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Cette fiche vous est proposée par : Doko libra Hadès 1743
Dans la chambre du Grand Pope, c'est le branle-bas de combat. Tous les chevaliers d'or ont été conviés par Athéna et le Grand Pope pour une réunion extraordinaire. Depuis la visite de Rune de Balrog, messager de sa Majesté Hadès, tout le monde se prépare à un nouveau conflit qui aura pour enjeu la possession de la planète. Le lendemain Héroclès et Asclépion entrent dans la ville de Kavala. Ils demandent leur chemin plusieurs fois. Personne ne doit savoir qui ils sont et d'où ils viennent. Mais retrouver quelqu'un dans une ville de près de trois mille habitants n'est pas chose aisée. Les deux hommes arpentent une des artères principales de la ville, sans but précis. Héroclès : Ah, si ce Janus n'avait pas si soudainement déserté le Sanctuaire ! Asclépion : Tu as bien entendu Athéna, il n'a pas déserté. Il a simplement fait un choix. Héroclès : En attendant, il mène la belle vie quelque part dans ce patelin, avec femme et enfant, et nous, nous passons notre temps à lui courir après ! Est-on au moins sûr qu'il est bien ici ? Asclépion : Je ne sais pas comment Athéna le sait, mais elle ne peut pas se tromper. Héroclès : Et si on demandait à tout le monde s'ils ne connaissent pas un chevalier ? Ca irait plus vite ! Asclépion : Mais nous ne devons pas nous faire remarquer…Personne ne doit connaître l'existence des chevaliers ici. Héroclès (interroge un vieillard devant une épicerie) : Vieil homme, ne connaîtrais-tu pas un dénommé Janus ? Le vieillard : J'ai vu grandir à peu près la moitié de la population de cette ville…mais non, désolé, " Janus ", ça ne me dit rien…allez demander au seigneur Abdullah, sur la place là-bas, il connaît pas mal de monde, surtout les paysans de la ville…on ne sait jamais… Les deux émissaires d'Athéna trouvent assez facilement le seigneur Abdullah, grâce à sa physionomie. Sa peau brune et ses cheveux d'un noir d'huile trahissent ses origines ottomanes, plus précisément anatoliennes. Il n'a pas l'air commode et ne sourit guère. Héroclès : Etes-vous le seigneur Abdullah ? Abdullah : Oui, que puis-je pour vous ? Héroclès : Nous recherchons un dénommé Janus dans cette ville. Est-ce que par hasard… Abdullah : Janus ? Qu'est-ce que vous lui voulez ? Asclépion : Nous voudrions nous entretenir avec lui… Abdullah : Ah oui, et pourquoi ? Héroclès : Nous ne pouvons vous en révél… Asclépion (reprend Héroclès) : Nous sommes d'anciens amis, envoyés par un de ses parents resté dans le village où il habitait autrefois…nous souhaiterions avoir de ses nouvelles… Abdullah : Ah oui ? Janus travaille pour ma seigneurie, il est laboureur. Ca vous va ? Rentrez chez vous, étrangers. Asclépion : Mais nous voulons le voir ! Abdullah : Il travaille et n'a pas le temps de parler à qui que ce soit ! Il a déjà une dîme de retard et doit terminer ses corvées ! Alors passez votre chemin ! Héroclès (emploie les grands moyens) : Si c'est de l'argent que vous voulez, nous sommes disposés à négocier… Abdullah : On peut dire qu'il a de la chance d'avoir des amis comme vous ! Deux cent drachmes et je vais le… Mais, au moment où il parle, une jeune femme passe près de la place, sous le regard d'Asclépion et d'Héroclès. Leur sang ne fait qu'un tour. Elle attend un enfant et est vêtue de haillons. Ses cheveux noirs ont poussé depuis plusieurs mois. Mais ils la reconnaissent sans peine. Héroclès et Asclépion : Yoko !! Yoko les a également reconnus et s'enfuit à toutes jambes, comme apeurée, ne voulant visiblement pas leur parler. Asclépion et Héroclès se lancent à sa poursuite, mais, malgré sa grossesse à un stade déjà bien avancé, Yoko n'en reste pas moins l'ancien chevalier du Tigre et