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La Guerre des Cités

_Nous ne te dirons rien !
_Et notre mort ne répondra pas à ta question !

Les deux Silver Saints ne reculaient pas devant leur opposant pourtant vêtu d’une armure de caste supérieure. Ils se mirent en garde en faisant prudemment glisser leur pied droit vers l’avant. Deux armures d’argent firent face à une armure d’or évoquant un animal aquatique.

Le Chevalier d’Or passa sa main gauche dans sa chevelure gris-argentée et dévoila son visage décoré d’un grain de beauté. Chaque geste du Saint doré faisait naître des frémissements d’angoisse chez les deux Chevaliers d’Argent. L’exécuteur se tourna, finalement, de face. Il tenait, dans sa main droite, une splendide rose rouge. Elle lui donnait l’allure d’un éphèbe mais aussi d’un impitoyable guerrier.

_Je ne vais pas m’entêter à vous répéter la même question, dit l’homme à la rose, cependant sachez une chose : vos vies ne signifient rien. Strictement rien. Etant donné que je n’aurais absolument aucun mal à vous tuer, ce n’est pas dans votre intérêt de résister…
_Nous n’avons plus aucun lien avec le Sanctuaire ! Ce lieu n’est plus le culte de nos valeurs ! rétorqua le premier des Chevaliers d’argent.
_Plus aucun lien… reprit l’homme à la rose, tant que vous porterez ces armures, vous serez en rapport avec le Sanctuaire Sacré ! Alors obéissez ou mourrez !
_Puisque tu es Chevalier d’Or, intervint le second Silver Saint, tu ne devrais pas avoir besoin de nous pour retrouver ceux qu’on t’a envoyé chercher !
_Certes, répondit le Saint à la rose, si le temps ne m’était pas compté… Je dois retourner défendre la route des Douze Maisons avant demain. Lorsque le soleil sera au zénith, les renégats de Bronze viendront profaner notre Domaine. Le Pope souhaite se débarrasser de tous les alliés de ces traîtres ! Et certains parmi eux possèdent un cosmos équivalent à l’élite de la Chevalerie. Je sens d’ici que le combat entre Albior et Milo s’éternise… Il est de mon devoir d’exécuter Cédalion d’Orion et Orphée de la Lyre !
_Tu recherches Orphée et Cédalion mais tu te retrouves devant Cypris et Hélénos… Je crains que tu n’exécutes personne, aujourd’hui, fanfaronna Cypris de l’Oiseau du Paradis.
_Je vais t’aider, ironisa Hélénos en s’adressant au Chevalier d’Or, cela fait des années que personne n’a de nouvelles du légendaire Saint de la Lyre et même si tu es Aphrodite des Poissons, tu n’es pas de taille contre Cédalion d’Orion !
_Tu connais très bien la récompense de ton « aide »… termina Aphrodite.

Il mit la tige de la rose entre ses dents. Il ne parlerait plus, sinon par ses attaques meurtrières. Les deux cibles de la fleur sanguinaire invoquèrent leurs cosmos. Ils passeraient à l’offensive les premiers. Mais les roses noires serviraient de protection optimale à Aphrodite des Poissons. Et ces mêmes fleurs d’onyx iraient perforer les armures d’argent pour laisser Cypris et Hélénos couverts d’éclats argentés et de liquide écarlate. Deux vies manquèrent de s’éteindre sur cette île secrète, annexe du Sanctuaire, de l’archipel grec.

*

Dohko, Gardien Lunaire de la Justice au service des Dieux de l’Olympe contemplait l’échec cuisant de sa barrière de protection. Non d’une barrière physique mais bien d’un bouclier psychique qu’il mit en place pour éviter à ces jeunes Chevaliers d’Argent d’y laisser la vie. Une seule vie perdue est synonyme d’échec. Pourtant, l’illustration défaitiste gisait étalée au sol.

L’attaque que la troupe, se dirigeant vers la Cité Céleste d’Athéna, reçut de plein fouet fut fatale à l’un d’entre eux. Ainsi tomba Polydectès de Persée. Sans avoir touché ou vaincu un seul ennemi. Il ne serait pas intronisé à l’autel des héros de la Chevalerie d’Athéna. Il n’aurait été rien d’autre qu’un pion victime de la folie qui consumait les plaines de l’Olympe.

Mais le temps n’attendait pas. Non, il n’attendrait pas. Le groupe devait rejoindre la Cité de la Déesse et ne pas regarder en arrière, ne pas se retourner sur l’échec : pour éviter qu’il se reproduise. Dohko recouvrit le corps du défunt avec sa cape.

Le reste des Silver Saints se recueillit rapidement et quitta les lieux, sans un éveil de soupçon. Sans jamais avoir remarqué une seule seconde que l’assassin se tenait là, tout près.

