Cronos Laburinthos
Quelque part dans le palais de leur roi, les Titans observent la démonstration de force du chevalier du Lion, qui massacre petit à petit les soldats de leur armée. Hypérion, qui s’est déjà mesuré à Aiolia par le passé, endosse son masque et part à la rencontre de celui qu’ils appellent « l’élu », pour l’accueillir comme il se doit...
Pendant ce temps, le chevalier du Lion, qui vient de fendre en deux le pont menant à la porte du temps, gagne petit à petit du terrain sur ses ennemis. Les soldats voient en cet être à la puissance démesurée l’ultime obstacle les séparant de cette lumière qui s’engouffre au travers de la porte et qui représente l’avenir qu’ils ont toujours espéré. Tandis qu’ils commencent à douter de l’issue de ce combat, un tourbillon noir arrivant tout droit du palais s’abat sur le sol, comme en réponse à leurs interrogations, laissant ainsi apparaître l’un des dieux qu’ils vénèrent... C’est ainsi qu’Hypérion se dresse alors une nouvelle fois devant Aiolia et lui souhaite la bienvenue dans le monde que lui et ses frères et soeurs doivent protéger. Le cosmos du Titan matérialise peu à peu sa Sôma, une rapière, et les symboles runiques qui s’y gravent sonnent le début du combat...
Hypérion porte un rapide coup d’épée au chevalier du Lion. Ce dernier a tout juste le temps de bloquer la lame, mais se retrouve malgré tout projeté en arrière par la violence de l’attaque portée par le Titan. Ce dernier serait-il encore plus puissant que lors de leur dernière rencontre ? Aiolia se remet péniblement sur pied mais Hypérion, dont la Sôma s’est entourée d’une tornade née de son cosmos et dont le souffle fait trembler la terre, lui assène alors immédiatement son vortex de l’épée de la mort : le Gurthang Vortex. Ce dernier estime que la frontière entre le bien est le mal, entre les chevaliers et les Titans, n’a jamais été aussi floue, et qu’à ses yeux les humains ne prêtant pas attention aux innombrables victimes passées des dieux de l’Olympe ne méritent qu’un seul sort : la punition divine. Le vortex généré par la lame s’abat violemment sur Aiolia, qui est balayé par son souffle destructeur. Après cet assaut, Hypérion retire son masque, comme pour asseoir sa supériorité et se met à rassurer ses soldats, son peuple, leur expliquant qu’il n’existe pas de cause plus juste que la leur, et qu’ils n’ont donc pas en conséquent à trembler face aux chevaliers. Mais à cet instant...
Un éclair jaillit du sol et s’écrase sur la lame du Titan. A quelques mètres de lui, le chevalier du Lion s’extirpe des débris qui le submergeaient, sous les yeux ébahis des soldats de Cronos. Bien que blessé, Aiolia trouve encore en lui la force de se dresser face à son adversaire et le combat reprend de plus belle. Néanmoins, et même s’il désire plus que tout sauver la vie de Lithos, le Lion d’Or réalise qu’au final la cause défendue par ses ennemis n’est pas si différente de la sienne : eux aussi ont connu la souffrance et les larmes, eux aussi ont un peuple à protéger... Naïvement, le jeune homme propose alors l’idée d’une coexistence pacifique, mais Hypérion abat une nouvelle fois sa lame sur lui et le met au défi d’atteindre la salle du trône de Cronos. Bien que le Titan doute que sa volonté et sa foi en autrui lui suffiront à accomplir un tel miracle, Aiolia jure d’y parvenir, en tant que chevalier sacré d’Athéna. Devant ce nouvel excès de fierté d’un mortel à l’encontre d’un dieu, et comme pour le forcer à se prosterner, Hyperion lui assène un nouveau coup d’épée qui le projette en arrière. Contre toute attente, le chevalier du Lion résiste et ne fléchit pas, car personne mieux que lui ne connaît la peur de perdre des êtres chers. Le Titan reconnaît alors sa valeur de guerrier et déclare que son peuple est aussi mû par une résolution inébranlable et une volonté inflexible. Puis ce faisant, il disparaît comme il est apparu dans un tourbillon noir, laissant Aiolia seul, blessé et épuisé, au milieu de ses soldats. Tandis que ces derniers, remontés par les paroles de leur dieu, bondissent à l’assaut d’un chevalier du Lion mis à mal par le combat qu'il vient de livrer, des milliers de ronces jaillissent de nulle part, formant ainsi un splendide lit de roses blanches. Entre alors en scène le guerrier de la beauté, le chevalier d'Or des Poissons : Aphrodite !
