Pandore est désormais en possession de l'orichalque. Elle frémit devant sa puissance : il est impensable de le laisser à l'armée d'Athéna. Elle laisse tomber le métal divin et le détruit avec son trident. Unity est abasourdi, il sait ce que cela va engendrer : Seraphina ouvre les yeux et, tandis qu'un cosmos phénoménal envahit Atlantis, la jeune femme revêt l’écaille de l'empereur des Mers. Poséidon est désormais éveillé.
Unity le sait, le réveil du dieu aura de terribles conséquences : non seulement le Sanctuaire sous-marin, mais également la Terre seront ravagés par un gigantesque raz-de-marée. Pandore comprend son erreur trop tard et Seraphina la propulse grâce à son cosmos divin. Face à la toute-puissance développée par sa sœur, Unity est paralysé, il comprend qu'il est en train de payer le prix de son ambition démesurée : il s'agit du jugement du dieu des Océans. Le marina ne sent même pas arriver sur lui le gigantesque raz-de-marée que Seraphina est en train de déclencher et ne doit son salut qu'à l'intervention salvatrice de Dégel, qui s'interpose et gèle les trombes d'eau qui s'abattent sur eux.
Comprenant que rien ne pourra calmer la fureur destructrice de Poséidon, le chevalier du Verseau confie l'orichalque à Unity : il doit l'apporter à Athéna quoi qu'il en coûte. Face au refus d'Unity de l'abandonner à une mort certaine, le chevalier d'Or trouve finalement les mots, et Unity se résout à accomplir la dernière volonté de son meilleur ami.
Désormais face à face avec l'incarnation de Poséidon, Dégel s'adresse à Séraphina : il imagine toutes les souffrances qu'elle a enduré. Ils veilleront désormais ensemble sur son petit frère. En écoutant ces mots, le regard impitoyable du dieu des Océans laisse place à celui, paisible, de Séraphina. Au loin, Unity, les yeux emplis de larmes, se retourne : un gigantesque cercueil de glace recouvre Atlantis.
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