les sème rapidement. Héroclès : Bon, retournons voir cet Abdullah… Les choses finissent par s'arranger. Abdullah, moyennant deux cent drachmes, consent à aller chercher Janus et à le laisser prendre du retard dans ses travaux dans les champs. Mais l'homme qu'ils découvrent est méconnaissable. Janus a maigri, il s'est laissé pousser la barbe et ses cheveux bruns, courts à l'origine, sont hirsutes. Ses vêtements sont aussi délabrés que ceux qu'ils ont vu sur les épaules de Yoko. Asclépion : Ja…Janus ? Janus : Alors ça y est…Athéna part en guerre… Héroclès : Tu as deviné… Janus, les mains encore pleines de terre, emmène les deux hommes loin de la place, dans une misérable étable proche des champs, dans les faubourgs de la ville. Asclépion : Tu veux dire que…c'est là que tu travailles ? Janus : C'est là que…j'habite. Héroclès : Que s'est-il passé, depuis ton départ ? Janus : C'est à moi de poser les questions ! Qu'êtes-vous venus faire ici ? Je devine la réponse, mais je veux quand même vous l'entendre dire. Asclépion : L'Empereur des Ténèbres s'est réveillé…une nouvelle guerre sainte va avoir lieu. Et Athéna a besoin de toute son armée pour combattre son ennemi ! Tu es l'une des pièces maîtresses de la garde du Sanctuaire, tu dois reprendre ton armure de chevalier d'or et rejoindre les autres ! Héroclès : Ils t'attendent, ils ont besoin de toi ! Janus : Auriez-vous oubliez ce pourquoi j'ai quitté le Sanctuaire, il y a plusieurs mois déjà ? Asclépion : Non…mais la situation exige que tu reprennes du service. Janus : J'ai fait un choix, déjà…j'ai renié ma vie de chevalier pour celle de mari et de père…et je ne peux plus revenir en arrière…qu'Athéna me pardonne… Asclépion : Comment peux-tu parler ainsi !! Janus : Je ne suis plus chevalier. Toute cette vie dont vous entretenez le souvenir, n'existe plus. Vous le voyez vous-mêmes, je ne suis plus qu'un modeste paysan, à la solde d'un seigneur… Mon fils, ou ma fille, va bientôt naître…je dois me montrer digne…de la voie que j'ai choisi… Asclépion : Tu oublies…ton destin… Janus : Quoi ? Asclépion : Le destin, Janus…celui qui fait de la vie de chaque homme ce qu'elle est, ce qu'elle doit être…ton destin a toujours été d'être chevalier d'or, tu es né pour servir Athéna ! Et la terre court un grand danger ! Comment peux-tu parler ainsi, toi qui a toujours été parmi les plus fidèles ? Héroclès : Tu offenses Athéna ! Que tu le veuilles ou non, tu es et tu resteras le chevalier d'or du signe des Gémeaux ! Asclépion : Oui, Héroclès a raison ! Peu importe les faits extérieurs à la vie du Sanctuaire ! La mission de tout chevalier est de protéger la déesse Athéna, au péril de sa vie ! Héroclès : La vie d'un véritable chevalier est une vie de renoncements et de sacrifices ! Mais il n'y a rien de plus beau que de servir la cause de la Justice et de la Paix sur Terre ! Tu le sais, tu l'as toi-même professé par le passé ! Asclépion : Tu…tu mériterais qu'Athéna te châtie pour ton reniement ! Tu le sais bien ! Parfois, je me dis qu'elle a été trop bonne en te laissant partir avec Yoko ! Janus se lève et fait mine de se diriger vers la porte. Il tourne le dos aux deux autres. Héroclès : Tu nous entend, Janus ? Tu entends ce qu'on te dit ? Eh, Gimini ! Janus tourne alors la tête vers eux. Mais, alors qu'ils s'attendent à lire de la colère sur son visage, ils le trouvent en train de pleurer à chaudes larmes. Asclépion : Janus ? Janus : Lais…laissez-moi ! Ne me regardez pas ainsi ! Héroclès : Mais…qu'y a t-il ? Qu'est-ce qui te donne de la peine ? Janus : Vous dites que je suis toujours le chevalier des Gémeaux…mais regardez-moi un peu…regardez-moi dans les yeux, regardez mon visage, ma tenue ! Où voyez-vous le chevalier d'or ?? Je ne suis plus qu'un misérable