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Cette fiche vous est proposée par : Mattttttt Shingo Araki
Animateur, réalisateur, metteur en scène, intervalliste, directeur d’animation voici les multiples facettes de Shingo Araki, mais c’est en qualité de character designer qu’il nous fera vibrer sur Saint Seiya. Maître reconnu de l’animation au même titre que Leiji Matsumoto et même D’Hayao Miyazaki, il aura la meilleure des formations en travaillant dès ses débuts avec des monuments de la japanimation tels qu’Osamu Tesuka, Akio Sugino ou Osamu Desaki. Son style ne laisse jamais indifférent, on peut dire que ses dessins font passer des émotions presque palpables. Hormis Saint Seiya il travaillera sur un nombre incroyable de série à grand succès telle que Goldorak, Ulysse 31, Albator, Lady Oscar, Cat’s Eye… Le premier jour de 1939, dans la préfecture d’Aichi, naît Shingo Araki. Son don pour le dessin se révèle très tôt, puisqu'à 5 ans il reproduisait les illustrations qui lui plaisait dans les journaux. Il commence sa carrière dans les années 60 avec la réalisation d'illustrations pour des publicités et des livres pour enfants. En 1964 grâce à la création de ses premiers mangas à la sauce western, il obtient un poste d’intervalliste à Mushi production, propriété du pionnier de l’animation japonaise : Osamu Tesuka (le papa de Tetsuwan Atom -Astro le petit robot- surnommé juste titre le Dieu du manga), idole de Shingo Araki.
Il met le pied à l’étrier avec Jungle Taitei (le roi Leo) en 1966 où il est intervalliste et animateur. La même année, il monte le studio Jaguar, mais continue de travailler pour la Mushi. Il officie en tant qu’animateur sur Ribbon no kishi (Princesse Saphir) en 1968.
Dans les années 70 il entre à la Tokyo movie Shinsha (TMS) puis à la Toei. Il travaillera en tant qu’animateur sur de nombreuses œuvres comme Ashita no joe, Attack number 1 (les attaquantes), Mahô no mako-chan (Mako)…. En 1973-74 il officiera sur Devilman et Koya no shonen Isamu (Willy boy), mais surtout, il fera ses débuts de character designer sur Babel II. L’autre événement primordial de cette période est sa rencontre avec Michi Himeno en travaillant sur Cutey Honey (Cherry miel). Himeno et Araki s’associent alors et créent le studio Araki prod en 1974.
Araki se perfectionne dans le dessin de personnages avec Majoko Meg-chan (Meg la petite sorcière) en 1975. Puis il collabore avec Kazuo Komatsubara sur le célèbre UFO robot Grandizer (Goldorak) en 1976, toujours en tant que character designer, il créera en particulier Phénicia la sœur d’Actarus. Après cela, la plupart des séries où il participe deviennent des succès et s’exportent : en 80 le fameux Versaille no bara (lady oscar), en 81 il officie dans une co-production franco-japonaise : Ulysse 31 (c’est d’ailleurs avec cette série que les Français le découvriront par l’intermédiaire des personnages comme Thémis, Noumaios ou Nono : « tu veux un ptit clou ? »), en 82 Captain Harlock (Albator 84), en 83 il participe brièvement à Inspecteur gadget, la même année Ai shite night (Lucille embrasse moi) et Cat’s eye puis en 1984 il façonne l’opening de Glass no Kamen (Laura ou la passion du théâtre).
En 1986, il anime des séries comme Maple town monogatari (les ptits malins) et Amon saga. Mais cette année est marquée par son investissement dans notre série fétiche : Saint Seiya. Il agira en tant que character designer sur certains épisodes du Sanctuaire (tandis qu’Himeno s’investira dans la série Asgard), sur les 3 premiers films Eris (87), Abel, et Asgard (88) et il dirigera l’animation de Lucifer (89). Ne se limitant pas à la serie, il s'occupe aussi de realiser des illustrations pour les divers goodies Saint Seiya (calendrier, poster, bookelts, pochettes VHS et DVD...)
En 1990 il travaillera sur les personnages secondaires de Ginga enyu densetsu (les héros de la galaxie). En 1991, après le succès interplanétaire de Saint Seiya, il est chargé de dirigée les OAV Fûma no kojiro du manga de Masami Kurumada.
En 1992, il travaillera sur la série chère à son cœur Babel II en OAV. En 1993, sur le surprenant Aoki dendestsu Shoot! , il s’essaiera avec brio dans l’illustration de roman et de jeux vidéo avec Burai. Il reviendra occasionnellement à ses premiers amours : la publicité.
On a pu admirer son talent dans des séries « new wave » comme Yu Gi Oh (2000) en tant que character designer. Il travaile également sur les OAV d’Hadès (2002).
En fin de carrière, Shingo Araki est sans doute le dessinateur nippon le plus apprécié à l’étranger (c'est-à-dire hors du Japon), en effet, en bientôt 40 ans de métie,r il laisse derrière lui un panel monumental de son talent, créant ainsi des vocations. Sa dernière apparition en France remonte à novembre 2001 lors du festival Cartoonist à Paris où Jérôme Alquié lui a présenté son œuvre d’Hadès. |
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