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Cette fiche vous est proposée par : Aqualudo Les ages mythologiques
Les mystères d'Anatolie
Les archers gardaient ce poste avancé depuis des semaines. Ils étaient relevés régulièrement par des compagnons et pouvaient retrouver un peu de repos dans la cité voisine de Karkemish (1). « Nous gardons le désert, Nanna-sig. Qui oserait pénétrer les terres d'Enlil ? Si encore nous étions aux frontières de l’Égypte... mais non, nous sommes face à ces Hittites décadents ! Qu'avons-nous à craindre de ces sauvages ? » Nanna-sig regarda Ku-nanna avec mépris. C'était pour lui un honneur de servir l'armée d'Enlil, donc un blasphème de mettre en doute les ordres venus du plus grand des dieux. Ils écarquillèrent soudain les yeux, en même temps, et eurent à peine le temps de se jeter au sol pour éviter le corps désarticulé et ensanglanté de Lugal-apindu. A peine avaient-ils repris leurs esprits qu'ils croisèrent le regard sans vie de leur compagnon. « Lugal-apindu ! Qui t'a fait ça ! Qui a osé ! Quel chien ! », cria Nanna-sig dans un accès de rage. Lugal-apindu courait aussi vite qu'il le pouvait. La tour était enfin en vue, ses compagnons pourraient l'aider, le sauver. Trop tard. Il fut effaré par le spectacle qui le saisit d'effroi : une silhouette vaguement humaine se tenait devant lui, immatérielle. Cette vision ne dura qu'un instant, il reçut de plein fouet un coup de poing dans le ventre qui lui arracha un cri et l'envoya voler sur plusieurs mètres jusqu'à la tour de guet sur laquelle il finit sa course. La silhouette semblait porter une armure. Lugal-apindu n'en eut jamais le cœur net, il expira son dernier souffle, son corps n'avait pas supporté les blessures infligées par l'inconnu. Ses deux compagnons encore en vie se levèrent et bandèrent leur arc en direction de leur adversaire. Nanna-sig éructait de rage, Ku-nanna pleurait maintenant de peur. « Nous sommes des guerriers d'Enlil, comment oses-tu braver sa colère ? Retourne d'où tu viens démon ou j'en appellerais à la colère de mon dieu ! » Nanna-sig n'obtint pas de réponse. Il regarda avec horreur le poing de l'inconnu s'ouvrir brusquement, libérant une boule de lumière d'un éclat aveuglant. Il vit la boule enfler en un instant, puis éclater en des milliers d'étoiles filantes convergeant directement vers eux. A la vitesse du son, la vague d'énergie engloutit tout ce qui se trouvait dans la tour. Les deux archers, qui avaient fermé les yeux avant que la vague ne les atteigne, étaient debout au milieu des décombres de l'édifice. Le premier, Ku-nanna s'effondra en avant, une gerbe de sang accompagnant sa chute vers l'abîme. Une nouvelle vie venait de s'éteindre, la troisième en quelques instants. Le temps semblait s'être arrêté. Puis il reprit sa course immuable. L'inconnu s'approcha du guerrier en marchant. Un souffle de sable balayait le champ de bataille – champ de massacre semblait mieux approprié tant les guerriers n'avaient rien pu faire. Nanna-sig put enfin détailler l'armure de l'inconnu : elle avait des reflets argentés et rouges, recouvrait partiellement son porteur. Le métal, s'il s'agissait de métal, était finement ciselé, de nombreux motifs décorant l'ensemble de l'armure. Il n'en avait jamais vu de pareille. De drôles de petites chaînettes semblaient lui donner la capacité d'épouser le moindre des mouvements de l'inconnu. Et ce casque ... on aurait dit une tête de cheval. Et cette lumière. Il devait s'agir d'un magicien, ce halo était bien celui d'une armure magique. - Encore debout ? Et bien, dans ton état c'est surprenant. Tu saignes de partout, tu t'obstines à vivre ? C'est inutile, tu es déjà mort. Nanna-sig s'écroula à son tour. Il avait eu le temps de préparer son âme pour son ultime voyage. Sa dernière pensée fut pour sa jeune femme et son fils. « Qu'Enlil veille sur vous ». *** Le groupe de Pallas était parti depuis un bon moment. Un second s'était formé autour de Nibel et de Rahotep : Liu, Asturias, Akurgal, Meijuk et