Spectre du Sylphe dont la destinée est placée sous l’Etoile Terrestre du Vol, Edward apparaît à la fin du tome trois accompagné de quatre autres spectres. Ils se rendent à Jamir afin d’en finir une bonne fois pour toutes avec Tenma et ses amis.
Trompé par les illusions d’Asmita, il est vaincu une première fois par le chevalier d’Or de la Vierge et finit empalé. Cependant, en tant que spectre, Edward est immortel. Il lance un second assaut contre la tour de Jamir et se frotte à Tenma, revêtu de sa nouvelle armure. N’étant apparemment pas doté d’une grande force de combat, il est de nouveau rapidement mis hors combat. Néanmoins, grâce au pouvoir d’Hadès, il ressuscite encore et encore, pensant en finir avec Tenma et ses amis à l’usure. C’était sans compter l’intervention d’Asmita qui, une fois le rosaire aux cent huit perles terminé, annule le pouvoir de l’empereur des Ténèbres et met fin aux agissements d’Edward et de sa troupe en combinant le Tenkûhaja Chimimôryô et le Trésor du Ciel. Cette fois, Edward n’aura pas droit à une résurrection…
Côté étymologie, la retranscription exacte des Katakana qui le composent n’est pas « Edward » mais « Etovaruto » soit « Etvart ». Cependant, connaissant les capacités de nos amis Japonais à retranscrire les noms étrangers, nous considérons que l'orthographe Edward est à privilégier. En vieil anglais, Edward (Edvard) signifie littéralement le « gardien [warden] de la richesse [ed] ». Cette étymologie rappelle l'attitude protectrice du surplis du Sylphe.
Le nom du spectre, Sylphe, peut être une référence à Edvard Grieg, un compositeur et musicien norvégien. Dans ses œuvres se trouvent dix cahiers de Pièces lyriques pour piano seul. Dans le septième, l’opus 62, Lyriske stykker, datant de 1894, se trouve une pièce nommée « Sylphide » ou « Sylphe ».