Le Gardien Lunaire de la Justice connaissait la tournure prochaine des événements au Sanctuaire Céleste de la déesse de la Sagesse. Il fallait faire vite. Encore une fois. Et le groupe disparut dans le brouillard translucide, effacé derrière la ligne d’horizon.

Personne ne les voyait s’éloigner et laisser le mort sur la plaine. Personne, sauf le meurtrier de Polydectès. Il laissa délibérément Dohko et les autres, aller rejoindre Athéna. Ce qu’il voulait, il l’avait : un mort pour attirer une prochaine victime.

Et la proie fit aussitôt son apparition : Ikki, le Gardien Lunaire de l’Immortalité. Son armure bleue et dorée éclairait le lieu maussade. Là où le blanc du néant régnait répandant son épaisse fumée. L’armure du frère de Shun était celle destinée à l’un des Guerriers de Zeus. L’un des Cinquante Gardiens du Temps, anciennement au service de Cronos.

Soudain le brouillard se dissipa entièrement. L’ex-Chevalier d’Athéna put, enfin, distinguer le paysage verdoyant qui l’entourait. Ainsi, se dessina avec les pinceaux de lumière la composante de son armure taillée de pierre de lapis-lazuli, elle rappelait étrangement celle du Phénix. Avait-elle le même pouvoir de régénération ? Lui permettrait-elle de renaître de ses cendres comme durant les batailles d’antan ?

Il l’espérait. Mais il n’eut guère d’espoir pour le corps sans vie allongé et recouvert d’un voile blanc à ses pieds. Ikki reconnut l’armure d’argent de Persée. Un Chevalier d’Athéna venait de tomber, l’un des premiers mais sans doute pas le dernier.

Alors qu’il songeait à élucider le mystère, un être surgit de nulle part. C’était l’exécuteur de Rhadamanthe et de Polydectès : Aristée, fils d’Apollon, Gardien Lunaire de la Musique. Ses cheveux roux et ondulés recouvraient les épaulettes de l’armure bleutée, son visage sculpté par des traits fins affichait un air des plus arrogants. Son regard méprisant rabaissait ses opposants. C’était sa seule façon de s’élever, après tout. Et sa minuscule bouche souriait en permanence comme une lame aiguisée qu’on planterait dans le dos.

Peu se sentiraient à l’aise devant une telle arrogance. Mais Ikki était dans son élément, difficile de rivaliser sur ce terrain avec l’ex-Chevalier de Bronze.

Le Gardien de l’Immortalité voyait un tableau représentant parfaitement ses obstacles et objectifs. Au premier plan, le fils d’Apollon, Aristée le narguait déjà, rien que par sa présence. Aux pieds du Gardien Lunaire de la Musique gisait le corps sans vie de l’un de ses alliés, Polydectès de Persée. Derrière eux, la verdure enveloppait le chemin guidant vers le Sanctuaire Céleste d’Athéna, parfaitement perceptible sur les hauteurs d’une colline surplombant la Cité Céleste et portuaire d’Athènes.

Ikki choisit de jouer la carte de l’indifférence, l’odieux personnage devant lui ne méritait pas plus. Il marcha plusieurs pas, le dépassant, comme si son supposé adversaire n’existait pas. D’ailleurs Aristée n’esquissa pas un geste. Lorsque Ikki se retrouva dans son dos, le fils d’Apollon rit aux éclats. Le Gardien de l’Immortalité se figea jetant un regard du coin de l’œil.

_Vraiment… ironisa Aristée, vous êtes extraordinaires ! Exceptionnels !
_Ah oui ? sourit faussement Ikki à son tour.
_Crois-tu que la réponse se trouve forcément dans la Cité d’Athéna ?
_Je n’ai rien à te dire.
_Comme tu veux. Je tiens juste à t’informer que je suis le grand vainqueur d’aujourd’hui !
_Je suis très content pour toi.
_Mais tu peux l’être, surtout si je t’apprenais les noms qui figurent sur ma liste, en plus de celui qui vient de rendre l’âme…
_Si pour toi tout ceci n’est qu’un jeu, tu finiras comme tes victimes.
_J’en doute. Tous furent défaits dans le déshonneur. D’abord, Polydectès de Persée, qui ne mérite pas son titre de Silver ! Ensuite Rhadamanthe du Wyvern, qui s’est imaginé pénétrer dans la Grotte de l’Oracle en toute impunité ! Thétis et Sorrente ont offert une lamentable prestation au combat. Fenrir d’Epsilon, qui n’avait rien à faire ici, mais qui a protégé Shiryu au péril de sa vie. Très admirable, certes. Et puis, je ne compte même pas les autres Généraux de Poséidon que je n’ai eu aucun mérite à écraser.

Ikki cessa de montrer son profil à son interlocuteur et se tourna, finalement, de face.

