Thanatos, légèrement blessé par l’assaut de Manigoldo, se prépare à lui administrer le châtiment divin. Le chevalier du Cancer sent que le cosmos du dieu est en train de s’intensifier. Manigoldo ne se laisse pas impressionner et déclare que le dieu se sent offensé car il est sur le point de se faire tuer par ce qu’il considère comme des insectes ! Thanatos réplique en annonçant qu’ils ne sont pas des insectes… mais des bulles. Des bulles de vase qui flottent à la surface avant de disparaître ! Des ordures ! Le chevalier d’Or esquisse un sourire forcé…
Le dieu utilise la Terrible Providence. Manigoldo se place devant son maître pour le protéger de l’attaque. La puissance du choc est telle que l’armure du Cancer est en grande partie détruite ! Sage, affolé, le traite d’idiot ! Manigoldo, ensanglanté, se remémore les paroles de Thanatos… « Des ordures »… Ces paroles lui semblent familières…
Des années auparavant, dans un village dévasté. Sage, en tenue de Grand Pope et casque à la main, se retrouve face à un jeune garçon en train de jouer avec des âmes. Il lui demande si ces âmes sont celles des habitants du village ou bien de sa famille. Le jeune garçon jette un regard à cet inconnu et aperçoit le crucifix luxueux qui orne sa poitrine… Il lui répond que ces âmes sont celles des gens qui vivaient dans le village il y a encore peu de temps. Il ajoute que maintenant, rien ne les différencie des ordures… Ce doit être la « miséricorde du dieu de la Mort »… Le jeune garçon demande au Pope de faire attention, on ne sait jamais quand la mort peut frapper…
Sage lui demande son nom. Le jeune garçon sort un poignard de sa veste et se rue sur le Pope, tout en déclarant qu’il est son bourreau [jeu de mot avec « Manigoldo » qui signifie « bandit » en italien] ! Manigoldo parvient à lui arracher son rosaire et lui porter un coup. Il a un air désespéré... Cependant, Sage lui saisit le bras et annonce qu’il a trouvé celui qu’il cherchait : un enfant qui a survécu à des bandits et s'est soustrait au dieu de la Mort. Sage lui dit qu’il a probablement vu des vies humaines se faire traiter comme des ordures.
Sous la tunique qu’il a déchirée, Manigoldo aperçoit une armure d’or, celle du Cancer. Le jeune garçon annonce que c’est désormais son tour. Vu qu’il a tenté de le tuer, il est devenu un brigand et donc, il pense que le Pope va faire de même avec lui. Sage pense que cet enfant a vu la mort bien plus que n’importe qui, malgré son âge… Le Pope lui dit que dans le passé, beaucoup de ses compagnons ont été tués par des ennemis. Ils ont vécu pour mourir, ils ont combattu jusqu’à la fin. Pour lui, leurs vies n’étaient pas inutiles. En se tournant vers Manigoldo, il lui annonce que la sienne ne l’est pas non plus. Ce dernier demande alors au Pope quelle est leur véritable nature ? S’ils ne sont pas des ordures, que sont-ils ? Sage sourit et lui répond « l’univers ». En posant gentiment sa main sur sa tête, il lui annonce que chacun est une infime partie de l’univers… En prendre conscience en le ressentant permet d’enflammer sa vie. Manigoldo retire la main de Sage et dit qu’il ne comprend pas. Ce dernier lui dit alors de venir avec lui s’il veut comprendre, de venir avec lui au Sanctuaire…
Manigoldo croit que les vies ne sont que des ordures. Devant les images d’Albafica et d’Aldébaran, de dizaines de tombes de chevaliers, tous tombés au combat… Pour lui, que signifiaient leurs vies ? Retour au combat. Manigoldo reprend connaissance. Son maître lui a sauvé la vie grâce aux sceaux d’Athéna qui ont contenu la Terrible Providence devant un Thanatos surpris. Sage demande à Manigoldo s’il croyait qu’il allait partir en l’abandonnant ? Est-il toujours un peu comme autrefois ? Tout en se relevant, le chevalier du Cancer annonce qu’il n’est plus ce gamin stupide. Et même si aux yeux de ce dieu il n’est qu’une ordure, il voulait juste une seule fois lui montrer son éclat.
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