- le 23/03/2003
oui trés bon site , super design, parfait quoi .............
!!!
bonne continuation
Tuxicoweb :-)
- le 23/03/2003
Bonjour,
j'adore le design de votre site!! EN plus, c'est une mine d'or sur Saint Seiya, le nombre d'info hyper interessantes que l'on trouve..... EXCELLENT!!
Xeen :-D
- le 21/03/2003
echo "cool" ?>
- le 19/03/2003
joli joli! sinon vi ce serait une bonne idée nicotix
- le 13/03/2003
GENIAL VOTRE SITE GRACE A VOUS G PU VOIR LA FIN DE POSEIDON CHUI TROP CONTENT MAINTENANT LE MIEUX SE SERAIT KI Y AIT ADES MAIS BON FO PO TROP EN DEMANDé n empeche votre site est top c le meilleur en ce ki concerne saint seyar !!!!vraiment zavez fait fort vous avez fait un travail colosal vous ete vraiment baleze .donc continué kom ca et vous aurez p etre une armure...... :-P
- le 11/03/2003
salut je tenais juste a vous dire que votre site est tres bien mais pas tres complet ce serait chouette si vous rajoutiez les oav hades si vous voulez savoir ou trouver les 10 oav
contactez moi.ciaoo!!!et bonne continuation
- le 09/03/2003
J'ai tous les episodes et film Saint seiya sauf le Film Abel. Alors a quand le film Abel dispo ?
- le 08/03/2003
Super le site ! je le kif ! sauf il nest pas assez complet :-( sinon bravo ! et bonne continuations !!! :-P 8-) :-) :-D ;-)
- le 06/03/2003
Voici quatre textes inattendus sur le sujet du cygne.
(Titre 1 : Mauvais cygne)
C'est en faisant une halte dans un parc de province que je le vis. Glissant sur l'onde telle une naïade, il s'approcha de moi, somptueux. Son long cou à la courbe gracieuse prenait cette forme interrogative caractéristique des créatures de son espèce. C'était un cygne superbe. Je fus ému par l'oiseau. Il s'ébattait devant moi avec des manières de Demoiselle, empreint de majesté, comme pénétré de son importance. Ses lignes élégantes évoquaient un fer forgé.
Je me sentais hors du temps, avec une impression confuse de me trouver dans un décor de photo jaunie par les ans.
Le cygne prit un nouvel aspect, irréel... Il avait une croupe chevaline, une silhouette féline, des rondeurs femelles, la chevelure comme une gerbe cosmique. On eût cru voir une nymphe... C'était une femme, tout simplement. Mais non, c'était un cygne. Un cygne blanc qui errait sur l'eau. Le reste, c'était mon imagination, mon émoi.
C'était bien un cygne, mais je ne voyais que femme : un corps sculptural au lieu d'un cou linéal, une gorge nue à la place d'ailes en virgule, des flancs charnels plutôt qu'un plumage nivéen.
Je me laissai volontiers berner par l'illusion, trop charmé par le mirage pour désirer le voir s'évanouir. L'ivresse me gagna peu à peu. Bientôt l'ondine quitta les flots et s'avança vers moi, sans doute pour engager quelque fabuleuse étreinte, pensai-je. Elle s'approchait, s'approchait, le bras levé, l'allure fauve...
Pour m'administrer une gifle magistrale !
Ce qui me fit sortir aussitôt de ma rêverie. Le cygne venait de s'envoler : il était borgne et son aile blanche avait frappé mon visage.
Raphaël Zacharie de Izarra
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(Titre 2 : Cygnes, crépuscule et avions)
C'était à la fin de la journée. Je traînais mon ennui d'un pas nonchalant sur les bords de Marne. Les feuilles mortes crissaient sous ma semelle appesantie, les barques amarrées se balançaient mollement sous quelque vague remous, et les cygnes alanguis faisaient des gestes gracieux sur l'onde.
Aux alentours de l'aéroport le ballet des avions à l'approche commençait à s'intensifier à cette heure de la journée. Haut dans le ciel, d'autres aéronefs laissaient de longues traces blanches sur leur passage. Ceux-là ne faisaient que passer au-dessus l'aéroport.
Avec l'arrivée du crépuscule s'estompaient les bruits ordinaires de la journée, et je pouvais entendre l'aile furtive de l'oiseau rasant l'onde, le croassement plaintif du corbeau au loin et le bourdonnement sourd des avions dans les nues rougeoyantes.
Je stoppai le pas pour observer le vol majestueux de quelques oiseaux de belle envergure. Les yeux levés au ciel, j'admirais leurs allées et venues incessantes au-dessus de l'eau. En levant un peu plus les yeux, dans mon champ de vision apparaissait un des avions sur le point d'atterrir avec sa traînée blanche maintenant un peu diffuse. D'un mouvement imperceptible de la pupille, mon regard passa de l'oiseau à la machine.
