Dans l'interlude couleur du tome 8 de Saint Seiya Épisode G, nous pouvons constater que Kanon a les cheveux de couleur claire (grise). Pourquoi, étant donné qu'à la différence de Saga, Kanon n'a qu'une seule personnalité ?
Premièrement, si l'on examine attentivement le Kanon de l'Épisode G, on constate que ses yeux sont bleus. Aucun signe d'un dédoublement de personnalité ni d'un quelconque esprit malin le possédant, car c'est de nature qu'il est maléfique (du moins avant le combat contre Hadès). Il n'a donc bien qu'une seule et même âme.
Megumu Okada s'est tout simplement basé sur le manga de Masami Kurumada. Ce dernier a en effet dessiné Saga bon avec les cheveux clairs, et Saga mauvais avec les cheveux foncés (alors que dans l'animé, les couleurs ont été inversées, Saga bon a les cheveux bleus et Saga mauvais a les cheveux gris clair).
Et donc, si l'on se base sur le manga de Kurumada, Saga et Kanon ont normalement tous les deux une chevelure claire à la naissance.
Contrairement à ce qu’indique la couverture de l’édition française, Saint Seiya Episode G est un manga à la fois dessiné et scénarisé par Megumu Okada, qui s’est bien sûr basé sur l’histoire originale de Masami Kurumada (ainsi que sur son adaptation animée). Kurumada lui-même ne fait que superviser cette création, en s’assurant de la bonne cohérence scénaristique avec son œuvre. Toutefois, il a éminemment souligné le caractère officiel de cette préquelle, allant jusqu’à déclarer que l’Episode G est à Saint Seiya ce que La Menace Fantôme est à Star Wars.
L’histoire se passe donc en 1979, au Sanctuaire, soit près de sept ans avant les événements dépeints dans le manga classique (pour se situer plus précisément, à mi-chemin entre la prétendue trahison d'Aiolos et l'obtention de l'armure de Pégase par Seiya).
Les principaux protagonistes sont cette fois-ci les chevaliers d’Or (plus particulièrement Aiolia du Lion), qui se retrouvent confrontés aux Titans menés par Cronos.
La réponse est tout simple : il s'agit d'une question de droits. En effet, pour pouvoir commercialiser les éditions collector de SSG en France, Panini Mangas aurait dû acheter les droits relatifs à cette édition (ainsi que ceux des bonus qui vont avec), ce qui aurait coûté plus cher à l'éditeur. Ainsi pour SSG, il y a deux produits : l'édition normale (commercialisée en France) et l'édition collector avec les bonus (dont les droits n'ont pas été achetés par Panini Mangas)