Harald les avaient rejoints. Les autres avaient décliné l'invitation, pour diverses raisons. Les élèves de Choun Lee Jacq voulaient poursuivre leur entraînement intensif avant de s'aventurer plus avant dans les confins de l'Anatolie. Les chasseurs, guidés par Snyderthur, étaient partis quelques heures seulement avant le lever du jour ; Nekkar était le plus enthousiaste d'entre eux. Ce dernier désirait poursuivre son enseignement dans la nature et faire découvrir le nord de l'Anatolie. Le maître accepta la présence de Cléops et d'Artholos, « car les conteurs sont aussi les amis de la nature » leur signifia-t-il. De fait, seul Meijuk avait décliné l'offre de son mentor. C'est ainsi que moins de la moitié des élus reçurent, dans la matinée, le mot rédigé par Youbdino à leur intention. « Messieurs bonjour à tous. Cela fait quelques jours que vous êtes installés ici, confortablement je l’espère. Vous êtes au courant maintenant que Cybèle, notre déesse, a perdu ses quatre filles et il vous incombe de les retrouver. Pourtant vous ne savez toujours pas ce que vous faites ici : et bien ce mystère va bientôt être éclairci ! Vous portez tous depuis votre plus jeune âge un petit pendentif mais vous n’avez jamais su ce qu'il signifiait. Dans la nuit, vous avez tous entendu des voix vous guidant vers notre magnifique sanctuaire. Voici ce que je puis vous apprendre. Liu avait les yeux qui brillaient. Il n'en revenait pas. Son excitation était telle qu'il ne tenait plus en place et marchait dans tous les sens. « Nous allons servir des dieux .... Quel honneur nous est accordé ! Je ne suis qu'un modeste mortel, j'ai du mal à croire que je puisse en être digne ! ». Depuis quelques jours, Rahotep s'était affirmé comme un leader. Son charisme était naturel, c'était un homme cultivé, mais c’étaient surtout son écoute et son assurance qui rassuraient ses compagnons. Il était plus âgé, son visage, en dehors de son œil borgne, était marqué par les épreuves de la vie. A côté de lui, le jeune Asiatique ressemblait à un enfant heureux de découvrir une nouvelle aventure à vivre. Passant les lourdes portes de bronze d'Hattousa, le petit groupe se dirigea plein est, suivant les directives d'Asturias. Les premières heures se passèrent pour le mieux, la seule gêne étant occasionnée par la brume tenace qui enveloppait les montagnes anatoliennes. Après cinq heures de marche, les aventuriers firent une halte devant un petit ruisseau. Alors que chacun épanchait sa soif et remplissait sa gourde, ce fut Liu qui brisa la quiétude ambiante. Meijuk n'eut pas le temps d'achever sa phrase. Les deux lionnes les plus excentrées bondirent chacune sur ceux qui étaient les plus imposants, Meijuk et Harald. Meijuk parvint à éviter le premier coup de griffe de justesse et tomba en arrière en trébuchant sur une grosse pierre. Nibel intervint juste à temps pour éviter au fier montagnard une mort certaine. Il enfonça sa dague dans l'échine de la lionne qui poussa un horrible grognement de douleur en s'effondrant sur Meijuk. Le corps de la bête était pris de convulsions et menaçait maintenant d'étouffer le malheureux élu. De son côté, Harald avait reçu le soutien de Liu. Tous deux faisaient face à la lionne qui avançait maintenant à pas comptés. Elle semblait attendre que les deux aventuriers soient bloqués par la falaise qui se dressait derrière eux pour passer à l'attaque. Suivant les recommandations d'Akurgal, Asturias et Rahotep s'étaient portés au-devant de la plus âgée des trois. La pointe de la lance d'Akurgal la tenait à bonne distance, Asturias se préparant à abattre son glaive et Rahotep tenant fermement sa hache de bronze. Akurgal bondit sur l'animal en poussant un cri de rage teinté de peur, suivi de près par Asturias. La lance du Mésopotamien se brisa dans la gueule de la lionne qui bondit à son tour au contact de ses deux assaillants. Akurgal ne put éviter le premier coup de griffe qui lui entailla profondément l'avant-bras. Asturias n'avait pas eu plus de chance, les crocs de