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Cette fiche vous est proposée par : Mattttttt Masami Kurumada
Masami Kurumada fait partie des mangaka les plus connus au Japon et à l’étranger. Pourvu d’un style graphique unique, sa manière de travailler ses dessins a sensiblement changé au fil des années, mais a toujours gardé les mêmes bases, celles de la vieille génération de mangaka. En effet il a pour auteur fétiche des précurseurs comme Sampei Shirato (Gigantor, Babel nisei...) ou Mitsuteru Yokoyama ( Kamui saga...). Une autre particularité amusante de cet auteur est que ses héros, à quelques exceptions près, se ressemblent comme deux gouttes d’eau (ils sont tous physiquement comme Seiya).
Né à Tokyo le 6 décembre 1953 Masami Kurumada a commencé à composer dès le lycée où il présentait certaines de ses œuvres à des concours locaux. Ses études terminées, il décide de faire son premier vrai manga. Chose faite en 1974 alors qu’il a 21 ans : il est publié par l’hebdomadaire « Weekly Shonen Jumps » avec l’œuvre appelé Sukeban Arashi. Encourageant pour un premier pas ; le jeune Masami enchaîne avec Mikereko Rock en 1975 dans le mensuel cette fois-ci (Monthly Jump).
Deux ans plus tard il deviendra célèbre au Japon avec Ring ni kakero. Ce manga narrant la vie d’un jeune boxeur voulant devenir pro sera publié jusqu’en 1981 en 25 volumes (adapté même en jeu vidéo sur super famicom). Ce manga est son plus gros succès au Japon, devançant même Saint Seiya ! Pendant la publication de Ring ni kakero, il trouve le temps de réaliser pour le weekly quelques petites histoires comme Mabdachi jingi ou encore Jitsuroku ! Shinwakai, série en trois volets .
De 1982 à 1983, il publie Fûma no kojiro (le héros part à la quête d’une épée sacrée), manga de 10 volumes. Par ailleurs et sous l’influence du succès de Saint Seiya, ce manga sera adapté en OAV en 1989 et 1991 sous la direction du célèbre tandem Araki/Himeno.
Deux ans après ce succès en demi-teinte, Kurumada sort un titre assez spécial du nom d’Otokozaka , œuvre qui connut également un succès mitigé, puis Raimen no Zaiji qui est peut être un de ses plus gros échecs.
Passionné de mythologie occidentale, en 1986 il commence son œuvre la plus connue chez nous : Saint Seiya. Initialement appelé Ginga no Rin, ce manga, surtout par le biais de son adaptation animé, le fera connaître « all around the world » ; en effet la série rencontre un succès fulgurant en Europe et en Amérique du Sud.
Pendant 5 ans, il travailla d’arrache pied sur ce manga, l'adaptation en animé se fit au rythme de ses publications sur papier, avec l'aide de plus en plus d'assistants au fur et à mesure que Saint Seiya rapportait de l'argent. Le style graphique du mangaka s'est singulièrement amélioré en 28 volumes (comparez le manga 1 au 28, rien à voir). Après le grand succès de la période du « Sanctuaire », ainsi que tout le merchandising en aval, la Shueisha lui accorde sa confiance et le laisse commencer la période « Poséidon » tandis, que de son coté, la production décide de fabriquer la période animé « Asgard », inspirée par la Cygnus story du volume 13. Ce chapitre de la série fait un véritable carton au Japon. Mais une fois « Poséidon » diffusé en animé, la série finit par manquer d’audience. De ce fait la Shueisha et les autres investisseurs décident de ne plus financer les adaptations en DA. Or, Kurumada ferme la page Saint Seiya en publiant l’ultime volet, le chapitre d'« Hadès ». Le manga prit fin en 1991 avec le 28ème volume. L'intégrale de Saint Seiya en manga fut ensuite traduite et distribuée en publications mensuelles par l’éditeur Kana en France (Glénat dans les autre pays) à partir de 1997 jusqu’en 2000. C'est avec une forte assiduité que les lecteurs français ont salué cette oeuvre comme elle le méritait. Il fut aussi traduit en espagnol, italien, portugais…
Après l’adieu à Seiya, Masami fait un retour avec Silent Knight shô, mais malgré un beau graphisme, l’œuvre ne marque pas les esprits et est arrêtée au bout de 2 volumes.
Un an aprés la fin de Saint Seiya, Kurumada décide de rompre son partenariat avec le magazine Jumps et entame une « carrière solo ». Il abandonne pour quelques temps le Shônen (manga pour adolescents) et créé Akane iro no kaze , une samurai story, au character-design intéressant, mais au contenu trés cru. Les lecteurs ne reconnaissent pas "la patte" Kurumada à travers cette oeuvre qui est mise au placard. Il revient alors au Shônen, mais les 2 œuvres qu’il publie Kyôfu taiken et Aoi Tori no Shinwa Blue Myth (son 2ème manga sportif, aprés RNK) ne connaissent pas plus de succès.
Akane iro no kaze - Aoi Tori no shinwa blue myth En 1994, il crée son propre hebdomadaire le Shonen Ace. Il y publie alors Bt’x qui lui fait retrouver le succès. 16 volumes plus tard cette série fera l’objet d’une adaptation télé plutôt décevante, si l’on en croit l’audimat. Une suite sera diffusée sous forme d’OAVs, il s’agit de Bt’x Neo.
Quelque temps plus tard en 1998 il se réconcilie avec la Shueisha et entame une première œuvre : Evil Crusher Maya, sans grand succès. En 1999, il décide de poursuivre le manga qui l’a rendu célèbre au Japon. Cette suite est intitulée Ring Ni Kakero 2 et est actuellement en cours de publication. Ce manga nous permet de penser que Masami Kurumada pourrait envisager la suite de Saint Seiya ou encore une histoire parallèle. Selon ses propres dires, il aimerait beaucoup réaliser une suite mais pas uniquement pour l’argent, surtout pour les fans, car la charge de travail serait énorme.
Plus récemment , en 2003, Masami Kurumada collabore étroitement (au niveau scénario) avec Megumu Okada sur Saint Seiya épisode G, en ce moment prépublié dans les colonnes du mensuel Champion's Red. Le premier tome de cette oeuvre sera publiée en juillet 2003. Champion's red février 2003 Même si son style graphique peut nous paraître d'un autre temps par rapport à d'autres mangaka, son style scénaristique et surtout la complexité qui règne autour de la série (L'hypermythe entre-autre) fait de lui un grand de la bd niponne. Il a connu la gloire avant et après Saint Seiya, sa carrière ne repose pas sur une seule oeuvre, mais cela n'a pas toujours été le cas notamment après l'arrêt du manga des chevaliers, il eut le mérite de rebondir avec Bt'x et de faire renaître avec brio des séries comme Ring ni kakero, et peut-être Saint Seiya qui sait ? - N'hesitez pas à jeter un coup d'oeil sur le site de Kurumada production. Créé à l'occasion de la sortie de Ring ni kakero 2, il est en japonais et comporte pas mal d'images intéressantes (les images marquées "KURUMADA PRO" appartiennent à ce site). - Puis un second site (legerement plus estetique que le premier) crée par la Shueisha en hommage aux 30 ans de carrières de Masami Kurumada : Kurumada Spirit le 09/10/2003 à 15:59:04 par BattousaiMaieeeeuuhhh !!! Je rêve ou le ninja présent sur l' illustration du manga "Akane iro no kaze" est Galford du jeu Samurai Spirits ??? http://david.madej.free.fr/samourainews/galford/galford-andpoppieyawn.gif le 19/11/2003 à 13:39:19 par MatttttttBonne remarque ; |
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