gueux déguenillé…j'ai honte…j'ai tellement honte ! Mais je n'ai pas pu…faire autrement… Asclépion : Tu n'es pas heureux…tu t'es laissé aller, depuis que tu es ici. Et, au fond de toi, je sais bien que tu n'aimes pas cette vie que tu mènes. Janus : Mais il y a…Yoko…et cet enfant… Héroclès : Laisse-moi te rappeler que, au Sanctuaire, tous les chevaliers, quasiment, sont orphelins ! Comme tu l'es aussi toi-même ! Mais nous avons tous accepté cet état de fait et nous sommes tous résolus à donner notre existence pour offrir à d'autres une vie meilleure sur une terre pacifiée…les chevaliers d'or, d'argent, de bronze, comme nous-mêmes, simples serviteurs… Asclépion : Viens avec nous, Janus des Gémeaux ! Dépêchons-nous, le temps presse ! Retournons au Sanctuaire ! Au port du Pirée, près d'Athènes Dans les chantiers navals de la ville, un homme s'active à la tache, dans un endroit isolé. Avec de modestes planches de bois mais d'un geste assuré, il assemble patiemment différentes parties et donne corps à une embarcation dont on voit se dessiner la charpente de la coque. Il n'est pas seul dans cette tache : trois hommes travaillent à ses côtés et suivent attentivement les instructions qu'il leur donne. Li Hong : Voilà, la charpente sera déjà terminée ce soir. Si l'on prend deux nouveaux hommes, on aura fini la coque demain midi et le reste demain soir ; on pourra alors embarquer… Un des ouvriers : Maître Eole, nous n'avons jamais travaillé aussi vite. Pourquoi cet excès de zèle de votre part ? Li Hong : Je ne peux t'en révéler la raison…sache simplement que cette modeste embarcation va servir une des plus nobles causes qui soit. Et que toi et les autres participerez à la réalisation de grands évènements. Un homme, s'approche : Es-tu le dénommé Eole ? Li Hong : Oui ? Qui es-tu ? L'homme : Alcménide, envoyer spécial du Sanctuaire. Je viens voir l'avancée des travaux, à la demande du Grand Pope. Je vois que tu n'as rien perdu de tes anciens talents. Li Hong : C'est exact, et je regrette de ne pas pouvoir aller encore plus vite. Alcménide : Comment as-tu réussi à te faire accepter sur ce chantier ? Li Hong : Il se trouve que je suis un ancien maître d'œuvre de ce chantier, où j'ai travaillé plusieurs années avant de venir servir le Sanctuaire et de revêtir une armure de chevalier. Mes anciens ouvriers me sont restés fidèles. J'ai confiance en leur force de travail. Nous pourrons bientôt appareiller. Alcménide : Penses-tu pouvoir atteindre le but qui t'a été fixé avec une telle embarcation ? Li Hong : N'aie crainte, malgré sa modeste taille, ce bateau pourra nous conduire là où Athéna le souhaitera. Il n'y a qu'à espérer que les vents nous soient favorables… Eole regarde le ciel et ne peut s'empêcher de prier dans sa tête. Prier Athéna et les dieux de l'Olympe de leur être favorables, dans le conflit qui se prépare… En Macédoine Janus, Asclépion et Héroclès s'apprêtent à quitter la ville de Kavala. Janus a finalement accepté la requête des deux émissaires d'Athéna, après s'être longuement rendu compte qu'il ne pouvait se soustraire à son destin de chevalier. La décision n'a pas été facile : il lui faut quitter femme et enfant. Asclépion (marchant dans les rues) : Il nous faut faire vite, Janus ; le départ des autres chevaliers est imminent. Janus (rasé et coiffé) : Sais-tu seulement où Athéna et les autres comptent se rendre ? Asclépion : Nous, simples messagers, ne sommes pas tributaires d'un tel secret. Seule Athéna elle-même pourra te renseigner. Héroclès : Le Grand Pope nous a simplement demandé de faire vite. Janus : Je ne peux cesser de penser… Asclépion : Qu'y a t-il ? Au moment où Janus va leur dire à quoi il pense, une fourche vient atterrir droit dans le sol, juste devant eux. Les deux