la bête furieuse saisissant sa cuisse. Il tenta désespérément de riposter avec son glaive mais le cuir de la lionne absorbait tous les coups. Alors que tout semblait perdu, que sa jambe allait se rompre sous la force de la mâchoire, les deux dents de sabre ayant traversé la cuisse du Dalmate de part en part, le fauve s'écroula à son tour. La hache de Rahotep s'était fichée à la base de son cou, lui sectionnant la colonne vertébrale. La bête menaçant encore Harald et Nibel rugit de fureur en voyant la scène et se jeta violemment sur ses deux adversaires. Sa folie avait pris le dessus et elle ne put éviter l'épée d'Harald tandis que sa gueule broyait le bouclier de Nibel. Aucun des élus n'avait perdu la vie. Asturias et Akurgal étaient cependant assez sérieusement blessés. « Portons-les à l'auberge, ne restons pas ici, il y a peut-être d'autres lionnes ! » s'écria Meijuk en se débarrassant de l'emprise du fauve qui avait rendu son dernier souffle sur lui. « Quittons au plus vite cet endroit maudit ! »
Le voile se lève
L'auberge était sombre malgré les nombreuses torches qui crépitaient. Macubex se rapprocha d'un homme pouilleux, adossé à un comptoir empli de verres et de bouteilles. Rangeant la gourde de bière et la viande salée dans son sac, Macubex regarda une dernière fois les personnes de l'auberge. Il y avait foule, le bruit était assourdissant. Une bagarre s'achevait dans un coin, une table regroupait une dizaine de personnes s'amusant à descendre le plus de bières possibles. Dans un coin un homme avait les mains dans le chemisier d'une prostituée, pendant que dans son dos un enfant lui faisait les poches. Trois Sinanthropes ronflaient furieusement sous une autre table ... « Cet endroit est glauque ... mais je suis certain que l'on peut y apprendre plein de choses, il faudra que j'y revienne », pensa le jeune homme. Il s'enroula dans son manteau en quittant la taverne des voyageurs d'Anatolie. Il descendit les marches, rejoignant la route à travers les montagnes. Une puissante senteur de terre humide se répandait dans l'air vif de la nuit. Sa destination était encore très éloignée et comme son temps était précieux Macubex décida de voyager sans prendre de repos. Après plusieurs jours d'une marche éreintante, les montagnes d'Anatolie avaient cédé la place à la grande plaine du Caucase. Le soleil avait remplacé la brume, ce qui n'était pas une bonne nouvelle pour Macubex qui souffrait maintenant de la chaleur. Il avait croisé en route une caravane qui avait pu le renseigner sur le lieu d'habitation de Bombadilos. Cet homme semblait être connu ... il pourrait certainement lui apprendre des choses intéressantes, comme Joriams lui avait dit quelques jours plus tôt. Le périple prit fin à l'orée d'une forêt. « Une petite maison de pierre, fort basse, à demi-enterrée, dernière habitation avant la grande forêt : je brûle ». Alors qu'il allait frapper à la porte, Macubex eut la surprise de voir Bombadilos l'accueillir. Il n'était pas très grand, ni puissamment bâti, plutôt rondouillard. Ses cheveux bruns roux étaient soigneusement attachés avec un fil de lin, son regard vif disait à la fois prudence et curiosité. « Et bien tu as fais vite ! Entre donc mon ami ! » fit-il le visage arborant un large sourire. Macubex n'était pas homme à faire confiance au premier venu. Pourtant ce Bombadilos ne semblait pas être dangereux. Son jeune fils était très serviable et l'avait débarrassé de son sac dès son arrivée dans le couloir. La femme de Thomas était superbe, bien plus jeune que lui. Les odeurs qui émanaient de sa cuisine justifiaient les superlatifs employés par son mari. *** Après neuf journées de marche intensive, le groupe de Pallas avait rejoint les plaines d'Anatolie. Le temps se levait enfin, le retour du soleil réjouissait Mâa et Seth, la brume n'était pas chose courante en Égypte. Mâa inspira longuement, prenant le temps de profiter des douces odeurs de thym qui lui chatouillaient les narines. « Râ veille sur nous ! » s'exclama-t-il en