultanément brûler leurs cosmos, de toutes leurs forces, mais sans manifester l’intention d’attaquer. On devinait aisément ce qu’ils recherchaient. Deux brasiers ardents, d’un orange vif, brûlèrent intensément, et donnèrent une nouvelle impression de jour au beau milieu de la nuit, en irradiant les lieux alentours à plusieurs kilomètres à la ronde. Athéna : Non…Hippolyte…Iolaos…pourquoi… Sion et Jason commençaient à se relever, réveillés de leur torpeur par une chaleur subite dont ils cherchaient l’origine. Une chaleur telle que Nu Güa commençait à sentir les flammes ardentes des deux cosmos lui brûler la peau des bras, puis du reste du corps. Elle tentait de se débattre mais, malgré sa puissance divine, les deux forces qui la bloquaient étaient si puissantes qu’elles l’interdisaient de bouger. Nu Güa : Imbéciles !! Vous allez mourir pour rien !! Si vous trouvez votre geste héroïque, il est parfaitement stupide !! Je m’en réchapperai… Deus boules de feu grossirent, grossirent de plus en plus, dans des proportions telles qu’on pouvait les voir à des dizaines de kilomètres…au moment fatidique, en contrebas du pic où se trouvait le puits aux Morts, un nouvel homme arrivait à toute allure, guidé par les lumières, essoufflé, et inquiet de ce qu’il voyait au loin… - Mpf…mpf…ces lumières…ce sont…NON !!! Hippolyte : Que ma vie explose !! Les boules de feu explosèrent en libérant toute l’énergie qu’elles contenaient…une déflagration formidable, qui souffla des collines de terre, de cailloux et de gravas…tout le monde fut balayé, les quelques chevaliers encore debout, les cadavres amoncelés depuis plusieurs jours, Athéna et Moros eux-mêmes, qui se rétablirent comme ils purent…puis le calme revint, et la nuit noire, éclairée faiblement par la pleine lune et la traînée blanche des étoiles de la Voie Lactée. Sion : I…Iolaos… Ils tombèrent à genoux, et des larmes de chagrin coulèrent de leurs joues fatiguées, instantanément. Sion : Qui...quel est cet homme… Le Grand Pope venait de rejoindre Athéna dans son ultime combat.
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