messagers du Sanctuaire sont pour le moins saisis. Janus ouvre grand les yeux de stupeur. Héroclès : Qu'est-ce que c'est ? Qui a lancé ça ? Asclépion : Ca vient de loin ! Janus : Serions-nous déjà repérés ?! Une voix de femme : Où vas-tu, Janus ? Janus : Yoko ! Yoko apparaît au bout de la route qu'ils s'apprêtent à quitter. Janus : Pourquoi viens-tu nous retrouver ? Yoko : Tu pars sans même me prévenir ! Où vas-tu ainsi ? Janus : Ecoute, Yoko, je…je dois partir quelques jours…mais je serai bientôt de retour…ne t'en fais pas… Yoko : Non ! Asclépion et Héroclès : Quoi ? Yoko (se met à verser des larmes) : Non, non et non ! Je ne veux pas… Janus : Sois raisonnable… Yoko : …je ne veux pas que ça recommence ! Nous avons décidé de ne plus nous battre…alors tu as déjà tout oublié…nos promesses…notre mariage…cet enfant que je porte… Janus : Yoko…l'Ennemi qu'attendait Athéna vient de se réveiller…Athéna va devoir livrer bataille…et je suis attendu…je suis… Yoko : Non ! Janus : Je suis le chevalier d'or des Gémeaux… Yoko : Ne prononce plus ce mot ! Tu es Janus, mon mari, le père de mon enfant ! Janus : Oui, mais je suis aussi le che… Yoko : Les autres…se débrouilleront sans toi. Janus : Ne dis pas une chose pareille ! Yoko : Ils se passent bien de moi…ils se passeront aussi de toi. Asclépion : Si je puis me permettre, Yoko…un nouveau prétendant à l'armure des Gémeaux a été cherché après votre départ…mais il n'a jamais été trouvé. Car le destin de Janus est celui du chevalier des Gémeaux… Héroclès (sèchement) : Nous ne pouvons nous permettre de laisser une maison vide au Sanctuaire. C'est trop risqué. Asclépion : Janus partira avec nous. Il reviendra ici, une fois la guerre terminée. Yoko : Non ! Tout ça, ce sont des paroles en l'air !! Janus : Yoko, ça suffit. Yoko : Tu me mens ! Tu ne rentreras jamais ! Janus : Ca suffit !! Je rentrerai bientôt. Attends-moi seulement un peu. Héroclès : Yoko, retourne dans ta demeure. Ce n'est pas prudent, ni pour toi, ni pour ton enfant. Janus : Tu as largement de quoi subsister pendant mon absence ! Quand comprendras-tu que l'avenir de cette terre est entre nos mains ? Crois-tu que je me moque de m'occuper de notre enfant ? Je veux lui offrir un monde de paix et de justice ! Et pour cela, je dois me battre ! Asclépion : Nous n'avons pas le choix ! Héroclès : Au revoir, Yoko. Tous trois tournent le dos à Yoko et passent leur chemin. Janus ne se retourne pas et croit que sa femme est devenue raisonnable. Mais il sent bientôt un cosmos émaner de derrière lui. Yoko (brûle son cosmos) : Janus ! Je ne te laisserai pas partir ! Janus : Tu es folle !! Ne fais pas ça ! Héroclès : Yoko, personne dans cette ville ne doit savoir qui nous sommes ! Yoko (attaque sans trop bouger) : Par les griffes du Tigre !! Héroclès et Asclépion sont touchés par l'attaque de Yoko. Elle ne visait que ces deux-là. Janus : Mais pourquoi ? Yoko : Ils veulent te faire partir ! Mais je ne veux pas ! Janus : Ne recommençons pas les mêmes erreurs que par le passé ! Yoko : Quelles erreurs ? Janus : Tu sais bien…écoute, je n'ai plus le temps…que tu le veuilles où non, je partirai. Ma décision est prise. Yoko : Alors je me battrai…contre toi ! Janus : Ne sois pas stupide ! Ne fais pas d'efforts, c'est mauvais dans ton état !! Yoko : Par les griffes du Tigre ! Yahh… Héroclès (se relève, se place devant Janus) : Non !!! (encaisse l'attaque à sa place, et s'écroule à nouveau). Janus : Arrête, laisse-les ! Ils n'ont rien à voir dans l'histoire ! Asclépion : Yoko, ne nous force pas à employer les grands moyens ! Tu le regretteras ! Yoko : Prouvez-moi que Janus doit vraiment partir ! Donnez-moi une raison valable ! Asclépion : Quoi ? Yoko : Attaquez-moi, tous ensemble ! Janus, porte-moi un coup ! Si tu le fais, je n'aurai pas d'autre choix que de te laisser partir ! Janus : Te rends-tu compte de ce que tu me demandes ? Héroclès (se relève encore) : Nous ne pouvons pas attaquer une femme qui porte un enfant ! Yoko : De toutes façons, cet enfant ne connaîtra pas son père ! Asclépion (tout bas) : Misère…elle va nous retenir encore longtemps… Héroclès : Comment la convaincre… A ce moment précis, une intense lumière jaillit de nulle part et éblouit Janus, Yoko et les deux envoyés. Tous les quatre se cachent les yeux pour ne pas avoir mal. Lorsque la lumière se dissipe, ils découvrent une boite métallique flottant dans les airs. Asclépion : C'est une urne d'armure ! Héroclès : Mais laquelle ? Asclépion : C'est évident ! L'urne s'ouvre et l'on y découvre une armure dorée représentant un personnage grotesque à quatre bras. Les morceaux se détachent et viennent recouvrir Janus, de nouveau chevalier d'or des Gémeaux. Janus : Tu vois ? L'armure est venue d'elle-même ! Tu voulais un signe, en voilà un ! Yoko : Alors c'est fini… Elle tombe à genoux sur le sol, les mains à terre, la tête recroquevillée, les yeux en larmes. Janus s'approche et lui manifeste une dernière marque de tendresse, en lui murmurant quelque chose dans les oreilles, que les deux envoyés du Sanctuaire ne comprennent pas. Puis il les rejoint, d'un pas décidé. Le lendemain, dans la Chambre du Grand Pope Eole entre dans la pièce, accompagné de deux gardes Athéna : Eole ! As-tu terminé ? Li Hong : Oui ! J'ai obtenu ce matin le renfort de deux hommes, qui m'ont permis de finir le bateau plus vite que prévu. Il n'y a plus qu'à hisser les voiles et nous pouvons appareiller. Athéna : Très bien; nous partons tout de suite. Archinoald, est-ce que les apprentis des chevaliers d'or sont prêts ? Archinoald : Absolument, déesse, chaque chevalier d'or a sélectionné son meilleur apprenti et l'a posté dans sa maison. Tous vous attendent en bas des marches menant à la maison du Bélier. Li Hong : Puis-je avoir l'honneur de vous accompagner jusqu'en bas des marches, déesse Athéna ? Athéna : Avec plaisir, chevalier des Voiles. Mais, auparavant, j'ai une dernière chose à accomplir. Li Hong : Une dernière chose à accomplir ? Athéna : Eh bien, je dois… Un garde : Grand Pope ! Un chevalier souhaite s'entretenir avec la déesse Athéna ! Archinoald : Un chevalier d'or ? Le garde : Non, d'argent ! Archinoald : Tiens donc ! Que veut-il ? Athéna : Faites-le entrer. Eole, je te prie de rejoindre les chevaliers d'or et de m'attendre avec eux. Li Hong : Bien, déesse. (il quitte le palais) Un chevalier familier d'Athéna et du Grand Pope fait alors son apparition. Le chevalier (s'agenouille et se présente) : Adam, chevalier d'argent de l'Horloge. Archinoald : Qu'est-ce qui t'amène ici, Adam ? Adam : Je désire vous parler et vous demander une faveur… Athéna : Nous t'écoutons. Adam : Je sais que le Sanctuaire est en état d'alerte depuis plusieurs jours et que vous vous apprêtez à le quitter en compagnie des chevaliers d'or pour vous rendre en Chine, là où Hadès a établi sa base terrestre. De même que douze chevaliers d'argent ou de bronze ont été nommés pour défendre les maisons en l'absence de leurs gardiens. Archinoald : Et… ? Adam : Maître Archinoald, divine Athéna, je souhaiterais faire partie du voyage…et vous accompagner combattre Hadès, avec les chevaliers d'or. Athéna : Qu'est-ce qui motive une telle volonté, chevalier ? Adam : Je sais que je suis de peu d'aide face à Doko et aux autres…mais je veux me racheter pour m'être emporté, il y a peu, contre l'un des nôtres. Athéna : Oui, je vois… Archinoald : Tu veux parler du samouraï Aritaki, chevalier de bronze de Pégase ! Adam : Oui… Archinoald : Te souviens-tu que j'avais dû intervenir en personne