regardant le soleil. Quelques nouvelles journées de marche suffirent à rejoindre le littoral égéen. À de nombreuses reprises, le petit groupe tomba sur des Sinanthropes. À chaque fois, l'affrontement avait été évité, Seth et Pallas ouvrant alternativement la marche. Shiro conversait avec Pallas, l'Hindou étant très désireux d'en apprendre davantage sur la Grèce. L'Inde semblait passionner l'originaire d'Argos, les récits de son périple à travers la jungle et les déserts provoquaient son admiration. Remontant le littoral vers le nord, les aventuriers arrivèrent dans un petit village côtier. Contre quelques pièces, ils purent prendre place dans un navire en partance pour la Grèce. Après deux jours de traversée paisible, c'est en Thrace que les sept élus refoulèrent le sol hellène. - Bien ! Pallas, c'est toi le grec, alors sommes-nous loin de ton oracle ? Demanda Inyan en dévisageant son compagnon avec curiosité. Après trois nouvelles journées de marche, les sept compagnons furent surpris par un violent orage. L'eau tombait en trombe, transformant les petits ruisseaux en furieux torrents. On eut dit que la fin des temps était proche ... le grondement sourd du tonnerre inquiétait Pallas « Zeus est en furie, j'espère qu'il n'en a pas après nous ! ». Alors que les compagnons tentaient de se protéger des éléments, Frank cherchait un abri. Son regard incisif s'arrêta soudain sur un entassement de roches. « Là-bas, une grotte ! Venez, allons nous y réfugier en attendant la fin de l'orage ». Shiro avait pris sa sacoche, la dégageant des restes déchiquetés d'ossements de Sinanthropes. Il en sortit une statuette de pierre, de forme humaine. Dès le moment où la cette dernière fut sortie de la sacoche, elle scintilla d'un halo verdâtre. Au même moment, les pendentifs se mirent à raisonner autour des cous des élus. Fermant les yeux, chacun pût entendre une voix intérieure : « Ramène-moi à ma mère, ramène-moi à ma mère ». Tout à sa joie, Shiro n'avait rien entendu venir. D'ailleurs personne hormis Inyan ne vit arriver le sinistre monstre. Poussant un cri de frayeur, Inyan se jeta sur le plus gros morceau de bois qui se consumait dans le feu et le jeta rageusement derrière Seth. Tout à leur affaire, les élus n'avaient pas entendu l'arrivée d'une gigantesque araignée. Le monstre mesurait près de deux mètres de haut, était de couleur marron, hérissé de poils noirs. Les mandibules s'agitaient dans tous les sens, laissant couler un liquide noirâtre sur le sol. Au contact de ce dernier, une petite fumée suffocante se dégageait, laissant peu de doute quant à la dangerosité du liquide. La vision cauchemardesque de l'arachnéen monopolisait tous les regards, et personne n'avait vu que la retraite était également coupée. Barrant la sortie de la grotte, des centaines d'araignées de toutes sortes descendaient maintenant du plafond et couraient à même le sol en direction du dos d'Inyan. Certes, elles étaient toutes de taille plus conventionnelle, mais le nombre et l'effet de surprise jouaient à plein. En se retournant pour fuir, Inyan aperçut en premier ce spectacle qui lui arracha un nouveau hurlement de terreur. - Shiro tu es complètement inconscient ! Tu ne tiendras pas seul ! s'inquiéta Frank. Inyan fut le premier à prendre ses jambes à son cou, suivi rapidement par ses cinq autres compagnons. Quelques araignées s'étaient agrippées à eux, mordant et distillant leurs toxines sur les jeunes aventuriers. Seth les écrasait méthodiquement, Inyan se roulait dans tous les sens en poussant des cris de douleur et de rage. Soudain une énorme explosion émana de la grotte, laissant jaillir une épaisse fumée ocre et noire. - Par Râ ! Qu'avons-nous fait, nous avons laissé Shiro seul ! Pendant que la pluie redoublait d'intensité, tout le monde souriait autour d'Inyan. Frank et Mâa s'attachaient à expulser le poison injecté dans les veines de chacun. Une partie du mystère venait de se lever, et ceci suffisait pour le moment au bonheur des élus. Ils tenaient une fille de Cybèle !