_Je suppose que tu te présentes face à moi pour que je te fasse payer ces vies auxquelles tu as mis fin ?
_Parmi tous ceux dont j’ai eu l’immense plaisir de faire la connaissance, tu restes mon préféré. Et puis si tu voyais leurs yeux ! Leurs yeux lorsqu’ils savaient qu’ils se dirigeaient droit vers la mort ! J’avais trouvé ça splendide !
_Tu supprimes les Généraux de Poséidon, un Juge des Enfers et tu t’en prends aussi à la garde d’Athéna. Tous les dieux sont donc tes ennemis ?
_Oh que non ! Ce sont eux, les ennemis des dieux voyons !
_Ou les gêneurs de ceux qui veulent tromper les Olympiens et piller leurs Cités des Clés Célestes.
_Des Clés dont tu ne connais pas la forme, ni le but… Et tu fais erreur jeune Chevalier car je combats les forces de l’Ombre.
_Ne me fais pas rire, tu as exécuté des innocents qui ont offert leurs vies pour nous protéger de l’inhumanité que tu répands sur les Cieux Sacrés des Dieux !
_Je doute qu’ils étaient si innocents que ça. Peu importe s’ils savaient ou pas ce que l’Ombre est venue chercher. Mais en tout cas ils accomplissaient la Volonté des Forces des Ténèbres ! Ils étaient corrompus ! Tous au Service du Sombre ! Tous ont tenté de s’emparer des Clés Célestes ! En me débarrassant de cette vermine je n’ai fait que mon devoir… Celui qui sera peut être le tien, Ikki, si tu parviens à réussir les épreuves qui feront de toi un Gardien Lunaire de l’ordre des Cinquante Lunaisons, représentants du Cycle du Temps.
_Je le suis déjà. J’ai vaincu Horus de la Divination. L’armure de lapis-lazuli m’a reconnu comme son porteur légitime.
_Voilà ce que j’attendais, dit amèrement Aristée, c’est là que tu te trompes, Chevalier, tu n’es pas Gardien Lunaire. Tu es juste prisonnier.
_Si tu préfères que je te fasse une démonstration…

Le Gardien d’Athéna arma son poing et enflamma son cosmos, ce qui amusa encore plus Aristée. Le Garde de la Lune Musicale envoya aussitôt une décharge d’énergie couleur arc-en-ciel dans l’abdomen d’Ikki. Le jeune homme s’écroula comme un quintal de métal. Il semblait ne plus pouvoir se relever. Sa protection pesait.

_Mon pauvre Ikki, tu croyais vraiment que ce serait aussi facile qu’avec Horus ? Maintenant que tu es bien sagement allongé et inoffensif, écoute-moi : tu n’as jamais vaincu Horus. Ceci dit, toutes tes techniques d’illusions se sont révélées efficaces. Tu avais réussi à lui faire tuer son propre serviteur, Akh du Héron et lui faire avouer son plan, ingénieux par ailleurs. Mais tu as commis une grave erreur qui aurait pu s’avérer fatale. Horus était bien plus puissant que toi. Malgré les apparences, il renfermait en lui une force qui aurait pu t’anéantir cent fois. Horus était un Gardien Lunaire. Et même un Chevalier d’Or d’Athéna ne peut lui faire face. Alors penses-tu un Chevalier de Bronze… ? Au fait, je n’avais pas fini ma liste tout à l’heure : celui qui a tué Horus, c’était encore moi. J’ai assisté à votre combat. Tu ne m’as pas déçu, Ikki. Tu possèdes véritablement la force et la volonté nécessaire pour faire partie de notre caste. Mais au moment où Horus s’apprêtait à te donner un coup fatal, j’ai été obligé d’intervenir. Il était déjà mort lorsque les Ailes du Phénix percutèrent son corps.

Le Chevalier d’Athéna écumait de rage. Il n’avait pas pour habitude de se faire berner. Cette fois, il réalisa qu’il n’était qu’un pion bien inférieur aux combattants olympiens. Mais sa fierté et sa vanité reprirent le dessus.

_Même s’il était plus puissant que moi j’en serai venu à bout !
_Peut-être mais ce n’était pas le cas. Tu parlais du phénomène du Transfert, lorsqu’un Gold périssait. Sache qu’un Garde Céleste obéit aux même lois ! Si tu veux devenir Gardien Lunaire, alors tu dois tuer un Gardien Lunaire !
_Je suis et je resterai un Chevalier d’Athéna ! cria Ikki paralysé à terre, je ne marcherai pas dans tes bassesses !

Aristée n’ironisait plus. Il prit un air sérieux, ce qui lui donnait un tout autre charisme. Il s’agenouilla près d’Ikki.