L'avion, que je distinguais assez bien d'en bas, changea de cap. D'un mouvement ample il se mit sur le flanc, et dans cette manoeuvre son aile m'envoya un reflet de soleil rouge dans l'oeil. Ce fut comme un minuscule éclair dans le ciel.
Pendant quelques instants je demeurai là, silencieux et attentif près des flots paisibles. Les cygnes s'étaient maintenant rapprochés de moi, à l'affût de quelque poignée de pain providentiel. Les corbeaux croassaient à l'horizon, et les avions chuintaient en entrecroisant leurs fumées blanches au-dessus des nuages.
Les cygnes s'agitaient inutilement à mes pieds. Mais ne voyant venir aucune pitance de cette main humaine miraculeuse, ils se dispersèrent bientôt.
D'autres avions s'approchaient, prêts à atterrir à leur tour. Le ciel commençait à s'assombrir et j'avais un peu froid sur les bords de Marne.
Je m'en allai.
Raphaël Zacharie de Izarra
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(Titre 3 : Le cygne)
Tout à l'heure au crépuscule, traînant mon ennui d'un pas nonchalant sur les bords de Marne, j'ai croisé un cygne sur mon chemin. Les effluves de l'automne charmaient tout mon être. Douceur et tristesse se mêlaient à merveille dans ce décor bucolique.
Il semblait errer sur l'onde mélancolique. Magnifique et seul. Muet et tragique. Je m'arrêtai, contemplatif.
Mais aussitôt l'élégiaque créature prit son envol. Déployant à l'infini ses ailes majestueuses, je la vis d'abord courir sur l'eau, puis s'élever au-dessus des flots. Rasant l'onde paisible de son aile géante, l'animal s'éloignait à vive allure.
C'est alors que, voyant s'élever puis disparaître dans le lointain l'oiseau superbe, l'évidence s'imposa à moi : cet élu des poètes, ce prince des étangs, cet hôte des palais n'était peut-être finalement rien d'autre qu'un messager du Ciel. Un de ces envoyés célestes qui emportent avec eux l'âme des défunts... Le cygne a disparu de ma vue, il s'est confondu avec l'horizon. Mais du bout de son aile blanche je crois qu'il m'a fait un signe, et j'ai vu là comme un ultime salut qui m'était destiné. Était-ce de la part de celui à qui je pense ? Peut-être. A moins que je n'aie encore rêvé, divagué pour un simple reflet dans l'eau...
Plus tard en rebroussant chemin, songeur, je l'ai entendu chanter dans les nues.
Adieu, vous qui avez quitté ce monde.
Raphaël Zacharie de Izarra
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(Titre 4 : Un signe dans la nuit)
C'était la nuit, j'étais au volant de ma voiture. Parti de Paris, je roulais depuis plusieurs heures déjà et j'étais à présent en pleine campagne, sur les petites routes sinueuses et isolées de ma province. Le spectacle paisible de la Lune suspendue au-dessus de la campagne me portait naturellement à la méditation, comme tout un chacun. Et je laissais vagabonder mon esprit, mon regard passant sans cesse de la route à la Lune... J'étais encore loin de ma destination finale, et mon véhicule filant au coeur de la nuit semblait accompagner les étoiles dans leur course sans fin. Je conduisais maintenant machinalement.
Pénétré par le tableau extatique de la campagne immense qu'éclairait la pâle Sélénée, je m'égarais avec délices dans les horizons nocturnes, les profondeurs champêtres et les astres. Mais aussi dans des espaces plus intérieurs : sous l'effet de ces beautés simples et intemporelles, je sentais ma sensibilité mystique s'aiguiser, mon âme s'éveiller à des causes subtiles. Et, tout à mes molles errances, une interrogation impérieuse s'imposa à moi : "si les anges gardiens existent, où est donc le mien ?" Et je me surpris à le prier de se manifester en cette nuit si propice... Vue de l'extérieur cela pouvait paraître saugrenu, mais intérieurement la question était essentielle, vitale.
Je demandais un signe. Rien qu'un signe. Juste un signe que m'adresserait mon ange gardien pour me prouver qu'il existe effectivement et qu'il veille sur moi.
Je roulais ainsi dans la nuit, attendant sottement un hypothétique signe de mon ange gardien lorsque soudain je fus tiré de mes rêveries : devant mes phares surgit une forme claire, et deux ailes immenses se déployèrent en rasant le pare-brise de ma voiture. J'eus un sursaut de surprise. Et ayant craint que l'animal ne provoquât un stupide accident, je pestai aussitôt contre ce volatile de malheur. En même temps je me traitai d'imbécile pour avoir failli provoquer un accident, la tête dans les étoiles au volant, à la recherche de mon ange gardien... Mais je me ravisai assez vite. Le signe... Je reconnus parfaitement la forme de cet animal dans mes phares. C'était un oiseau certes, mais nullement un oiseau de nuit, bizarrement. C'était un blanc, un grand, un bel oiseau.
Un cygne.
Raphaël Zacharie de Izarra
[email protected]
- le 04/03/2003
T O P !!!