Cronos Laburinthos
Devant l’entrée menant au monde des humains, le chevalier du Lion se dresse face aux milliers de soldats constituant l’armée de Cronos. Ces derniers, comptant sur leur supériorité numérique, se jettent sans attendre sur Aiolia. Mais il en faut plus pour impressionner le Lion d’Or, qui parvient aisément à maîtriser ses adversaires, frappant le sol de son poing afin de créer une gigantesque onde électrique dont la décharge se propage jusque dans les corps de ses ennemis, afin de les déstabiliser. Et le but est atteint, car les soldats sont abasourdis par la puissance que déchaîne ce jeune homme à l’armure étincelante, qui se bat à la seule force de ses poings et de ses pieds et ce sans utiliser la moindre arme. Un tel pouvoir est-il seulement humain ?
Mais Aiolia leur rétorque alors que sa véritable force, sa seule arme, réside dans le sang de guerrier qui coule dans ses veines. Le même sang qui coulait aussi dans les veines de son frère Aiolos, et qui fait de lui un chevalier protecteur d’Athéna pouvant déchirer le ciel d’un revers de la main et entrouvrir la terre d’un simple coup de pied. Ce qu’il ne se gène pas pour prouver en détruisant d’un seul coup le pont reliant la porte du temps au Cronos Laburinthos, forçant ainsi les soldats à reculer.
Baigné par la lumière du jour qui s’engouffre à travers l’ouverture de la porte, le chevalier du Lion déclare alors solennellement qu’il ne laissera personne faire un pas de plus dans sa direction, et jure qu’il se battra en tant qu’humain pour protéger tout ce qui vit au-delà de cette porte et récupérer celle qui lui est chère.