_Tu sais, « Chevalier d’Athéna » l’armure que tu portes est vraiment lourde et tu veux savoir pourquoi ?
_…
_Parce que tu n’es pas Gardien Lunaire et tu es victime du dernier piège du vil Horus. N’oublie pas que c’est son armure qui vint te recouvrir et se fondre avec la tienne. Ce que tu avais pris pour un changement de caste n’est qu’un envoûtement de plus. Sans mon aide tu resteras à jamais prisonnier et tu mourras comme les autres. Mais si tu jures de combattre les forces de l’Ombre à mes côtés alors je ferais de toi le véritable Gardien de l’Immortalité ! Comme Xénios a fait de ton frère le Treizième Gardien, celui de l’Innocence !
_Je ne peux pas te pardonner tous les crimes que tu as commis…
_Polydectès n’était pas le Saint de Persée, c’était un espion au service de nos ennemis. Tu pensais vraiment que je laisserai les autres passer, sinon ?

Ikki n’écoutait pas Aristée. Malgré l’immobilité le maintenant à terre, il parvint à bouger quelque peu. Il brûla son cosmos à l’extrême. Cette intensité lui permit tout juste de bouger lentement ses bras et de ramper en direction du Sanctuaire Céleste d’Athéna.

_Ne sois pas ridicule ! cria Aristée, pourquoi refuses-tu de voir la vérité en face ! ?
_Non, tu ne m’auras pas ! Même prisonnier ou mort, j’irais rejoindre les miens et celle que je dois servir et protéger !
_Je ne t’ai pas tout dit, Ikki, sur les Clés des Cités Célestes et les Gardiens Lunaires, écoute-moi bien…

*


Une arène.
Un véritable ring improvisé constitué d’un cercle de deux camps antagonistes cherchait un vainqueur ou des réponses à des questions jamais posées. Le parvis de la Maison du Bélier n’avait vu, déjà, que trop de batailles. Elle réclamait la paix. Mais ne récolterait que le sang d’un duel fratricide.

Deux Chevaliers d’Or, le Sagittaire et le Verseau, tous deux au service de la Gardienne de ce Sanctuaire Céleste se faisaient face. Ils venaient de se relever après s’être à chacun infligé des dommages légers. L’atmosphère pesait aussi.

Les Gardiens Lunaires, dirigés par Melkor, s’empressaient de se replier. Hyoga n’était pas de leur avis. Ce dernier prenait à goût à cet affrontement. Pour Seiya, c’était un… dégoût significatif. Le Sagittaire lisait en son frère comme dans un livre qu’il aurait écrit. Le Verseau tentait de gagner du temps. Il était dans l’attente de quelque chose. Mais quoi ?

_Hyoga ! lâcha Seiya, tu ne peux plus m’infliger de douleur.
_C’est bien pour cela que mes techniques de combat consistent à ralentir les activités atomiques et non les détruire.
_Non, je ne peux plus souffrir.
_Je peux te démontrer le contraire, Seiya.
- On dit que lorsqu’un être souffre, tout ce qui ne le tue pas, le rend plus fort. Durant toutes les batailles que j’ai menées, grâce à toutes ces blessures qui ont saigné, j’ai toujours pensé qu’un jour je ne sentirai plus la douleur. Et c’est le cas aujourd’hui, pour que je sente les coups, il faudrait qu’ils soient l’équivalent de la puissance de l’épée des Illusions d’Hadès ! Hyoga ! Tu ne peux pas gagner ce combat ! Il est perdu d’avance ! Alors ôte-toi de mon chemin !
_Je t’ai déjà répondu : je ne bougerai pas.
_Cette fois, Hyoga, tu ne pourras pas parer mes coups !
_Toutes tes attaques sont prévisibles, tu ne peux pas m’atteindre avec ça !
_Par les Météores du Sacre ! ! !

Les coups se changèrent en comètes dessinant des traces lumineuses, elles sortirent par dizaines, par centaines, du poing de Seiya. Son adversaire essayait de les éviter, tant bien que mal, mais il fut surpris par la rapidité de la nouvelle rafale.

Hyoga mit ses bras en croix et fit exploser son cosmos. Un froid envahit instantanément l’arène improvisée. Un mur de glace se dressa sur la trajectoire des Météores Sacrés. Tous les projectiles s’écrasèrent sur la défense de glace. Seiya sentait ses membres subir les effets de la température basse.

_Si notre combat doit durer, c’est le temps qui aura raison de toi, Seiya, affirma Hyoga.
_Non, je te ferai plier rapidement, ainsi que tous ceux qui oseront, encore, profaner ces lieux sacrés ! répliqua le Sagittarius, aussi sec.
_Et comment, comptes-tu t’y prendre dans cet état ? lui asséna Hyoga.

Le Sagittaire jeta un œil vif sur ses membres inférieurs et constata, avec effroi, qu’ils étaient recouverts d’une fine couche de givre. La membrane de glace se propageait progressivement sur le reste de son corps, l’armure d’or fut ainsi neutralisée.

