Etre fabuleux des bestiaires médiévaux, le basilic était considéré comme le roi des serpents, couronné et adoré de ses sujets.
Originaire de Lybie, il était très redouté au Moyen-Âge mais fut souvent confondu avec la Cockatrice. Le basilic était en fait un serpent d'environ un mètre de long avec une tache blanche sur la tête ; au lieu de ramper, il se déplaçait debout sur le milieu du corps.
Le nom de basilic provient du grec basilicos qui signifie "petit roi". Mais dans l'Antiquité, les écrivains désignaient du même nom un petit serpent dont la morsure entraînait une mort immédiate. Dans certains textes en vieux français, il est parfois nommé basilicoq.
La légende disait qu'il venait au monde dans l'œuf d'un coq âgé de 7 à 14 ans le pondant à l'heure où Sirius se trouvait à son apogée dans le ciel. Cet œuf, parfaitement rond, déposé dans du fumier et couvé par un crapaud ou une grenouille lui donnait naissance. De cette légende découla son apparence puisqu'il était souvent représenté comme un coq à queue de dragon ou un serpent aux ailes de coq. Son contact, son souffle et surtout son regard étaient mortels ; selon la légende, il désertifiait les endroits où il passait. Son poison était si violent qu'il passait à travers les armes qui le frappent et en tuait les porteurs.
La légende ajoute qu'il était très difficile de s'emparer du basilic. Le seul moyen pour y parvenir aurait été de lui présenter un miroir de telle sorte que son regard s'y reflètât et se retournât ainsi contre lui.