Nouvelles révélations
Ce furent les clameurs qui tirèrent Asturias de son long sommeil. Il était dans un lit, Meijuk et Akurgal étaient debout à ses côtés. L'endroit était sombre ; la pièce était assez petite et très modeste ... pour ne pas dire crasseuse. Le lit lui-même ressemblait plus à une simple couche posée à même le sol de terre battue. Un bruit mêlant chants et cris résonnait de partout. - Tu vas mieux ? Le voyage de retour fut plus tranquille, aucune bête sauvage ne venant cette fois-ci attaquer les aventuriers. De retour à Hattousa, Akurgal et Asturias allèrent expliquer à Joriams ce qu'il advenait d'Immungus. Celui-ci parut à peine étonné par la situation, lâchant simplement de dépit « Il faudra pourtant bien qu'il rentre pour la grande cérémonie ». Les élèves de Choun Lee Jacq s'entraînaient jours et nuit, s'occupant peu du retour de leurs compagnons. Finalement, tout changea avec le retour du groupe des chasseurs quelques jours plus tard. Ces derniers rentrèrent les visages marqués par la fatigue, Nekkar portant un bandage sur le bras droit. Tous se retrouvèrent dans la grande salle de réunion à l'exception du groupe de Pallas et de l'Etranger, toujours absents. Assis autour d'une grande table, Darkhan fit le premier le récit de l'expédition menée par le maître des chasseurs. - Nous avons marché de longues journées à la découverte de l'Anatolie. En chemin, nous avons rencontré de nombreux dangers. Nous avons été attaqués par des bêtes sauvages atteintes de folie. Nous avons surtout été de nouveau attaqués par un groupe de Sinanthrope. C'est pendant cet engagement que Nekkar fut blessé. Snyderthur nous a conduit à un certain Bombadilos. Il nous a dit que ce personnage était à même de résoudre bien des mystères pour peu que l'on puisse le contenter en lui offrant un bon repas. Ce sage, un peu spécial, nous a appris que l'Etranger était venu le voir. Il nous a dit, comme il lui avait dit quelques jours auparavant, où se trouvent les filles de Cybèle. - Et bien, reprit Darkhan en lisant ses notes couchées sur un recueil de bambous, l'une se trouve en Grèce. L'autre se trouve en Germanie. La troisième est en Mésopotamie. La dernière se trouve dans les montagnes d'Anatolie, à proximité du Caucase. Sachez également que ces filles sont des statuettes luisantes, selon les dire de Bombadilos ... Dimitre et Ryusei se proposèrent également, Nekkar complétant le petit groupe. « Tu te sens d'attaque Nekkar ? », insista Akurgal en regardant les bandages du chasseur. « Moi, grand prêtre (je tiens à rester anonyme) offre son poids d'or par tête de pèlerins récemment arrivés à Hattousa ayant eu la folle audace d'enlever mes deux fiancées dans l'auberge des voyageurs d'Anatolie ! Ce sacrilège ne doit pas rester impuni ! » - Voilà une nouvelle inquiétante ... on nous accuse de quelque chose que nous n'avons pas commis ! Nous avons bien rencontré un prêtre entouré de prostitués dans cette auberge, mais nous n'avons aucunement porté atteinte à ces jeunes femmes ! Moi, Nibel, le jure sur ce que j'ai de plus cher ! Comme convenu, Rahotep et Asturias décidèrent d'attendre le retour du groupe de Pallas en Hattousa. Tous deux consacrèrent les jours suivant à lire tout ce qui pouvait les aider auprès de Joriams. Harald et Meijuk restèrent également avec eux, tout comme Cléops et Séléné. Ce dernier resta seul avec son maître pour parfaire sa technique de combat, la chose seule qui l'intéressait pour le moment. Harald et Meijuk quant à eux, passaient beaucoup de temps avec Cléops, échafaudant des hypothèses plus ou moins farfelues, se racontant leur vie en attendant de partir à leur tour à la recherche d'une des fameuses filles. Un soir, dans la salle où tout le monde se réunissait pour boire, les trois hommes conversaient une nouvelle fois sur la folie qui s'était emparée des animaux sauvages... Un serveur se rapprocha de leur table, tenant dans ses bras une jarre et trois sortes de bols de terre cuite. Il les interrompit sans ménagement dans leur conversation : « Voilà vos bières ». Quatre hommes, assis juste à côté, étaient alors en pleine discussion. L'alcool aidant, ils parlaient de plus en plus fort et leurs paroles vinrent aux oreilles de nos amis. Notes :
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