_Je… je ne peux presque plus bouger… marmonna Seiya.
_Parfaitement ! s’exclama Hyoga, et si tu continues tu seras transformé en statue de glace tout comme Shun et Shiryu à l’entrée du Sanctuaire !
_Shiryu ! Shun… Non, non je ne peux y croire ! Pourquoi fais-tu ça, Hyoga ! ? C’est impossible ! Impossible que tu trahisses Athéna de la sorte, je refuse de l’admettre… Je ne vois qu’une seule solution : les forces de l’Ombre ont eu raison de toi, tu as été corrompu comme les Gardiens Lunaires ! Mais je saurai te faire entendre raison !

Seiya enflamma son cosmos doré et tenta de briser le froid qui le paralysait mais il se retrouva très vite à genoux. L’énergie qu’il essayait de rassembler pour se donner la force de combattre l’abandonna et les flammes de sa cosmoénergie s’éteignirent aussitôt. Il s’écrasa entièrement sur le sol comme une carcasse en ferraille.

_Voilà, maintenant nous allons tous attendre la décision d’Athéna, dit Hyoga s’adressant au reste de la Chevalerie.

Auron, Mû et Aiolia affichaient des mines inquiètes. Le Gold du Serpentaire et celui du Lion firent un pas chacun pour se présenter devant le Verseau, devant celui qui les avait trahis. Mais le Bélier les arrêta en mettant ses deux bras en opposition.

_Attendez, dit Mû, Seiya n’est pas encore vaincu, vous devriez le savoir…
_Il ne bouge plus depuis quelques secondes, dit Aiolia, nous devons lui prêter main forte, il doit avoir des remords à affronter son frère. Moi j’en aurai pas ! Puisqu’il n’est ni mon frère, ni un allié, il n’est donc plus rien pour moi !
_Aiolia, tu cours vers une défaite certaine, dit amèrement Mû.
_Ca suffit ! Je sais ce que j’ai à faire !

Le Lion d’Or brûla son cosmos, à son tour, son visage plus enragé que jamais. Son aura fut tellement puissante que la cape blanche dans son dos se consuma.

_Je vais te faire regretter tes actes de trahison ! hurla Aiolia. Même si tu as été un Chevalier exemplaire par le passé, à présent tu n’es qu’une personne de plus à tuer !
_Il faudra un jour te résoudre à écouter les conseils de Mû, Aiolia… ironisa Hyoga.
_Ton Mur de Glace ne te protégera pas contre mon attaque !

Le Leo Gold Saint s’élança tel un fauve sur une proie, irradiant par son cosmos. On aurait presque pu entendre le Lion rugir de sa colère et sortir ses griffes meurtrières.

Hyoga se précipita vers son adversaire, également. Mais il n’arbora pas de position défensive. Ni offensive d’ailleurs. L’Aquarius Saint était totalement à découvert. Aiolia se tenait prêt à envoyer sa décharge dévastatrice, une fois que le Verseau serait proximité.

_Lightening Bolt !

Tout se passa en une fraction de seconde, tous les spectateurs furent aveuglés par la démonstration de puissance du Lion. Un amas de poussière se souleva. Alors la poussière dissipée, même Melkor et Ixion furent surpris de voir un mini cratère, creusé par le Lightening Bolt, à l’endroit où se trouvait Hyoga.

Et lorsqu’ils posèrent les yeux sur Aiolia, ils le virent entouré, à ses pieds, d’une surface gelée. Devant le Leo Saint, le Verseau glissait sur les genoux, les deux mains en avant prêtes à agripper les chevilles de son opposant.

Le Lion voulut réagir. Trop tard, Hyoga se saisit de ses jambes et l’Emprise de Glace fit rapidement effet jusqu’au bassin. Aiolia fit usage de son bras droit pour corriger l’arrogant Aquarius Saint, mais ce dernier le devança en lui plaçant un uppercut dans le menton.

La glace, qui fixait Leo Saint au sol, se craquela. Hyoga enchaîna par un coup de pied en vrille qui envoya l’inconscient dans les bras de l’Aries Saint. Mû rattrapa le Lion, et désormais il comprit la raison de la supériorité d’Aquarius.

_Il n’existe pas de pouvoir absolu, dit Mû les yeux fermés, il n’existe donc aucune limite.
_Pardon ? l’interrogea Auron fronçant les sourcils.

Mû déposa délicatement l’inconscient Chevalier du Lion à terre.

_Un Chevalier de Bronze peut dépasser ses limites en devenant aussi fort qu’un Chevalier d’Argent, dit l’Aries Saint, et même que certains Silver Saint possèdent une connaissance du Septième Sens égale à celle d’un Chevalier d’Or. D’ailleurs, Seiya, Hyoga et les autres ont tous transgressé les castes pour s’élever au rang de demi-dieu avec l’aide d’Athéna…
_Mais alors, les castes des Chevaliers ne signifient rien du tout ! s’insurgea Auron.
_Si, reprit Mû, elles définissent les limites. Mais les règles sont faites pour être transgressées et les limites pour être dépassées. Et seuls, les êtres d’exception en sont capables. Ceux pour lesquels, défendre la justesse de leur cause est vital. Alors, même un Gold peut atteindre le statut d’un demi-dieu. Hyoga lorsqu’il est devenu Bronze avait largement dépassé son statut. Et en devenant un Chevalier d’Or, il donna un autre statut à cette caste, un autre point de départ, un nouvel objectif à atteindre pour passer outre ses propres limites… Nous ne sommes pas de taille à lutter contre lui.
_Voilà pourquoi, il a terrassé deux Gold Saints si facilement… se résigna Auron.
_Un seul Gold Saint, dit Mû avec un sourire non dissimulé.
_Que dites-vous, Maître Mû ?
_Pour faire face à un être d’exception, il faut quelqu’un de tout aussi exceptionnel ! Ce que je viens de dire concernant Hyoga est tout aussi vrai pour Seiya !

