Alors qu’Aiolia s’effondre, Pontos annonce qu’il existe un pouvoir réservé aux dieux anciens qui ont créé l’univers, un pouvoir capable de rompre et de décomposer les liens qui unissent les atomes : le Dunamis. Aiolia sent les étoiles se rapprocher de lui… à moins qu’il ne soit en train de s’envoler ? Il ne sait plus, il sent qu’il va se dissoudre dans l’espace et retrouver son frère au ciel… Les étoiles, les constellations l’enveloppent… Pontos lui annonce que son âme et ses crocs ont été broyés. Cependant, il ne veut pas le laisser mourir, car il a été choisi par les dieux. Il est digne de recevoir la « Puissance Ultime » : l’« Eskatos Dunamis ». Le dieu demande au chevalier d’Or d’accepter sa défaite et de le supplier. Aiolia tend la main à un Pontos satisfait. Mais ce n’est pas pour se soumettre. En effet, Aiolia lance un éclair sur le dieu, puis se relève. Pontos constate que si Aiolia, le cœur perforé, parvient encore à lutter et à retenir sa vie, c’est grâce à son cosmos poussé à son paroxysme. Le dieu trouve cet acte laid et ridicule…
Aiolia se moque de son avis et déclare qu’une personne attend qu’il vienne la sauver. Il annonce qu’il ne reconnaîtra comme un dieu un être qui rit de ceux qui luttent pour survivre ! Pontos n’a que faire de ces paroles et lui demande s’il n’a toujours pas compris l’évidence, à savoir qu’il est inutile pour un mortel de se rebeller contre les dieux. Le chevalier d’Or répond que ce sont les dieux qui n’ont toujours pas compris que tant qu’ils ne reconnaîtront pas la souffrance des hommes, leur nature divine ne sera pas reconnue par ceux-ci ! Le combat reprend. Aiolia lance un nouvel éclair vers Pontos, qui parvient à le réduire à néant grâce à son Dunamis. Le chevalier d’Or en profite pour l’attaquer de dos en lui portant un coup de pied puissant. Le dieu ne cherche cependant même pas à le parer et le reçoit à pleine puissance, sans broncher, à la grande surprise d’Aiolia ! Pontos lui explique que, tout comme le Dunamis surpasse le cosmos, il existe une protection qui surpasse les armures sacrées… La manifestation du pouvoir qui enveloppe le corps des dieux… L’Ars Magna : le Trésor Suprême !
Sous les haillons de Pontos se cachait son Ars Magna resplendissant de mille feux ! Le dieu fait alors appel au Melas Kyma, la Vague Noire, qu’il transforme aussitôt en Melas Helix, le Tourbillon Noir ! Aiolia se retrouve confronté à des flots déchaînés qui entraînent tout sur leur passage ! Cependant, il refuse d’abandonner, il ne peut pas perdre ! Sa détermination résonne, non seulement dans le Cronos Laburinthos, mais également au Sanctuaire et jusqu’en Chine, où un homme semble la percevoir… Pontos comprend désormais pourquoi Aiolia a été choisi pour devenir un déicide… Sa force mentale est à toute épreuve ! En effet, malgré les vagues noires de son adversaire, le chevalier du Lion est toujours debout et prêt à combattre. Le dieu déclare que l'oracle de son maître est infaillible, chose que le chevalier d'Or refuse de reconnaître.
Pontos passe alors à l’attaque. D’un premier coup de poing, il plaque Aiolia au sol puis, d’un second, il le projette dans les airs ! Aiolia commence à perdre espoir… Il pensait avoir une chance de gagner au corps à corps mais cela semble impossible. Pontos lui paraît invincible… Il commence à croire que le dieu avait raison et qu’un mortel ne peut vaincre une divinité… Une voix résonne alors violemment dans son esprit ! Elle refuse de le laisser penser cela ! Le chevalier du Lion ne comprend pas. Qui lui parle ? La voix déclare que la victoire ne sourit pas à ceux qui abandonnent le combat. Aiolia répond qu’il n’abandonnera jamais la lutte, mais avec un bras en moins et le cœur perforé, sa situation semble désespérée… Il devrait déjà être mort ! Alors que Pontos s’acharne sur Aiolia, la voix lui annonce que ce qu’il dit est ridicule ! Elle déclare que pour remporter une bataille, un chevalier n’a besoin que d’une seule chose… Aiolia ne comprend pas ce que veut dire son mystérieux interlocuteur, il ne sait pas de quoi ce dernier parle. La voix lui annonce pourtant le contraire et lui dit qu’il connaît la réponse… Aiolia en prend alors conscience, la seule chose qu’il peut faire en ce moment… C’est brûler son cosmos et terrasser l’ennemi !
L’interlocuteur d’Aiolia lui annonce qu’aussi puissant soit-il, un chevalier ne pourrait vivre avec le cœur perforé. Autrement dit, il lui explique qu’il n’est pas réellement brisé. Il lui demande de se souvenir des paroles de son adversaire, qui a déclaré avoir le pouvoir de rompre et de décomposer les liens qui unissent les atomes. Au contraire, le cosmos a le pouvoir de recomposer à nouveau ces liens grâce à la force de sa volonté. En bref, il demande à Aiolia d’utiliser son cosmos pour retrouver ses crocs ! Il ajoute qu’il pourra les récupérer selon la loi du karma. La voix lui explique qu’inconsciemment, les humains se battent pour protéger ce qui compte pour eux. Il y a donc forcément quelqu’un qui a sacrifié sa chair pour le chevalier du Lion, et cela peut être un fait passé ou à venir. Cependant, Aiolia déclare que personne ne lui est dévoué au point de sacrifier un bras pour lui…C’est alors qu’il repense à son serviteur et ami, Galan, qui a déjà perdu son bras droit…
Revigoré par cette vision, Aiolia repart à l’assaut et, grâce à son cosmos, parvient à régénérer et relier les liens sectionnés par le Dunamis ! Le chevalier du Lion retrouve son cœur et son bras et par là même, ses crocs ! Il décoche alors un violent coup de poing à Pontos ! Aiolia déclare que le poing qui l’a frappé n’est pas le sien mais celui d’un homme qui a sacrifié quelque chose de précieux pour lui et qui continue envers et contre tout d’avoir foi en ce qu’il est devenu ! La mystérieuse voix est heureuse de constater que le Lion a enfin compris et dans ce cas… Pontos est furieux d’avoir été attaqué au visage et se prépare à lui arracher cette fois-ci les bras et les jambes ! C’est alors qu’apparaît l’armure d’or de la Balance ! La voix déclare que maintenant qu’Aiolia a compris, il peut lui prêter son pouvoir ! L’armure se fragmente et Aiolia saisit le bouclier. Il est prêt à faire face à son ennemi !