pour mettre un terme à votre discorde ? Tu ne manques pas d'un certain toupet ! Adam (baisse un peu plus la tête) : Je le sais bien…et c'est pour cette raison que je veux accompagner Athéna et combattre Hadès à ses côtés. Je veux laver cette faute. Athéna : Tu t'es distingué naguère lors de la bataille que nous avons livré contre mon demi-frère Apollon…Je pense que tu es l'un des chevaliers d'argent les plus doués, et que tes pouvoirs dépassent ceux de l'ordre qui est le tien.De plus, j'avais prévu de renforcer nos arrières en emenant des chevaliers d'argent. Aussi j'accepte, chevalier. Mais tu dois t'en montrer digne. Adam : Je vous le promets…je promets d'offrir ma vie s'il le faut, pour vous aider à combattre Hadès, aux côtés des chevaliers d'or. Archinoald (pensif) : De plus, le chevalier des Gémeaux est absent…voilà qui permet de le remplacer… Athéna : Chevalier Adam de l'Horloge ! Pars rejoindre les chevaliers d'or devant la maison du Bélier. Prépare-toi à livrer combat ! Adam : Oui, divine Athéna ! Adam quitte la salle. Il ne reste qu'Athéna et le Grand Pope. Grand Pope : A présent, il ne vous reste plus qu'à quitter cette demeure et à partir pour le mont Kunlun. Athéna : Vous oubliez une chose importante, que je dois accomplir… Grand Pope : Vois voulez parler de… ? Athéna : Oui, c'est vous-même qui m'en avez révélé le secret, voilà déjà des années… Grand Pope : Très bien… Tous les chevaliers d'or (excepté Janus), Eole des Voiles et Adam de l'Horloge et deux autres chevaliers d'argent patientent au bas des marches de l'escalier des Douze Maisons, prêts à accompagner Athéna jusqu'au port du Pirée puis à appareiller en direction de la Chine. La déesse se fait attendre. Ménélas : Athéna se fait attendre… Gassama : Quand je pense que les spectres d'Hadès menacent d'envahir le Sanctuaire d'une minute à l'autre ! Qui attaquera l'autre le premier ? Siddartha : Il est probable que nombre d'entre nous y laissions la vie… Doko : Voici la déesse… Athéna arrive enfin, escortée par deux gardes. Les chevaliers lui trouvent un visage étrange, comme marqué par la fatigue. Sa peau est plus blanche qu'à l'accoutumée. Doko est le premier à remarquer une plaie qu'elle a au niveau du poignet droit, et qu'elle n'avait pas quelques heures encore auparavant. Doko : Mais…que vous est-il arrivé au poignet, Athéna ? Vous êtes-vous blessée ? Athéna : Ce n'est rien, ne vous en faites pas. Sion : Vous paraissez fatiguée… Li Hong : Le voyage sera le moins long possible, mais risque d'être agité. Autant en profiter pour prendre des forces avant la bataille. Puis la déesse brandit le sceptre d'Athéna-Nikê en direction de la ville du Pirée. Athéna : Et maintenant, en route, chevaliers ! Les chevaliers d'or suivent Athéna, marchant très vite, sans utiliser leur véritable vitesse car ils sont suivis par Adam. Arrivés au Piré, les chevaliers et Athéna retrouvent avec étonnement Janus, Asclépion et Hérotès. Hérotès : Nous sommes arrivés à temps ! Voici Athéna et les autres ! Asclépion : Oui! Oui, regardez Athéna nous avons réussis! Siddartha : Gimini-Janus! Comment est-ce possible ? Doko : Gimini!? C'est bien toi? Abel du capricorne : C'est bien lui, oui! Heureux de te revoir ! Gimini, lui, s'il était heureux de revoir ses compagnons n'affichait pas la joie sur son visage. Il avait encore la larme à l'œil. D'un pas hésitant, et apparamment sans égard pour ses anciens compagnons, gimini s'avança directement vers Athéna et s'agenouilla: Gimini : Vos messagers m'ont prévenus de la gravité de la situation, je suis revenu vous servir, mais je laisse derrière moi une femme et un enfant ! Athéna : Je veillerais sur eux quoiqu'il arrive, je t'en fait le serment!
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