Sur ces mots, un tourbillon naquit à l’endroit où était allongé le Sagittarius Saint. Le cosmos qui produisait cette poussée d’énergie n’avait rien de commun. D’ailleurs, était-ce bien un cosmos ?

_Mais qu’est ce que… ! ! ! articula Melkor se tenant le ventre avec bras droit et se protégeant les yeux avec le gauche.

Ixion affichait un sourire. Il leva les yeux vers le ciel. Et inspira l’air comme signe de satisfaction. Le Gardien de la Force ne comprenait guère la tournure des événements, ni ce que Ixion semblait dissimuler.

_C’est le Sacre ! dit le Roi de l’armée venue défier Athéna.
_Le Sacre ! ? cria Melkor, la Source de Vie des Dieux ! ? Mais comment peut-il venir en aide à Seiya ! ?
_Parce qu’il lui vient également en aide… dit l’Eclair de la Destruction.

Une lumière bleuâtre s’empara du Sagittarius Saint, la même que lorsqu’il portait l’armure de Pégase. Ce bleu qui s’élève et s’étend toujours à l’infini ranima son protégé et le releva par la même occasion.

Hyoga, stupéfait, recula de quelques pas. Par prudence, il arbora une posture défensive.

_Je vais, enfin, te montrer mon vrai visage, mon frère ! hurla Seiya.
_Je ne t’en laisserai pas le temps ! cria Hyoga, Diamond Dust ! ! !

La pluie cristalline s’écrasa sur la lumière bleue et se dissipa, consumée ou avalée par la lueur du Sacre qui enveloppait Seiya.

_La constellation du Sagittaire est baignée par la Voie Lactée, dit le Saint ailé, et chaque particule de cosmos provenant de cette Source rendra justice ! Reçois les Météores du Sacre ! ! !
_Ice Wall ! ! !

Le mur de glace ne put contenir les nouvelles projections sacrées. Il se fissura. Le tourbillon qui protégeait Seiya se changea en tornade accompagnant les Météores du Sagittaire. Hyoga reçut l’intégralité de l’attaque de plein fouet et fut projeté à une dizaine de mètres en altitude avant de retomber violemment sur le sol répandant son sang sur l’autel de la Maison du Bélier.

Le Chevalier du Sagittaire calma la tempête de cosmos qu’il dégageait et son visage se déforma en un masque ahuri.

_Mais qu’est ce que je viens de faire ! dit-il, Athéna ! Qu’est ce que je viens de faire ! ?…

Seiya vint s’agenouiller près de Hyoga, son frère d’armes. Son ami de toujours, son ennemi d’un jour. Il avait, peut-être, suffi d’un jour… Il ne ressentait plus sa cosmoénergie. Il entendit, à peine, les voix des deux nouveaux venus.

_Seiya ! cria une voix .
_Seiyaaaaaaaaa ! ! !s’éleva une nouvelle voix.
_Tu es en vie, Seiya, je l’ai toujours su !
_Mais qui est allongé sans vie, à tes pieds ? C’est… Non !
_Hyoga ! ! !
_Que s’est-il passé ! ?

L’hériter du Sacre se tourna, enfin, pour voir les deux nouveaux arrivants qui ne lui étaient pas étrangers. Il reconnut Shiryu dans son armure de la Balance et Shun dans une protection qui ne ressemblait pas à ce qu’il avait connu. Mais Seiya ne s’en souciait guère. Par ailleurs, les deux paraissaient très éprouvés.

_Seiya, demanda Shiryu dans la confusion la plus totale, j’ai senti un affrontement en montant les marches et les cosmos s’entrechoquants étaient le tien et celui de Hyoga.
_Nous fûmes enfermés dans un cercueil de glace, dit Shun avec stupeur, comme son maître l’avait fait avec lui, nous n’avions pas pu réagir… Est-ce que… Est-ce que vous avez dû livrer un combat ?
_Seiya, dit Shiryu d’un calme résigné, est-ce que… est-ce que tu l’as tué ! ?

Mais le Sagittaire ne put répondre à cette terrible question. Il ne savait s’il devait se réjouir de revoir ses frères ou se morfondre sur le sang versé par son adversaire d’un jour. Shun et Shiryu partageaient le même désarroi.

Tous les trois fermèrent les yeux, ils pouvaient combattre tous les Gardiens Lunaires ou Gold Saints mais ils ne purent affronter la vision du corps sans vie de l’un des leurs. Ils savaient qu’ils auraient préféré mourir que de voir l’un des frères périr sous leurs yeux. Et même pire : sous leurs coups.

Shun et Shiryu s’agenouillèrent près de Seiya et tentèrent de retourner le corps de Hyoga allongé à plat ventre. Mais tout à coup, le Saint du Sagittaire se leva d’un bond et se précipita en direction de Melkor.

_Tout ceci, c’est de ta faute ! hurla-t-il de rage.
_Non, c’est de la tienne, mais tu n’avais fait que ton devoir et lui aussi, répliqua Melkor avec nonchalance.
_Mensonges ! Tu vas payer !
_Si tu commences à pleurer pour ça, tu n’as pas fini. Parce que je te préviens, tout de suite : c’est loin d’être terminé.

Seiya transpirait de rage, à l’instar d’Aiolia face à Hyoga. Toutes les particules de son corps vibraient de colère.

_Arrête ! lui ordonna un individu derrière Melkor.
_Comment ?
_Arrête, tout de suite ! reprit l’être mystérieux.

Seiya reconnut Ixion. C’était lui qui donnait l’ordre au Chevalier d’Or du Sagittaire. Il se permettait de donner des directives ! Alors qu’il était venu déclarer les hostilités ! Et pourtant… le Sagittarius Gold Saint lui obéit, et il ne put faire autrement, au grand étonnement de tous. Et cela pour une raison bien précise : d’Ixion émanait les lueurs de la Source. La Lumière du Sacre !

L’ancien Chevalier de Bronze de Pégase avait l’impression d’avoir remonté le temps. Il eut l’étrange sensation de revêtir sa Pegasus Cloth. Un flash de souvenirs lui revint, immédiatement ! Il connaissait, déjà, Ixion ! Il ne le connaissait que trop bien !

Pendant que Seiya était neutralisé par l’Eclair de la Destruction, Melkor en profita pour se diriger vers la dépouille de Hyoga. Il souleva le corps inerte, sous les regards béats de Shun et Shiryu. Le Gardien de la Cité d’Héraclite leur tourna le dos et revint vers Ixion, passant juste à côté de Seiya.

Tous restèrent un moment dans le silence le plus complet. Les Chevaliers d’Athéna ne trouvaient pas de sens dans les combats qui venaient d’avoir lieu. Ils ne surent s’ils devaient lutter. Quelle est donc cette menace qui plane sur les Cités Divines ! ? Quelque part, ils savaient que la réponse ne saurait tarder.

*

_Ikki, les Gardiens Lunaires ont pour devoir de protéger les êtres divins, autrefois humains qui se sont élevés au statut de dieux !
_Aristée ! Comment expliques-tu que des Gardes Lunaires se soient faits corrompre par les Monstres du Tartare ! ?
_Ne vois-tu pas la réponse écrite par leurs actes, Ikki ! ?
_Pourquoi veulent-ils s’emparer des Clés Divines ! ? Des Joyaux de l’Olympe ! ?
_Voilà ! Voilà ce que j’attendais ! Tu as tous les éléments en main ! A toi de trouver la solution ! Tout comme il n’existe de pouvoir absolu, LA solution n’existe pas non plus. Tout comme il n’existe de réalité objective, chacun trouve sa réponse mais il faut avant tout poser les bonnes questions.
_Le Transfert, l’Ombre en marche, les Cités Célestes tombées si facilement, l’avènement du Treizième Gardien Lunaire, les Clés Divines… Tout ceci n’a pas de sens !… Pas de sens. A moins que…
_A moins que… ?
_Que le pire ennemi de l’homme soit l’homme !
_Exactement !

*

Le Ciel s’assombrit au Sanctuaire Céleste d’Athéna. Devant la Maison du Bélier le mutisme des lieux fut percé par une averse diluvienne. Même en Olympe les éléments terrestres régnaient imposant leurs lois.

La pluie lavait les dalles tâchées de rouge. Le liquide céleste guérissait les plaies des combattants. Les traces de la bataille s’effaçaient avec l’eau coulant sur les marches.

Ixion, Melkor et le reste de la troupe affichaient des masques de marbre. Seiya, Shiryu et les autres Chevaliers d’Athéna regardaient la pluie nettoyer le Sanctuaire sous un cosmos bienveillant. Un cosmos ! ? Oui, une cosmoénergie bien connue de tous les Saints émergea de la Maison du Bélier. Un autre Saint doré vint faire son apparition sur l’Autel.

Le Virgo Saint avançait d’une démarche sobre et pleine de sérénité, comme à son habitude. L’inhabituel était qu’il tenait deux objets entre ses mains.

_Shaka… soupira Mû, ainsi se termine cette première bataille.
_Seigneur Shaka ! s’étonna Auron, vous n’allez tout de même pas leur livrer…

Le Saint de la Vierge s’arrêta juste devant le Sagittaire, encore sous le choc. Il le contempla de ses yeux fermés. Puis fit encore quelques pas pour se retrouver devant la partie adverse et il tendit les deux objets de grande valeur à Ixion.

_Voici la Première Clé, dit le Virgo Saint.
_Ce n’est pas une victoire, dit Ixion, ni une défaite.
_Je sais, dit Shaka, ce sont les ordres de la déesse Athéna.

Shiryu ne teint plus en place. Il rejoignit le groupe et retint le Virgo Saint par l’épaule.

_Je refuse de croire que ce sont les ordres de Saori ! Comment peut-on faire une chose pareille ! ?
_Je ne comprends pas non plus, rajouta Shun, vous, l’homme le plus proche de Dieu, pourquoi leur livrer les armes d’Athéna ! ?

Ixion, l’Ombre de la Destruction mit le Bouclier de la Justice sur son avant bras droit et prit le Sceptre de Nikè dans sa main gauche. Il se tourna en direction de la Cité Céleste d’Athènes, ainsi que toute sa troupe de Gardien Lunaires, dont Melkor qui portait toujours le corps de Hyoga.

_Très bien, dit Ixion d’un ton calme et serein, l’un des Douze est tombé comme prévu : Artémis ne sera plus un obstacle ! Poséidon a été défait ! Tout se déroule comme prévu. Nous repartons immédiatement d’où nous sommes venus, merci Déesse Athéna.
_Alors… fit Mû d’un ton résigné, toute cette bataille ne fut que diversion… Toute cette mise scène dans un seul but : permettre à l’armée de l’Ombre de frapper dans les Cités d’Artémis et de Poséidon !

Ixion, dont les cheveux gris recouvraient totalement le visage, se contenta de sourire. Il se tourna vers la sortie du Sanctuaire d’Athéna emportant ses armes. Cette vision déplut au Treizième Chevalier d’Or. Auron rejoignit le groupe à son tour et exposa également son point de vue.

_C’est insensé ! vivifia-t-il, le Sceptre de Nikè et le Bouclier sont les symboles de la Justice !
_Ces armes sont sacrées, reprit Shiyu, elles donnent à Athéna toute la puissance dont elle a besoin pour vaincre ses ennemis.
_Et pas seulement à Athéna, dit Shun, Nikè est la déesse de la Victoire, elle vit dans ce Sceptre ! C’est elle qui nous guide vers la voie du succès !

Celui qui se faisait appeler « L’Ombre » se mit de profil et s’adressa à ses interlocuteurs avec toujours la même fermeté et sincérité.

_L’Olympe est le Domaine des Dieux. Douze Cités, chacune attribuée à l’un d’eux. Dans ces Douze Cités sont cachées les Clés qui ouvrent sur une Treizième Cité. La Cité Interdite ! Pour ouvrir les portes de cette ville, il faut rassembler les Douze Clés. Et les Clés ne sont autres que les armes des Dieux !
_Alors voilà la raison pour laquelle les forces des ténèbres s’en prenaient à chaque Cité ! dit Shiryu.
_Pour obtenir ces précieuses Clés, certains étaient prêts à tout, mais c’est à nous qu’appartiennent ces armes et à personne d’autre ! Nous ouvrirons les portes de la Treizième Cité !
_Mais pourquoi ouvrir les portes de cette Cité ! ? s’emporta Shun, qu’allez vous y trouver ? Pourquoi passer par de telles méthodes sanguinaires ? Pourquoi corrompre l’ordre des Gardiens Célestes et décimer la Chevalerie d’Athéna ! ? A quoi tout cela va-t-il servir ! ?

Ixion marqua une pause. Les autres Saints d’Athéna baissèrent les yeux. Seul Shiryu et Auron approuvaient le discours de Shun.

_Tant de questions… dit Ixion, qui pourraient se résumer en une seule : nous suivras-tu ?
_Vous suivre ! ? reprit Shiryu, pourquoi vous suivrons-nous ?
_Si vous voulez des réponses à toutes vos questions, venez chercher les armes d’Athéna là où nous allons : au Tartare !

Les Forces de l’Ombre finirent par quitter l’Autel de la Première Maison. Ils repartirent comme ils étaient venus. Shaka s’interposa pour leur permettre de partir sans l’intervention de Shun, Shiryu et Auron. Parce que le choc des combats ne devait plus résonner dans ce Sanctuaire.

Mais sur la descente des marches du retour, ils ne se doutèrent qu’un Gardien Lunaire guettait leur départ. C’était celui, venu à la rencontre de son destin : Sindar, Gardien de l’Offrande allait enfin avoir droit à son entrevue avec Melkor de la Force !

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